NewAstv, plus qu'un médium, un compagnon
New AsTV: Une bonne communication grâce au professionnalisme d'une équipe
New AsTV: Vous y êtes, ne naviguez plus
New AsTV pour mieux communiquer en diplomatie
New AsTV: Savourez votre plaisir à communiquer
New AsTV: Ne vous en laissez pas compter
New AsTV: Vous êtes au cœur de l'événement
New AsTV, et la coopération bilatérale devient facteur de développement des peuples
New AsTV: Notre concept, la communication en partage
New AsTV: Partenaire au développement culturel africain

Marie-Cécile Zinsou : “Interroger la légitimité de la France à garder ces objets”


Marie-Cécile Zinsou : “Interroger la légitimité de la France à garder ces objets”
Marie-Cécile Zinsou, Lagos, 2015. | PHOTO: Antoine Temp / Photo Antoine Temp
ENTRETIEN. La France vient de refuser de restituer au Bénin des œuvres d'art acquises pendant la colonisation. La directrice de la Fondation Zinsou réagit.
 
On s'attendait à la voir du côté des débatteurs ce lundi après-midi en plein cœur du pavillon Afrique au Salon du livre de Paris. Mais c'est bien dans le public que Marie-Cécile Zinsou s'était tranquillement assise. Cheveux tirés en arrière par un joli bandeau noir, sourire au lèvres, l'attention totale. Normal, ça discute passionnément d'art contemporain. Sa raison de vivre. La fondatrice de la Fondation Zinsou s'est très peu exprimée dans les médias internationaux depuis l'officialisation de la demande du Bénin de récupérer ses objets d'art dits anciens pillés par la France durant la colonisation. La jeune femme de 34 ans installée à Cotonou préfère donner la primeur de ses propos à la presse locale, et réagit bien efficacement sur les réseaux sociaux. Mais la passion pour l'art brûle trop en elle pour garder le silence face au flux d'informations, de réactions, de campagnes et de contre-campagnes. D'échange en échange, Marie-Cécile Zinsou finit par nous donner quelques pistes de réflexion sur ce débat décisif.
 
 De quels objets anciens s'agit-il ? Il faut remonter en novembre 1892 à la chute du royaume d'Abome. Parmi les butins de guerre des vainqueurs menés par le général Alfred Dodds figurent des "trônes royaux, des récades (sceptres royaux), les portes sacrées du palais d'Abomey, des statues anthropomorphes, la statue du dieu Gou, des statues représentant les rois Glèlè et Gbèhanzin et bien d'autres. L'ambassadeur de la délégation du Bénin pour l'Unesco, Irénée Zevounou, estime que "4 500 à 6 000 objets sont en France, y compris dans les collections privées". Mais ces chiffres n'ont pas été à ce jour authentifiés et il n'existe pas de liste précise dans la demande officielle du Bénin.
 
La plupart de ces pièces sont actuellement préservées dans les collections du musée du Quai-Branly à Paris.
Après une annonce fracassante le 27 juillet 2016, le Bénin a fait une demande officielle en septembre de la même année au Quai d'Orsay. Mi-mars, les ministres des Affaires étrangères et de la Culture se sont rendus à Paris, surtout après le refus de la France. Mais le pays de Patrice Talon n'est pas le premier pays africain au sud du Sahara à faire cette demande. Le Nigeria voisin, qui fut un temps en partie béninois, réclame depuis de nombreuses années le retour des bronzes pillés par l'armée britannique en février 1897.
 
La convention de l'Unesco de 1970, dont la France est signataire, mais pas le Bénin, n'est pas rétroactive : elle ne s'applique que pour les transferts d'objets qui ont eu lieu après 1970. 
 
Le Point Afrique : Comment avez-vous appris la nouvelle du refus de la France de rendre au Bénin les objets dits “anciens” ?
 
Marie-Cécile Zinsou : C'est par courrier que j'ai appris cette nouvelle. En effet, j'ai eu accès aux deux lettres. Celle qu'avait envoyée le ministre béninois des Affaires étrangères à son homologue français (Jean-Marc Ayrault, NDLR) et la réponse de ce dernier. Dans cette lettre officielle, le Bénin a fait une demande qui me semble “légère” pour un sujet que je juge sérieux. En conséquence, le gouvernement a reçu une réponse tout aussi "légère" de la part de la France.
 
Vous savez, on rentre dans un débat qui est essentiel. Car la restitution des objets issus de l'ancien royaume de Danhomè (Dahomey en français) et passés dans le giron de la France à la fin du XIXe siècle lors de la conquête du pays pose la question de l'Histoire. Aujourd'hui, plusieurs sont exposés dans les musées en France, notamment au Quai-Branly. Malheureusement, c'est une page de l'Histoire qui n'est pas regardée franchement. Ni du côté africain ni du côté européen. Fondamentalement, il ne s'agit pas pour le Bénin de récupérer tous les objets dahoméens qui sont en France. La plupart y sont de manière parfaitement légale.
 
De quelle Histoire parle-t-on dans ce débat ?
 
Dans ce cas précis, il s'agit de l'histoire de la colonisation française. C'est une période sur laquelle on n'a pas le droit de poser de question. Et bien souvent qu'on regarde encore avec honte. Tant que ces objets seront dans les collections françaises sans que soit posée la question de leur origine, cela constituera un problème pour la France.
 
Alors dites-nous, finalement, la demande du Bénin est légitime ou pas ?
 
Pour ma part, il me semble raisonnable d'interroger la légitimité de la France à garder ces objets sur son territoire. Aujourd'hui, le Bénin a donc parfaitement le droit de demander des objets qui ont été volés par le général Alfred Dodds, qui a conquis le Dahomey pour la France à la fin du XIXe siècle.
 
Maintenant, au cœur de ce débat, il y a un amalgame permanent.
 
Quel est cet amalgame ?
 
Finalement on se retrouve avec un sujet limité à la question de savoir si le Bénin est capable ou pas de "correctement" conserver ses œuvres. Cette question est méprisante, mais surtout elle est inutile.
 
Selon vous, quels doivent être les termes du débat ?
 
La vraie question à se poser est de savoir à qui appartient ce patrimoine détenu aujourd'hui dans les collections françaises. Je pense que la réponse est fondamentalement dahoméenne.
 
Je pense que ce patrimoine nous appartient. Mais il y a des lois. En France, les dons aux collections des musées nationaux sont inaliénables. Certaines de ces lois s'appuient sur les conventions de l'Unesco, des textes internationaux sur les butins de guerre et les spoliations qui sont postérieurs au pillage du Bénin (la première convention date de 1899) et ne sont pas rétroactifs.
 
Donc, ce cadre juridique est loin de permettre au Bénin de récupérer ses objets anciens. Et ça, c'est injuste.
 
Pouvez-vous nous expliquer la notion "d'inaliénabilité" invoquée par la France pour garder ses biens ?
 
En fait, ce principe est formulé à l'article 3111-1 du Code général de la propriété des personnes publiques dans les termes suivants : "Les biens des personnes publiques qui relèvent du domaine public sont inaliénables et imprescriptibles." Plus spécifiquement, la loi du 4 janvier 2002, codifiée à l'article 451-5 du Code du patrimoine, affirme que "les biens constituant les collections des musées de France appartenant à une personne publique font partie de leur domaine public et sont, à ce titre, inaliénables". Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'à partir du moment où un objet entre dans les collections nationales françaises, il entre dans l'histoire du pays, et donc il ne peut plus jamais en sortir.
 
Mais encore faut-il savoir comment ces objets anciens sont entrés dans ce patrimoine. Certains de ces objets sont clairement entrés dans des conditions qui sont douteuses. Je crois donc qu'il faut être capable de prendre du recul et de regarder les choses en face.
 
Aujourd'hui, évidemment, ce débat crée toute sorte de folies et de réactions, mais il y a une loi et il faut d'abord changer cette loi.
 
Mais si la France ne fait rien, une pétition ou le recours à la pression peuvent-ils faire aboutir la demande du Bénin ?
 
Non. À mon avis, c'est un dialogue diplomatique, un dialogue politique et un dialogue culturel qui doivent être engagés. En attendant, ces objets peuvent voyager et ils l'ont déjà fait par le passé.
 
Souvenez-vous, en 2006, le musée du Quai-Branly, sous l'impulsion des présidents Jacques Chirac et Boni Yayi, avait prêté à la Fondation Zinsou des objets de la collection des Régalias (ensemble des symboles matériels du pouvoir royal). Résultat : nous avons eu plus de 275 000 visiteurs en trois mois. Donc la coopération muséale fonctionne entre nos deux pays. Les États peuvent renforcer ce type de coopération en attendant de trouver des solutions politiques et juridiques.
 
Maintenant, que doit faire le Bénin ? Par quoi commencer ? Signer la convention de 1970 de l'Unesco ? Régler la question juridique ?
 
Il faut que les pays comme le Bénin fassent leur examen de conscience sur la façon dont ils gèrent leurs collections nationales. Nous, par exemple, au Bénin, gérons ce patrimoine de manière dramatique. Ça doit changer. Le pays peut commencer tout simplement par dresser l'inventaire des objets qui sont concernés par la demande de restitution.
 
Avez-vous une idée, à votre niveau, du nombre d'objets concernés ?
 
Non. Aucun inventaire n'a été fait. On parle de 5 000 objets, mais l'origine de ce chiffre est incertaine. Sur le site de l'Unesco et du Quai-Branly, les dons du général Dodds sont estimés à 40 objets. Il faut voir s'il y en a d'autres.
 
Cette question ne va pas se régler en cinq minutes, ni par une pétition. Il faut s'asseoir, discuter. C'est un dialogue, un travail de recherche et c'est probablement une action qui va s'inscrire dans la durée.
 
Mais je reste persuadée que c'est une vraie réflexion qu'il faut avoir aujourd'hui et maintenant. La population française y est sensible, la population béninoise y est aussi très sensibilisée. On a tous intérêt à faire un acte de grand intérêt qui honorera nos deux pays.
 
Que peut faire l'Unesco dans ce débat ?
 
C'est compliqué, parce que le Bénin n'est pas signataire de la convention de 1970. Notre pays a beaucoup de travail. Il y a une vraie question à se poser sur le patrimoine. Pour l'instant, on ne parle que des objets anciens, on ne parle pas des artistes contemporains et du fait qu'on ne les aide pas, qu'on ne leur donne pas de structures d'exposition. Je crains qu'on ne se retrouve avec les mêmes problèmatique sur le patrimoine actuel, absent des collections nationales béninoises.
 
C'est un débat qu'il faut aborder maintenant ?
 
C'est un vrai sujet parce que le monde entier s'intéresse à l'art contemporain africain. Au Bénin, nous sommes légèrement en retard dans tout ce qui est structure étatique autour de la création contemporaine. Nos artistes se font seuls ou grâce à l'appui international, mais n'ont pas de soutien intérieur et ça, c'est une situation qui doit changer.
 
Si la question des objets anciens est une question juridique et légale qui va prendre du temps et nous obliger à replonger dans notre histoire partagée avec la France – la question de la création artistique contemporaine, c'est une question de volonté immédiate. Que fait-on aujourd'hui avec notre création contemporaine ? Elle enchante le monde, et tant mieux, mais pourquoi nous privons-nous de cette création ?
 
Tout est urgent en fait…
 
Le gouvernement doit se bouger. C'est urgent. Pour l'instant, le gouvernement béninois est un mauvais élève. Ce n'est pas une critique sur l'équipe en place actuellement, c'est une question qui dure depuis l'indépendance.
 
Aujourd'hui, on peut sauver notre patrimoine, sauver notre histoire et sauver notre avenir.
 
Comment développer la coopération muséale ?
 
Pour l'exposition du Quai-Branly qui a eu lieu à la Fondation Zinsou en 2006, on nous a tout simplement donné les conditions d'exposition pour les objets. Nous avons répondu à toutes les conditions et on a reçu ces objets pendant trois mois. C'est facile ! Il faut juste se donner les moyens de le faire, et tout le monde peut le faire : les collections privées, les musées nationaux. Mais en fait, la vraie question est : qui est équipé pour et qui répond aux conditions muséologiques ? Il faut être capable de recevoir ces objets dans certaines conditions, c'est un métier, il faut apprendre. Et la preuve que c'est possible : nous avons près de 800 œuvres au musée de Ouidah qui sont dans d'excellentes conditions.

 Commentaires

LIRE AUSSI...

Mali : la menace terroriste plus présente que jamais

Mali : la menace terroriste plus présente que jamais
Mer 22 Avr 2015 | Source : lepoint.fr ... | dans Autres Actus

Une nouvelle fois, la signature de l’accord d’Alger a été repoussée du fait du refus des rebelles touareg. De quoi s'inquiéter que le chaos actuel perdure.   Rétablir l’autorité de l’État dans le nord du pays... Lire la suite >

Togo : controverse autour de ' Succes ', le système de transmission des résultats électoraux

Togo : controverse autour de ' Succes ', le système de transmission des résultats électoraux
Mer 22 Avr 2015 | Source : jeuneafrique.com ... | dans Politique

À quelques jours de la fin de la campagne pour l’élection présidentielle togolaise, les candidats se déchirent autour du système informatisé de transmission des résultats mis en place par Clément Aganahi, un expert électoral franco-béninois.... Lire la suite >

Présidentielle togolaise : autour de Fabre, l'opposition dans les starting-blocks

Présidentielle togolaise : autour de Fabre, l'opposition dans les starting-blocks
Mar 21 Avr 2015 | Source : jeuneafrique.com ... | dans Politique

Depuis 2013, Jean-Pierre Fabre apparaît comme le principal adversaire de Faure Gnassingbé. Mais saura-t-il fédérer autour de lui l'ensemble de l'opposition ?   Réputé tenace, frondeur et direct, Jean-Pierre Fabre, 62 ans, partage avec ... Lire la suite >

« Ils criaient qu’ils ne voulaient plus d’étrangers ici »

« Ils criaient qu’ils ne voulaient plus d’étrangers ici »
Mar 21 Avr 2015 | Source : lemonde.fr ... | dans Société

Dimanche matin, les habitués ne peuvent toujours pas pénétrer dans le magasin. Sur le pas de la porte, ils doivent tendre leurs bras à travers un grillage en fer, glisser quelques pièces ou un billet dans la main de Rafiq Mohammed avant de le voir revenir avec deux... Lire la suite >

La Méditerranée, fosse commune de nos lâchetés

La Méditerranée, fosse commune de nos lâchetés
Lun 20 Avr 2015 | Source : lepoint.fr ... | dans Autres Actus

Parce qu'il s'agit de la mort insupportable de milliers d'innocents, mais aussi pour leur sécurité, les démocraties européennes doivent se réveiller et réagir.   "La Méditerranée est une mer, pas un cimetière... Lire la suite >

Afrique du Sud : le gouvernement promet de punir les auteurs des violences xénophobes

Afrique du Sud : le gouvernement promet de punir les auteurs des violences xénophobes
Lun 20 Avr 2015 | Source : AFP ... | dans Société

Le gouvernement sud-africain a promis dimanche de punir les auteurs des violences xénophobes qui ont fait au moins sept morts depuis début avril, alors que le Malawi et le Zimbabwe s'apprêtaient à rapatrier certains de leurs ressortissants.   "Nous... Lire la suite >

Wikileaks / Sony : l'étonnante logique de Julian Assange

Wikileaks / Sony : l'étonnante logique de Julian Assange
Dim 19 Avr 2015 | Source : slate.fr ... | dans Economie

Mais pourquoi Wikileaks a-t-elle mis en ligne les documents internes que la Corée du nord avait volé chez Sony ? Aucun danger pour la démocratie ne semblait flagrant...   A l’heure où le Net se mobilise contre la loi sur le renseignement et les atteintes... Lire la suite >

A Kavumu, petite ville du Congo, des dizaines de petites filles se font violer

A Kavumu, petite ville du Congo, des dizaines de petites filles se font violer
Dim 19 Avr 2015 | Source : slate.fr ... | dans Société

Les sévices qu'elles subissent sont affreux. Sur place, on spécule sur les explications à donner à ces drames. Et si c'était la sorcellerie? Ou, plus prosaïquement mais tout aussi tragiquement, si les coupables étaient d'anciens soldats, ... Lire la suite >

Comprendre les origines de la guerre au Yémen

Comprendre les origines de la guerre au Yémen
Sam 18 Avr 2015 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Depuis le 26 mars, une coalition militaire menée par l'Arabie saoudite bombarde le Yémen. Elle agit à la demande du président Abd Rabbo Mansour Hadi, chassé du pays par une rébellion et réfugié à Riyad. Les rebelles houthistes, des... Lire la suite >

Burundi : les leçons mal retenues de Ouagadougou

Burundi : les leçons mal retenues de Ouagadougou
Sam 18 Avr 2015 | Source : lepoint.fr ... | dans Autres Actus

Le président Pierre Nkurunziza termine son deuxième mandat et en veut un troisième, au grand dam de nombreux Burundais.   Le week-end dernier, l'Inde a demandé à ses ressortissants de quitter le Burundi avant le 15 avril. Dans les prochains jours,... Lire la suite >

Burkina Faso : l'affaire Thomas Sankara, chronique d'un déni de justice

Burkina Faso : l'affaire Thomas Sankara, chronique d'un déni de justice
Ven 17 Avr 2015 | Source : jeuneafrique.com ... | dans Autres Actus

Alors que l'enquête vient d'être relancée par la justice militaire du Burkina, retour sur dix-huit années de blocages judiciaires autour de l'assassinat de Thomas Sankara.   Après un long déni de justice sous le régime de Blaise... Lire la suite >

L'ambassadeur de France recalé au Vatican pour cause d'homosexualité: un sommet d'hypocrisie

L'ambassadeur de France recalé au Vatican pour cause d'homosexualité: un sommet d'hypocrisie
Ven 17 Avr 2015 | Source : slate.fr ... | dans Autres Actus

L'affaire révèle les contradictions internes qui divisent aujourd’hui la «tête» de l’Eglise catholique.   Qui gouverne au Vatican? Y a-t-il encore, au-dessus du Tibre, un pilote dans l’avion? On est en droit de se poser la question... Lire la suite >

Football africain : Issa Hayatou "forever"

Football africain : Issa Hayatou
Jeu 16 Avr 2015 | Source : jeuneafrique.com ... | dans Sports

Même après vingt-huit ans de mandat, le président de la Confédération africaine de football ne cède pas un pouce de terrain. De la CAN 2017 au comité exécutif de la Fifa, aucune décision ne lui échappe.   Rien à... Lire la suite >

Boko Haram : qui sont les femmes kamikazes ?

Boko Haram : qui sont les femmes kamikazes ?
Jeu 16 Avr 2015 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Le 14 avril 2014, 276 lycéennes nigérianes étaient enlevées à Chibok par le groupe djihadiste Boko Haram déclenchant l’indignation de la communauté internationale. Un an après, malgré une riposte interrégionale lancée... Lire la suite >

Maroc : Paris va décorer le patron du contre-espionnage marocain

Maroc : Paris va décorer le patron du contre-espionnage marocain
Jeu 16 Avr 2015 | Source : mediaplusafrique ... | dans Diplomatie

Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, en visite au Maroc, a annoncé samedi que Paris décorerait prochainement le patron du contre-espionnage marocain. Ce dernier avait été visé par une plainte pour "torture" en France,... Lire la suite >

Cameroun - Lutte contre Boko Haram : l'Afrique centrale bande les muscles

Cameroun - Lutte contre Boko Haram : l'Afrique centrale bande les muscles
Jeu 16 Avr 2015 | Source : lepoint.fr ... | dans Autres Actus

C'est avec l'objectif de mettre en place une stratégie commune contre le groupe terroriste nigérian qu’une dizaine de chefs d’État se retrouve à Yaoundé ce lundi.   À en croire le ministre Issa Tchiroma Bakary, porte-parole... Lire la suite >

Vidéo à ne pas rater

Election au PDCI-RDA/ L?appel de Dimbokro
Ven 22 Déc 2023 | dans: Objectif Développement

Nos Partenaires

NOUS SUIVRE

Qui Sommes-Nous?

New AsTV Le développement par la coopération   Servir de canal numérique au développement de l'Afrique par la coopération. Telle est la vision de New AsTV. De fait, nous nous sommes laissés guider par les relations que l'Afrique...

Lire plus

Contacts

Newsletter

FLASH INFOS