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Liberia - Philip Taylor : « La politique, je l'ai dans le sang »


Liberia - Philip Taylor : « La politique, je l'ai dans le sang »
Philip Taylor dans sa résidence à Monrovia. | PHOTO: Lorraine Mallinder
PORTRAIT. Quand au Liberia, on est le fils de Charles Taylor, l'ex-président emprisonné par le Tribunal pénal de la Sierra Leone, et de Jewel Howard-Taylor, on n'est pas n'importe qui. C'est le cas de Philip Taylor, que nous avons rencontré.
 
Pantalon de combat, regard franc malgré son agitation, Philip Taylor fait le bilan d'une existence tumultueuse. Trente-quatre ans, dont plus de la moitié en exil. Avec, en toile de fond, deux guerres civiles au Liberia, qui ont fait un quart d'un million de morts entre 1989 et 2003. Non, Philip Taylor n'a pas vu de psy. Mais il a fait du gangsta rap pour évacuer la colère. Celle d'avoir été abandonné, enfant, par des parents « toujours occupés ». Et qui lui ont transmis un fardeau plutôt lourd à porter : celui d'être le fils de Charles Taylor et de Jewel Howard-Taylor.
 
Fils de Charles Taylor…
 
Charles Taylor : le nom polarise encore. L'ancien seigneur de guerre a servi comme président du Liberia entre 1997 et 2003. Il est, pour certains, le mal incarné, celui qui a divisé son pays pour nourrir une ambition dévorante. Pour d'autres, c'est un demi-dieu qui fut injustement diabolisé par la communauté internationale. Charles Taylor se trouve aujourd'hui dans une prison de haute sécurité en Angleterre, condamné à 50 ans de prison pour avoir aidé et encouragé des crimes de guerre en Sierra Leone. Une autre orgie de violence, qui a duré de 1991 à 2002, et fut marquée par les massacres, les mutilations, les viols et les immolations.
 
L'ex-président Charles Taylor le 26 septembre 2013 devant le tribunal spécial pour la Sierra Leone. © KOEN VAN WEEL / POOL / AFP
 
… et de Jewel Howard-Taylor
 
Jewel Howard-Taylor est, quant à elle, une force politique redoutable au Liberia. Sénatrice depuis 2006, elle se présente aujourd'hui à la vice-présidence du Liberia aux côtés de l'ex-footballeur George Weah. Sa candidature, perçue comme une stratégie opportuniste pour récolter le vote des nostalgiques de son ex-mari, suscite des critiques dans le pays. Au milieu de ces deux monstres de la politique se trouve Philip, rappeur, diplômé en sciences politiques, à la recherche du rôle qui, malgré tout, rendra ses parents fiers. Il est l'un des quinze enfants que Charles Taylor a eu « avec peut-être six ou sept femmes » et se considère aujourd'hui comme le chef du clan, avec la mission de laver la réputation du nom Taylor.
 
Le 26 juillet 1996, Charles Taylor et Jewel Howard se marient. Philip, leur fils, a 13 ans à ce moment-là. © François Harispe/AFP
 
Il veut reprendre la place du père
 
« Je suis le seul sur qui mon père peut compter. Il faut que je prenne sa place », dit celui qui, pendant une brève période au Liberia dans la brousse avec les forces rebelles, aurait pris une balle pour protéger son père. « C'était quelqu'un qui ne montrait jamais sa peur. Je voulais être comme lui », dit-il. Rien n'est conventionnel dans la vie de Philip. Qui parle de ces parents avec admiration. Mais ne peut s'empêcher de laisser échapper, ici et là, un peu de cette colère qui n'est jamais très loin de la surface.
 
Philip Taylor : une enfance difficile
 
Philip a 13 ans, en 1997, quand ses parents se marient. Pour l'occasion, Charles offre à Jewel une Mercedes. Le champagne coule à flots, mais comme son père ne boit pas d'alcool, ses laquais remplissent sa flûte de 7-Up. Père et fils portent des ensembles « style Mobutu » fabriqués à Abidjan. Le jeune est fou de joie. « Quand on est petit, on veut tellement que nos parents soient ensemble », dit-il, en évoquant ce moment de bonheur dans une enfance marquée par la solitude. Sa vie, jusque-là, a été un véritable méli-mélo géographique. En 1985, Jewel laisse le bambin à sa tante pour rejoindre Charles aux États-Unis. Philip vivra sept ans en Côte d'Ivoire et au Sénégal, avant de la rejoindre enfin au début des années 90. Son père était alors de retour au Liberia, engagé dans la première partie de la guerre civile. « Ma mère était folle de mon père », dit Philip. « Je n'ai pas grandi avec elle. Comme enfant, on se sent puni. »
 
L'académie militaire avant le gangsta rap
 
La réunification avec sa mère ne dure pas longtemps. À la demande de papa, Philip se fait imposer une éducation militaire stricte qui le mène dans des écoles situées en Virginie et en Pennsylvanie. « L'académie, c'était se lever à 5 heures du matin et faire des formations militaires. Mon père pensait que c'était important. Mais ça ne me correspondait pas très bien », dit Philip. Aux États-Unis, il rencontre Tarr Harris, le fils d'une amie de sa mère. C'est lui qui l'initie au gangsta rap, une passion qui ne l'a jamais quittée depuis. « La musique est devenue ma thérapie, un de mes meilleurs outils. Quand on écrit et qu'on chante, on évacue. Avec la vie que j'ai eue, ça m'aide encore maintenant. »
 
Retour au Liberia puis séjour en Inde
 
Mais sa colère devient difficile à contrôler lorsqu'il rentre au Liberia en 2003, année où, sous la pression internationale, son père est forcé de démissionner comme président et de s'exiler au Nigeria. Ayant vécu jusqu'ici dans l'anonymat, Philip se retrouve au cœur de la tempête. Attaqué par les critiques de son père, il se défend bec et ongles. « J'ai un sale caractère. Je m'engageais toujours dans des bagarres », dit-il. « Je voulais défendre ma famille. » Incapable de garder la concentration, il sombre pendant cinq ans dans l'anxiété. Le problème s'intensifie en 2005, lorsqu'il part à Delhi, en Inde, pour poursuivre ses études. L'expérience est comme un mauvais délire. « Je voyais des statues de Ganesh et des enfants qui priaient devant les cobras. J'avais peur. Mon homme-esprit avait un problème car je trouvais ça perturbant », dit-il. Ses mots ont une étrange résonance, vu les images cauchemardesques sorties du Liberia pendant les deux guerres civiles : des soldats drogués, souvent des enfants, certains vêtus en robes de mariée ou portant perruques, tuant avec une totale impunité dans un conflit en grande partie cultivé par son père.
Jewel Howard-Taylor. © DR
 
Discret, Philip garde le contact avec son père…
 
Aujourd'hui, à la différence de son flamboyant paternel, Philip préfère garder un profil bas derrière les hauts murs de sa résidence, située dans la capitale, Monrovia. Ce matin même, son père l'a appelé de sa prison anglaise pour le conseiller dans la maîtrise de soi. « Il m'a rappelé de garder le focus. Il m'a dit : Sois toujours calme, ne perds pas ton sang-froid, analyse la situation », raconte Philip. Il se peut que Charles Taylor ait été un architecte du chaos à travers les frontières de l'Afrique de l'Ouest, mais de toute évidence, il se la joue décontracté ces jours-ci. « Il fait beaucoup d'exercice, joue au tennis et lit énormément, dit son fils. Quand je lui parle, c'est comme s'il était dans un hôtel six étoiles. »
 
… en attendant d'entrer dans l'arène
 
Il semble, enfin, que les conseils de Charles ne soient pas tombés dans l'oreille d'un sourd. Philip planifie calmement sa carrière : il envisage des études maritimes au Ghana ou en Suède, avant de se lancer en politique. En attendant, il dédie tout son temps libre au gangsta rap sous le pseudonyme de « Bentman the Don ». Politique et gangsta rap – deux passions convenant étrangement au fils d'un ancien président surnommé le Al Capone de l'Afrique de l'Ouest, notamment par Alan White, un ancien haut enquêteur de l'ONU. En 2013, canalisant la frustration du peuple, Philip et cinq autres artistes libériens se sont réunis pour créer le « Pot Boiling Remix ». Cette chanson de hipco (le hip-hop à saveur libérienne, chanté en patois local) a fait fureur dans un pays qui était encore à se remettre de quatorze ans de guerre. Qui se noie dans l'aide étrangère – des milliards de dollars depuis la fin de la guerre en 2003 –, mais qui reste un des pays les plus pauvres sur terre.
 
Révolté contre « l'injustice » subie par son père…
 
Dans la vidéo, Philip se distingue avec ses allures de prince hériter de la politique gangsta. « Even the leadership did some D.I.R.T./ But only Charles Taylor in the Hague ICC », rappe-t-il, soulignant que, même si le gouvernement actuel inclut des gens qui ont eu une main dans la guerre, ce n'est que son père qui a été traduit en justice... et ceci pour des crimes au Sierra Leone.
 
En 2009, six ans après la fin de la guerre, la commission Vérité et réconciliation du Liberia a nommé cinquante personnes qui devraient être interdites d'exercer une fonction publique pendant les trente prochaines années. Une liste qui inclut la présidente actuelle Ellen Johnson Sirleaf, qui a avoué à la commission son soutien financier pour Charles Taylor à l'époque de l'invasion du Liberia. Dans les élections en cours, le seigneur de guerre Prince Johnson, qui a mandaté l'exécution de l'ex-président Samuel Doe en 1990, s'est présenté comme candidat présidentiel. En gros, les recommandations de la commission ont été ignorées.
 
… qu'il voit comme un combattant de la liberté
 
Fidèle, Philip continue de voir son père comme un combattant de la liberté. « Il a lutté pour la révolution », dit-il. « Le Liberia était hors de contrôle. C'était frère contre frère. Tout cela a commencé parce qu'il y avait certains groupes qui bénéficiaient du système et d'autres qui souffraient. » Philip voit l'arrestation de son père, alors exilé au Nigeria, comme une trahison. C'est le président nigérian de l'époque, Olusegun Obasanjo, qui l'a confié au tribunal pour la Sierra Leone. Le jour où son père a été condamné à La Haye en 2013, première condamnation d'un ancien chef d'État depuis Nuremberg, Philip a eu envie « d'étrangler quelqu'un ». Il admet, du reste, qu'à titre de « parrain », son père ait pris le blâme pour les atrocités commises pendant les deux guerres au Liberia. « Ça a complètement dérapé », dit-il. « Mon père, il n'a pas découpé des gens en morceaux, il n'a pas violé. Mais il porte l'entière responsabilité. » Cet aveu, inattendu, Philip va le contredire plusieurs fois pendant l'entretien. Mais comme il le reconnaît lui-même, être le fils de Charles Taylor n'a rien de simple.
 
Et la connexion George Weah-Jewel Howard-Taylor ?
 
Nombreux sont ceux qui ont été aveuglés par le mélange hypnotique d'intelligence, de charisme fou et d'ambition impitoyable de Charles Taylor. Même aujourd'hui, une quantité surprenante de Libériens témoignent encore de l'affection pour leur ancien président, qui est arrivé au pouvoir en 1997 avec le slogan « Il a tué ma mère, il a tué mon père. Je vote pour lui. » Pour les femmes de Charles Taylor, tomber amoureuse, c'est pour la vie. « Même à ce jour, ma maman l'aime », affirme Philip. « Les femmes avec qui mon père a des relations, il les garde pour toujours. » Jewel aussi lui est restée politiquement fidèle. Lors de la campagne électorale en septembre, dans le comté de Bong, ancien bastion des forces rebelles de Charles Taylor, elle a parlé de remettre « l'agenda » de son ancien mari « sur la table ». Mots qu'elle a rétractés par la suite. Mais il était déjà trop tard. Le décor avait été planté dès janvier, lorsque Charles Taylor s'est adressé à ses fidèles par téléphone depuis sa cellule. Se qualifiant « d'agneau sacrifié », l'ancien président leur a commandé : « Retournez à la base et tout ira bien. »
 
L'affiche officielle du ticket présidentiel George Weah-Jewel Howard-Taylor. © DR
 
Controverses et consorts
 
La controverse a pris de l'ampleur lorsque George Weah, le coéquipier de Jewel, a été accusé d'avoir parlé avec Charles Taylor. Allégation qu'il a niée férocement, avant d'avouer avoir en effet accepté le coup de fil. « Comme j'aurais pris un appel de n'importe qui d'autre », a-t-il prétendu à l'époque. Même si son retour semble être une impossibilité diplomatique, le simple soupçon que Charles Taylor soit encore en train de tirer des ficelles peut être vu comme perturbant. Pour les victimes de la guerre, l'alliance entre Weah et Howard-Taylor semble encourager l'étrange culture d'impunité qui existe au Liberia envers ceux qui sont à la racine d'un conflit encore frais dans les mémoires. En octobre, Weah et Howard-Taylor ont gagné le premier tour des élections avec 38,4 % du vote. À la suite des allégations de fraude, le second tour de ces élections déjà controversées a été reporté par la Cour suprême pour finalement devoir avoir lieu ce 26 décembre.
 
L'arrestation de Charles Taylor, un complot international ?
 
Il y a, au Liberia, l'idée assez répandue que l'arrestation de Charles Taylor fut le fruit d'un complot international. C'est certainement le point de vu de son fils. Mais il faut signaler ici que c'est l'ancien président du Sierra Leone, Ahmad Tejan Kabbah, qui a lancé la demande auprès de l'ONU pour un tribunal pour crimes de guerre. Néanmoins, il reste des points d'interrogation, surtout concernant l'évasion de Charles Taylor d'une prison de Massachusetts en 1985, où il avait été détenu à la suite d'un ordre d'extradition du président libérien Samuel Doe, qui l'avait accusé d'avoir volé un million de dollars à l'État. À La Haye, Charles Taylor a raconté qu'il était sorti de sa cellule par des draps attachés aux barreaux, prétendant qu'on l'avait laissé partir. Comme beaucoup de Libériens, Philip pense qu'il a été libéré afin de faciliter les plans américains pour un changement de régime au Liberia. « Il ne serait jamais sorti de ce pénitencier si les Américains n'avaient pas voulu », dit-il.
 
Charles Taylor en janvier 2013 devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone à Leidschendam, aux Pays-Bas. © PETER DEJONG / POOL / AFP
 
Charles Taylor, un informateur du renseignement américain ?
 
En 2012, le Boston Globe a révélé que Charles Taylor avait travaillé pour les services d'intelligence américains comme informateur. L'article était basé sur les résultats d'une demande d'accès à l'information à la Defence Intelligence Agency, qui a démontré l'existence de 48 documents sur les relations entre les deux parties. Mais le journal a été obligé par la suite de publier une rétractation, précisant que les documents secrets n'avaient pas été libérés ni lus. Charles Taylor a toujours nié ces liens. Mais Philip n'est pas convaincu. « Il l'ont nourri et ils l'ont connecté », dit-il, faisant allusion au téléphone satellite que les Américains auraient donné à son père pendant l'invasion, utilisé pour des communications avec Washington DC et la BBC. Une affaire que Colin M. Waugh a documentée dans son livre Charles Taylor and Liberia: Ambition and Atrocity in Africa's Lone Star State.
 
Tout cela fait dire à Philip que la démocratie est une mascarade. Un concept « chimérique et déformé ». Le monde occidental, dit-il, est peuplé d'hypocrites. « Ils nous pointent du doigt, mais ils font pire. Ils nous laissent croire qu'on a une option, mais tout reste pareil. » Passée cette tirade, il regrette toutefois que son père ait choisi de ne pas rendre visite à l'ancien président américain Bill Clinton en 1998, une décision qui a laissé le pays dans un désert diplomatique. « Il avait besoin des Américains. S'il y était allé, il serait peut-être encore au Liberia », dit-il. 
 
Des ambitions politiques ?
 
Les élections ont été présentées comme un test pour un pays qui est encore à consolider une fragile situation de paix. Ce serait le premier transfert démocratique du pouvoir au Liberia depuis plus de sept décennies. À travers toute cette incertitude, l'héritage de Charles Taylor plane sur le pays. Et sur Philip. « On est semblables dans notre caractère », dit-il. « Mon père était quelqu'un de très intuitif. Il pouvait voir à l'avenir. Je pense des fois que moi aussi, je suis capable de faire ça. C'est juste que j'ai une autre façon de l'exprimer. » Enfin, il aimerait aussi jouer un rôle dans le destin de son pays. « Je crois que mon père voulait que je sois comme lui. Mais il voulait que je comprenne tout à ma façon. » « La politique, je l'ai dans le sang », conclut-il.

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