NewAstv, plus qu'un médium, un compagnon
New AsTV: Une bonne communication grâce au professionnalisme d'une équipe
New AsTV: Vous y êtes, ne naviguez plus
New AsTV pour mieux communiquer en diplomatie
New AsTV: Savourez votre plaisir à communiquer
New AsTV: Ne vous en laissez pas compter
New AsTV: Vous êtes au cœur de l'événement
New AsTV, et la coopération bilatérale devient facteur de développement des peuples
New AsTV: Notre concept, la communication en partage
New AsTV: Partenaire au développement culturel africain

Ce Cameroun que Paul Biya veut continuer à présider


Ce Cameroun que Paul Biya veut continuer à présider
Le pays est économiquement, politiquement et militairement sous pression. | PHOTO: AFP/MARCO LONGARI
Alors que les turbulences secouent la présidentielle, où en est vraiment le Cameroun, économiquement et politiquement ? Éléments de réponse.
 
Alors que le Cameroun avait lancé en même temps plusieurs projets d'infrastructures pendant le dernier mandat de Paul Biya, force est de constater que la situation est loin d'être reluisante. Locomotive des pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), le Cameroun peine à subvenir à ses besoins. Ce, malgré la diversité de son économie, contrairement à ses voisins qui n'ont pour principales sources de revenus que le pétrole. La croissance économique au Cameroun atteindra seulement 4 % en 2018, selon le FMI. Pourtant, le pays est engagé sur plusieurs fronts infrastructurels. À côté de la construction des «  grands projets » (barrages, autoroutes, centrale à gaz, etc.) lancée au début des années 2010, année de la fin du cinquième et du début du sixième mandat de Paul Biya à la tête du pays, se sont ajoutées la construction et la réhabilitation des stades de football. De quoi favoriser la désignation du pays comme hôte de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019. Cela dit, le pays vit sous perfusion du Fonds monétaire international (FMI) via la facilité élargie de crédits, accordée en juin 2017.
 
Parallèlement, il doit gérer plusieurs foyers de guerre qui se sont allumés. La menace Boko Haram depuis 2013 dans l'Extrême-Nord, les incursions des milices armées le long de la frontière avec la République centrafricaine à l'est, mais surtout la crise sociopolitique dans le nord-ouest et le sud-ouest du pays, muée en «  guerre  » entre des séparatistes anglophones et l'armée. Ce tableau représente les grands défis économiques pour le candidat qui sera déclaré élu d'ici le 22 octobre prochain, à l'issue des résultats de l'élection présidentielle du 7 octobre dernier.
 
Des chantiers importants piétinent
 
Ces dernières années, le président Paul Biya a rarement participé au sommet de chefs d'État. Mais, les 3 et 4 septembre derniers, le président camerounais a fait le déplacement de Pékin, en Chine, pour participer au 3e sommet du Forum de la coopération Chine-Afrique (FOCAC). Entre autres objectifs : demander de l'aide à la Chine. Dans son message, Paul Biya a sollicité les appuis de la Chine pour financer, «  à brève échéance  », trois projets autoroutiers en cours d'exécution au Cameroun depuis plus de cinq ans : Yaoundé-Douala, Yaoundé-Nsimalen, Edéa-Kribi. Par ailleurs, le président Biya a, au nom de la «  forte amitié sino-camerounaise  », sollicité l'annulation de la dette du Cameroun vis-à-vis de la Chine. Demande à laquelle la Chine a accédé en partie. 
Il faut dire que l'économie du Cameroun est plombée par la construction au même moment de plusieurs infrastructures dans les domaines de l'eau et de l'énergie, avec les barrages hydro-électriques de Memve'ele (211 Mw), de Mekin (15 Mw), celui de Lom-Pangar, de la Sanaga, de Nachtigal et de Bini à Warak (75 Mw). Toutes en chantier dont certaines en cours de finition. Ainsi de la centrale à gaz de Logbaba à Douala.
 
Quand le tapis rouge du président est nettoyé avant son arrivée... Entre pompe officielle et réalités du terrain. © AFP/ALEXIS HUGUET
 
Les financements pour parachever certains de ces chantiers ont été bouclés au forceps. C'est notamment le cas du barrage de Lom-Pangar dans la région de l'Est. Le chantier de l'infrastructure de 30 MW dans la région de l'Est piétine depuis la pose de la première pierre effectuée par le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Adesina Akinwumi, le 16 juillet 2017. Un an plus tard, il a fallu une deuxième cérémonie protocolaire de « lancement des travaux » par le ministre camerounais en charge de l'Énergie pour voir véritablement les travaux débuter. « Le président de la République a autorisé à titre exceptionnel un déblocage de 4 milliards de FCFA... Au même moment, la BAD a également procédé à des déblocages à son niveau. Toutes les ressources sont mobilisées pour que ce chantier soit conduit et livré dans un délai de 32 mois », a précisé le ministre Gaston Eloundou Essomba.
 
Malgré quelques améliorations... 
 
Selon les chiffres du ministère de l'Eau et de l'Énergie, dans le secteur de la distribution d'eau potable, une augmentation de 31 % a été enregistrée, soit 731 080 m3/jour en 2017 contre 498 936 m3/jour en 2011. Tandis que, s'agissant de la production de l'énergie, on note – toujours selon notre source – une amélioration de l'ordre de 60 %. Soit une offre énergétique de 1 442 Mw en 2018 (pour 1,2 million d'abonnés) contre 900 Mw en 2011 (pour 800 000 abonnés). Même si pour Emmanuel Wafo, industriel et président de l'Association camerounaise des professionnels de la plasturgie, il y a beaucoup de gâchis dans ces projets. «  On estime qu'il y a à peu près 30 % de l'énergie produite qui est perdue pendant le transport. Il est souhaitable que l'État donne rapidement les moyens à la Société nationale de transport de l'électricité (Sonatrel) afin d'optimiser toute cette production. »
 
Idem pour d'autres projets routiers en cours. Outre les autoroutes suscitées, un second pont sur le Wouri à Douala, capitale économique du Cameroun, a été construit. Pour André Siaka, président-directeur général de Routd'Af, une entreprise spécialisée dans la construction des routes, «  sur beaucoup de chantiers sur lesquels nous sommes, les études ne sont déjà pas bien faites. Puis, l'État peine à respecter son cahier des charges, et à payer dans les temps. Autant de choses qui occasionnent les retards dans la réalisation des projets d'infrastructures  ». Des projets qui sont ainsi lancés par dizaines et pour lesquels les Camerounais subissent les affres de la crise économique actuelle, née de la chute depuis deux ans du prix du baril du pétrole.
 
... la corruption perdure et favorise le maintien de l'informel
 
Il faut dire qu'au-delà de la disponibilité des fonds, le système d'attribution des marchés publics au Cameroun est à refaire, tant la corruption y a fait son lit. « Les marchés sont généralement vendus aux entreprises qui n'ont ni expertise ni équipements et encore moins un fonds de roulement », regrette un promoteur de PME local. Occasion aussi de regretter le difficile accès au financement des vraies PME au niveau des banques commerciales. « L'économie camerounaise est pourtant soutenue par ces PME qui représentent 90 % de l'entrepreneuriat du pays, mais elles restent très peu organisées et tout aussi peu financées  », assure Célestin Tawamba, président du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM). Sur ce tableau sombre, il faut rajouter la pression fiscale, de plus en plus forte.
 
Voilà qui justifie d'ailleurs la montée en puissance du secteur informel. « Aussitôt qu'une entreprise se met en place, le fisc se pointe. Les promoteurs n'ont même pas le temps de parachever leur mise en place. Et généralement, ce sont des taxes qui vont dans les poches de particuliers. Face à cette situation, l'on préfère de plus en plus rester dans l'informel et de garder son argent dans des tontines. Toute chose qui contribue à éloigner les Camerounais des banques au moment où le taux de bancarisation est plafonné justement à 12 % depuis bientôt une décennie », rapporte le Pr Essomba, économiste.
 
Faire avec le FMI, pour qui le Cameroun est un risque élevé...
 
Dans une correspondance datée du 9 août 2018, le ministre des Finances (Minfi) révèle que son collègue en charge de l'Économie, à travers des appels de fonds à hauteur de 695,1 milliards de FCFA, a déjà dépassé le plafond de 596 milliards de FCFA édicté par la loi de Finances 2018 de l'État du Cameroun. Ce, en violation des engagements du pays avec le FMI. Du coup, les appels de financements extérieurs sont de 102 milliards de FCFA pour le compte de l'exercice 2018. Explication : sur le plafond de 596 milliards de FCFA inscrit dans le cadrage et la loi de Finances 2018, environ 404 milliards de FCFA ont été effectivement décaissés à ce jour. Le Minfi fait connaître que «  tous les appels de fonds, à l'exception de ceux liés aux projets de la CAN 2019, ont été gelés avec effet immédiat  ». Ce gel des emprunts extérieurs est fondé sur le protocole d'accord technique signé entre le Cameroun et le FMI le 20 juin 2017.
 
Par ailleurs, dans un rapport publié, le 30 août dernier, le FMI affirme que « le Cameroun présente toujours un risque de surendettement élevé » alors que le stock de la dette publique du pays a augmenté de 5 % du PIB, depuis 2016. Le 9 juillet dernier, Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du FMI, a annoncé par voie de communiqué à l'issue d'un conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI), réuni le 6 juillet 2018 à Washington, que l'institution a approuvé un décaissement de 55,2 millions de dollars US de droits de tirage spéciaux, soit environ 77,8 millions de dollars en faveur du Cameroun. Le nouvel appui budgétaire du Fonds vient ainsi taire toutes les spéculations et supputations qui ont prospéré lors de la clôture de la mission de la 2e revue du Programme économique et financier du gouvernement appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), conclu entre le FMI et le Cameroun le 26 juin 2017, pour un montant total de 483 millions de DTS (environ 680,7 millions de dollars, soit 175 % du quota du Cameroun). En outre, l'institution de Bretton Woods estime que la croissance du pays devrait avoir ralenti à 3,2 % en 2017, principalement en raison d'une forte baisse de la production de pétrole malgré le rebond progressif des prix internationaux. Cette année, la croissance du PIB est projetée à 4,2 contre 3,2 l'année dernière et 3,7 en 2016.
 
Le parti de Paul Biya, le RDPC, ne manque pas de supporters mais une grande partie de la population passe son chemin quand une autre rejette les résultats des scrutins successifs. . © AFP/ALEXIS HUGUET
 
Voilà donc qui plante un décor morose pour un Cameroun où le panier de la ménagère souffre. Entre chantiers en cours de réalisation, plaintes des agents de l'État, menaces sécuritaires à l'Ouest et à l'Extrême-Nord qui induisent de nouvelles dépenses, mobilisation pour gérer les personnes déplacées..., le Cameroun est assailli de nombreuses priorités économiques et politiques. De quoi promettre à Paul Biya ou à son quasi improbable successeur un mandat loin d'être de tout repos. 

 Commentaires

LIRE AUSSI...

« Au Tchad, le discours sécuritaire réduit au silence toute voix dissidente »

« Au Tchad, le discours sécuritaire réduit au silence toute voix dissidente »
Ven 03 Mai 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Selon Amnesty International, le droit de manifester fait l’objet d’une interdiction totale et systématique au pays d’Idriss Déby.   Tribune. Les Tchadiens arrêtés jeudi 25 avril lors d’une manifestation interdite contre la vie chère... Lire la suite >

Bénin - législatives : « Le chef de l'État en ressortira forcément affaibli »

Bénin - législatives : « Le chef de l'État en ressortira forcément affaibli »
Dim 28 Avr 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

DÉCRYPTAGE. Que se passe-t-il donc au Bénin qui justifie l'absence de l'opposition aux élections législatives de ce dimanche 28 avril  ? Éléments de réponse avec Mathias Hounkpe, de l'Open Society Initiative for West Africa.   Le... Lire la suite >

Le cauchemar de l'inflation hante

Le cauchemar de l'inflation hante
Lun 22 Avr 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Economie

Le cauchemar de l'inflation est de retour au Zimbabwe. Malgré la suppression de la parité fixe entre la pseudo-monnaie locale et le dollar américain, les prix n'en finissent plus de grimper, réduisant à néant les promesses de sortie de crise du gouvernement.   Dans... Lire la suite >

L'ex-président de la Cour suprême du Nigeria fait appel de sa condamnation

L'ex-président de la Cour suprême du Nigeria fait appel de sa condamnation
Lun 22 Avr 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Autres Actus

L'ancien président de la Cour suprême du Nigeria a fait appel de sa condamnation à dix ans de suspension de toute fonction publique pour corruption, ont déclaré vendredi ses avocats.   Walter Onnoghen, qui était le plus haut magistrat du pays,... Lire la suite >

Libye: la communauté internationale divisée, des roquettes sur la capitale

Libye: la communauté internationale divisée, des roquettes sur la capitale
Jeu 18 Avr 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Autres Actus

La communauté internationale reste mercredi divisée sur l'offensive lancée par le maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli, capitale libyenne et siège du gouvernement d'union (GNA) ciblée mardi soir par des tirs de roquettes qui ont fait six nouveaux morts.   Soumis... Lire la suite >

« Le massacre d’Ogossagou est la conséquence de la perte de contrôle de l’Etat malien sur les milices »

« Le massacre d’Ogossagou est la conséquence de la perte de contrôle de l’Etat malien sur les milices »
Jeu 18 Avr 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

L’universitaire Youssouf T. Sangaré analyse la situation sécuritaire du Mali et la montée en puissance d’un islam politique.   Tribune. Le 23 mars, plus de 160 habitants du village d’Ogossagou, essentiellement des Peuls, furent massacrés.... Lire la suite >

Le Nigeria, principale porte d’entrée de faux médicaments sur le continent

Le Nigeria, principale porte d’entrée de faux médicaments sur le continent
Jeu 11 Avr 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Société

« CARNET DE SANTÉ ». En Afrique, ce commerce illicite serait à l’origine de plus 100 000 décès par an, selon l’Organisation mondiale de la santé.   La nuit tombe sur Lagos. C’est l’heure où l’Obalende... Lire la suite >

Libye : derrière la bataille de Tripoli, des influences étrangères ?

Libye : derrière la bataille de Tripoli, des influences étrangères ?
Jeu 11 Avr 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

Alors que l'offensive du maréchal Haftar vers Tripoli se poursuit, plusieurs acteurs de la communauté internationale continuent à avancer leurs pions. Par Patrick Forestier   Le maréchal Khalifa Haftar pourra-t-il gagner la bataille de Tripoli ? Ou bien... Lire la suite >

Les Maliens en colère

Les Maliens en colère
Lun 08 Avr 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

REPORTAGE. Après les habitants du cercle de Bandiagara, plus de 10 000 personnes ont manifesté vendredi leur colère contre « l'effondrement de l'État ».   Ils étaient des milliers, femmes, hommes, enfants, vieillards, des Maliens... Lire la suite >

Guinée : l’opposition coalisée contre un troisième mandat du président Alpha Condé

Guinée : l’opposition coalisée contre un troisième mandat du président Alpha Condé
Lun 08 Avr 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Politique

Le chef de l’Etat, dont le deuxième quinquennat s’achève en 2020, a souvent contesté la pertinence de la limitation du nombre de mandats sur le continent.   Les principaux partis d’opposition de Guinée, des associations de la société... Lire la suite >

Des hôpitaux nigérians emprisonnent les femmes incapables de payer leurs frais de maternité

Des hôpitaux nigérians emprisonnent les femmes incapables de payer leurs frais de maternité
Jeu 04 Avr 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Société

On estime que chaque année, plusieurs milliers de personnes sont ainsi détenues au Nigeria.   En décembre 2014, Folake Oduyoye est morte à l'hôpital universitaire de Lagos, la plus grande ville du Nigeria. Hospitalisée en août pour accoucher... Lire la suite >

Le cas de M. Atangana, détenu pendant dix-sept ans au Cameroun, inspire les députés français

Le cas de M. Atangana, détenu pendant dix-sept ans au Cameroun, inspire les députés français
Jeu 04 Avr 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Une réunion s’est tenue à l’Assemblée pour réfléchir aux moyens d’offrir une meilleure protection aux Français emprisonnés à l’étranger.   C’est le début d’une revanche sur l’histoire... Lire la suite >

« Faire la paix au Mali : les limites de l’acharnement contre-terroriste »

« Faire la paix au Mali : les limites de l’acharnement contre-terroriste »
Sam 30 Mar 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

« Le Monde Afrique » a décidé de publier l’un des articles de la revue « Afrique contemporaine » consacrée au Mali qui ne verra pas le jour. La publication du dossier a été suspendue par l’AFD, son organisme de tutelle.   Sur... Lire la suite >

Algérie : les clés pour comprendre l'intervention du patron de l'armée

Algérie : les clés pour comprendre l'intervention du patron de l'armée
Sam 30 Mar 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

DÉCRYPTAGE. Tout ce qu'il faut saisir du sens de l'appel par le général Gaïd Salah de l'application de l'article 102 de la Constitution, qui prévoit « l'empêchement » du chef de l'État pour « cause de maladie ... Lire la suite >

L’opposition togolaise affaiblie par ses querelles internes

L’opposition togolaise affaiblie par ses querelles internes
Mar 26 Mar 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Après le boycottage des législatives de décembre 2018, sept des quatorze partis de la coalition ont claqué la porte, dont plusieurs poids lourds politiques.   « Nous avons marché durant des mois sous un soleil chaud et parfois sous la pluie, espérant... Lire la suite >

Mali : les écoliers, ces autres victimes de la guerre

Mali : les écoliers, ces autres victimes de la guerre
Mar 26 Mar 2019 | Source : FRED DUFOUR / AFP ... | dans Société

À cause de la situation qui prévaut actuellement au Mali, près de mille écoles sont fermées. De quoi impacter gravement l'éducation de nombreux enfants.   L'engrenage de ce qui ressemble désormais à une guerre civile a coûté... Lire la suite >

Vidéo à ne pas rater

Election au PDCI-RDA/ L?appel de Dimbokro
Ven 22 Déc 2023 | dans: Objectif Développement

Nos Partenaires

NOUS SUIVRE

Qui Sommes-Nous?

New AsTV Le développement par la coopération   Servir de canal numérique au développement de l'Afrique par la coopération. Telle est la vision de New AsTV. De fait, nous nous sommes laissés guider par les relations que l'Afrique...

Lire plus

Contacts

Newsletter

FLASH INFOS