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Biens culturels mal acquis : Bénin, la bataille de l'art


Biens culturels mal acquis : Bénin, la bataille de l'art
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REPORTAGE. Le pays veut se réapproprier sa culture. Malgré des dissensions intérieures et le refus de la France.
 
Un pied sort de la berline, chaussé d'une sandale ornée d'une tortue d'or. Trois femmes en boubou se jettent à terre pour le baiser. « Roi joli ! » s'écrie l'une d'elles. Elle s'impatiente : « Roi bon ! » L'homme n'est pas roi, mais prince et prétendant au trône. Quand Blaise Ahanhanzo-Glélé était ministre, les photos le montraient en costume-cravate. Ici, en son palais d'Abomey, il porte des amulettes aux chevilles, une tenue traditionnelle bleue, un bracelet en argent au bras droit rehaussé d'un lion, symbole de son aïeul le roi Glélé, et un béret noir brodé d'or. Son palais est un cube gris flanqué de statues, auquel on accède par une ruelle décorée de bas-reliefs. Il reçoit sur un canapé bordeaux et or. Sa cour, femmes et conseillers, se prosterne et reste à ses pieds. Il verse de l'eau sur le carrelage, en boit, renouvelle l'opération avec du whisky Chivas Regal. « Je suis maire d'Abomey et chef de la collectivité princière, descendant direct du roi Glélé, de la cinquième génération, commence-t-il. L'histoire du retour me pique directement. »
 
Famille royale. Blaise Ahanhanzo-Glélé reçoit entouré de sa cour dans le cube gris qui lui sert de palais. © Claire Meynial
 
Une bataille engagée entre Cotonou et Paris
 
En août 2016, le Bénin et ses familles royales ont demandé la restitution de biens culturels pillés par la France et, pour beaucoup, exposés au musée du Quai-Branly, à Paris. La démarche est appuyée par plusieurs non-Béninois au nom de principes éthiques. Louis-Georges Tin, du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), répète que « le dialogue interculturel ne saurait se fonder sur le pillage ». On évoque 5 000 pièces, mais l'inventaire reste à établir. Sindika Dokolo, collectionneur d'art congolais et mari d'Isabel Dos Santos, fille du président de l'Angola, dénonce l'idée selon laquelle « les pauvres n'auraient pas droit à la culture ». Le refus de Jean-Marc Ayrault, alors ministre des Affaires étrangères, est tombé en mars 2017 : « Les biens ont été intégrés de longue date au domaine public mobilier de l'État français. Ils sont soumis aux principes d'inaliénabilité, d'imprescriptibilité et d'insaisissabilité. Leur restitution n'est pas possible. »
 
À Cotonou, son homologue béninois Aurélien Agbénonci s'insurge : « Il y a des modalités qui permettent la restitution, le déclassement, la mise en dépôt... » Il dit vrai. En 2010, la Commission scientifique nationale des collections a déclassé des têtes maories, rendues à la Nouvelle-Zélande. Mais la France redoute un effet d'entraînement. Yves-Bernard Debie, avocat à Bruxelles, spécialisé en droit de l'art, persiste : « Le caractère inaliénable du domaine public remonte à un édit de 1566 qui visait à empêcher le roi d'en disposer. Faut-il un meilleur accès à la culture en Afrique ? Oui, et la France a de vrais devoirs, mais il faut envisager des partenariats entre musées. Si nous sommes passés, en un siècle, d'une vision paternaliste, raciste, de l'art africain à un art qui a droit de cité dans les musées, c'est grâce au Quai-Branly. C'est un mauvais procès. »
 
Statue représentant le roi Glélé en laiton de 105 cm, réalisée par l'artiste Huntondji Ganhu. Pièce réalisée avant 1889 et ayant appartenu au « trésor du roi Béhanzin ». Anciennes collections d’Achille Lemoine et à partir de 1926 de Charles Ratton. © Archives Musée Dapper, Photo Hughes Dubois
 
Trônes, statues et bijoux pillés en 1892
 
Parmi les trésors béninois figurent les portes décorées du palais du roi Glélé et une statue le représentant, mi-homme mi-lion. « La couronne pour l'intronisation de son fils, les récades (sceptres)... les Français ont tout pris. Personne à Abomey n'a jamais pu voir ça, moi-même j'ai dû aller au Quai-Branly. Si vous aviez vu, c'est très beau, lance son descendant à sa cour somnolente. Le président, Patrice Talon, dit que le monde entier paie pour voir ça et ça ne nous rapporte rien. »
 
Au Quai-Branly, la section Royaume du Dahomey conclut le parcours africain. Dans une lumière chaude, le trône du roi Ghézo, admirable dentelle de bois, les portes et leur bestiaire en couleurs, trois statues royales géantes, des récades et des tissus « appliqués » fascinent les enfants. Personne ne note, au bas des panneaux, la mention « Don général Dodds ». La référence au colonel français, nommé général après avoir mené la conquête du Dahomey dans le sang, met Marie-Cécile Zinsou hors d'elle. À la tête d'une fondation d'art contemporain, à Cotonou et Ouidah, elle est aussi hérissée par la rengaine condescendante sur le mauvais état des musées au Bénin. « La question est de savoir si la France est légitime pour conserver des objets pillés. Et si le Bénin l'est. Ce qu'ils deviennent, ça nous regarde. Sinon, nos arrière-petits-enfants penseront que le Blanc a tout construit, leur histoire commencera en 1882 », quand le roi de Porto-Novo rétablit le protectorat français.
 
Le Bénin s'enorgueillit à juste titre de sa culture. Et cite volontiers Emmanuel Mounier : « Le Dahomey est le Quartier latin de l'Afrique. » On omet toujours la suite : « Mais cet intellectualisme fait de méchanceté et de mesquinerie est de nature à retarder le développement du pays », allusion à sa passion pour l'argutie politique. De fait, la logique officielle laisse songeur. Le discours du ministre du Tourisme et de la Culture, Ange Nkoué, très cadré, est clair : « Notre vision, c'est de partir du passé pour construire l'avenir. Nous mettons le tourisme au cœur de tout. Nous n'avons pas de minerai, nous avons la culture. »
 
Bhanzin (1844-1906), dernier roi du royaume d'Abomey (Dahomey - aujourd'hui le Bnin) entouré de sa famille. Il s'opposa fortement à la colonisation française de son royaume. En 1894. © Coll. Grard Lvy / adoc-photo / AR
 
Fierté perdue ?
 
Alors, comment expliquer que le projet de classement à l'Unesco de la route des Esclaves, à Ouidah, l'un des principaux ports négriers, est au point mort depuis 2015 ? Et que dire du délabrement du palais d'Abomey, 47 hectares classés en 1985 ? Les petits Français peuvent imaginer Louis XIV à Versailles. Aux petits Béninois il ne reste pas grand-chose pour se représenter la fierté du pays : le roi Behanzin. En 1892, il combat l'invasion française, met le feu au palais puis prend le maquis. « Ce n'est qu'après sa défaite qu'ils ont pu construire la colonie, jusqu'au nord », raconte le professeur Jean-Roger Ahoyo. Militaires et religieux se servent en statues et mobiliers. En 1894, Behanzin se rend et réclame une rencontre avec le roi de France. On la lui promet, alors que Sadi Carnot est président, avant de l'envoyer en exil à la Martinique. Au Bénin, c'est la figure du héros résistant. « À l'école, on nous disait qu'il repoussait les ennemis avec des essaims d'abeilles, qu'il nourrissait ses armées en un claquement de doigts », se souvient Florent Couao-Zotti, écrivain et auteur d'une bande dessinée sur Behanzin.
 
Au palais, les seuls gardiens sont ceux qui mènent la visite, et il est interdit de s'en éloigner. Les vitrines sont poussiéreuses, les ampoules, une denrée rare. Les merveilles, comme le trône de Ghézo posé sur des crânes humains, sommeillent dans une chaleur intenable. Surtout, on admire des copies de pièces majeures qui ont disparu. Comme le Goubassa, glaive et chef-d'œuvre de ferronnerie où sont sculptées, en miniature, les armes de l'époque. « Une commande du roi Glélé. On le pointait vers la localité où on voulait faire la guerre. C'était l'une des pièces les plus représentatives », se lamente Gabin Djimassé, dans son bureau sans climatisation de l'office du tourisme d'Abomey, qu'il dirige. « Il n'y a pas eu effraction, la porte était ouverte et la vitrine a été soulevée », confie-t-il. En 2011, on a constaté la disparition de 306 pièces par rapport au registre. Certaines ont peut-être été rongées par le temps.
 
Bestiaire. Ci-dessus, détails sculptés d’une porte du palais du roi Glélé représenté ci- contre en homme-lion. Des trésors exposés au musée du Quai-Branly. © Patrick Gries
 
Mais les musées, qui ne touchent pas de subvention de l'État, lui reversent en plus une part des maigres recettes. Vendre des pièces représente pour le personnel un complément de revenus facile. Djimassé concède que, longtemps, la culture a été le cadet des soucis du Bénin. En 1970, une convention de l'Unesco contre « l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicite de biens culturels » a été adoptée par Paris, qui l'a ratifiée en 1997. Cotonou a suivi en... mars 2017, elle est effective depuis juin. « C'est l'occasion de changer de regard sur un patrimoine que nous n'avons pas valorisé. Ce n'est pas dans notre culture de visiter les musées », reconnaît Djimassé. Les statistiques de fréquentation du palais d'Abomey sont sans appel : 13 000 visiteurs en 2015, dont 2 073 adultes étrangers et 582 enfants, 7 012 adultes béninois et 2 643 enfants. Les scolaires représentent une part décisive mais faible, dans un pays où les moins de 14 ans représentent 43 % des 11 millions d'habitants.
 
La colère des artistes contre la politique culturelle du pays
 
Les objets du Dahomey sont si peu prisés qu'ils échouent sur les marchés. Djimassé rachète ce qu'il peut, jusque dans les familles, sans aide. Sa remise cadenassée est un crève-cœur. Les oiseaux ont élu domicile dans le toit et les fientes balafrent les visages des bocios, fétiches en bois entassés par dizaines. Le climat s'est chargé d'en amputer certains. Cet abandon de l'État met Romuald Hazoumè, sculpteur de renommée internationale, en rage. « Tin n'a qu'à s'installer ici un an, il verra comment fonctionne la culture. Nos politiques n'ont jamais rien fait. Tous les artistes béninois depuis cinquante ans, comme Angélique Kidjo, sont passés par le Centre culturel français, nous-mêmes on n'a pas été capables. Heureusement que ces biens ont été conservés en France. S'ils avaient été vendus à des collectionneurs américains, à quatorze heures d'avion, personne ne pourrait les voir. Là, on peut les faire revenir pour des expositions. S'ils rentrent, qui garantira leur sécurité ? Nous les avons perdus une fois, je ne veux pas qu'on les perde définitivement. Ce ne sont pas les collections privées qui manquent, on n'a qu'à les restaurer. La priorité, ça devrait être de restaurer les maisons afro-brésiliennes de Ouidah et de Porto-Novo. »
 
Construites dès la fin du XVIIIe par d'anciens négriers ou des esclaves affranchis, rentrés du Brésil, elles disparaissent rapidement. Porto-Novo, avec ses demeures colorées en brique, agrémentées de corniches et de galeries, est un cimetière culturel. D'après Didier Houénoudé, conseiller technique au ministère de la Culture et spécialiste de l'architecture de Porto-Novo, entre 2001 et 2009, 17 % d'entre elles avaient disparu, 37 % étaient dans un état de dégradation avancée. Douze ans plus tard, les ruines et panneaux « à démolir » laissent augurer du pire. Des ONG bataillent des années pour que les occupants acceptent d'être relogés pendant qu'elles feront les travaux. Souvent, la maison s'effondre entre-temps. Mais, à Porto-Novo, l'État se concentrera sur la rénovation des musées. Et l'on achètera des pièces aux collections privées du pays. Budget : 45 millions de francs CFA, 68 600 euros... Houénoudé a beau s'étrangler en lisant ces nombres dans son tableau Excel, il insiste : ces faiblesses ne justifient pas que le Bénin ne se réapproprie pas sa culture. « Je suis professeur, je ne savais même pas que les portes du palais du roi Glélé étaient polychromes, je n'avais vu que des photos en noir et blanc du musée de l'Homme, à Paris. » Reste à savoir où atterriraient d'éventuels biens récupérés.
 
Avec Talon, un nouveau départ ?
 
La mieux placée pour en parler est Marie-Cécile Zinsou, qui a organisé une exposition en 2006 pour le centenaire de la mort de Behanzin, avec une trentaine d'objets prêtés par le Quai-Branly. Son succès phénoménal (275 000 visiteurs en trois mois) a prouvé l'intérêt du public pour des événements (gratuits) de qualité. Dans la ravissante cafétéria de sa fondation, maison afro-brésilienne qu'elle a fait rénover à Ouidah, elle prend un papier : « Ça prend un quart d'heure d'énumérer les étapes. On trouve un bâtiment moderne, quelqu'un d'une grande institution pour l'éclairage, un pour la médiation, un menuisier pour les vitrines... » Le gouvernement n'a pas son pragmatisme. Ou les mêmes priorités.
 
Héritage. Marie-Cécile Zinsou et le plasticien Romuald Hazoumè à Cotonou lors du 10e anniversaire de la Fondation Zinsou. © Khanh Renaud/Square
 
La culture, aux yeux de la présidence, est un moteur pour le tourisme, pilier des projets qui assureront la prospérité du « Bénin révélé », slogan de Talon. Un investissement économique. « Leur mise en œuvre va s'étaler sur cinq ans et générer 500 000 emplois, entre infrastructures, tourisme, fibre optique... » assure Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole. L'Agence de promotion du patrimoine et du développement touristique, liée à la présidence et dirigée par José Pliya, a imaginé sept chantiers pharaoniques pour 600 milliards de francs CFA (915 millions d'euros). Parmi eux, le parc national de la Pendjari, futur « parc de référence de l'Afrique de l'Ouest », après importation de rhinocéros blancs et noirs. Coût : 77 millions de dollars (67,4 millions d'euros). À Ouidah, le fort portugais et les maisons seront réhabilités, une réplique de navire négrier conclura la route des Esclaves (523 millions de dollars, 459 millions d'euros). Et deux musées seront construits à Porto-Novo (arts vaudous) et Abomey. « Ce sera un musée narratif. Comment le touriste comprend-il cette shakespearienne histoire des rois ? s'enflamme Pliya, par ailleurs dramaturge. On va faire des animations en 3D, un théâtre de verdure... Là et à Porto-Novo, les cahiers des charges incluent des départements pour les objets restitués. » Et la sécurité ? « Je n'ai aucun complexe à déléguer à des privés, même étrangers. Tant que les musées seront dirigés par l'État, avec des conservateurs mal payés, soumis à la tentation, ça ne changera pas. » Le budget est de 292 millions de dollars (256 millions d'euros), le parc à thème d'Abomey est prévu pour 2021.
 
Bestiaire. Ci-dessus, détails sculptés d’une porte du palais du roi Glélé représenté ci- contre en homme-lion. Des trésors exposés au musée du Quai-Branly. © Patrick Gries
 
« Rien ne va »
 
À la terrasse d'un café de Cotonou, Léonce Houngbédji, fondateur du Parti pour la libération du peuple d'opposition, fulmine : « Beaucoup de ces projets existaient déjà et il faudrait avoir les budgets ! Pour les Béninois, la priorité, c'est le social. Ils ont faim. Leur problème ce sont les déguerpissements. » Début janvier, les trottoirs ont été dégagés des commerçants informels et « bonnes dames ». Au marché de Dantokpa, le plus grand à ciel ouvert d'Afrique de l'Ouest, la question des biens culturels ne passionne pas. « Le manger est cher, rien ne va, peste Akwavi, 65 ans, qui vend des tissus wax. Vu les difficultés quotidiennes, pourquoi ils ne s'intéressent pas plutôt à la population ? » Il faut demander à onze personnes pour trouver Aziz, qui est au courant, « un peu, un peu ». « Ça pourrait rapporter de l'argent », hasarde-t-il. La grogne monte contre la politique libérale de Patrice Talon, accusé de favoritisme dans des attributions de marché.
 
Sollicité, le ministère de la Culture français a répondu par un courriel dont l'auteur demande à ne pas être cité, étant donné les éléments décisifs contenus dans ce bijou de langue d'ébène : « Les autorités béninoises et françaises ont un dialogue approfondi et constructif... La France est favorable à une coopération qui réponde aux ambitions du gouvernement béninois en matière de valorisation du patrimoine, d'accès du public aux œuvres et de développement du tourisme. » Le Quai d'Orsay parle de coopération, avec une formation en muséographie pour de jeunes Béninois, de douaniers contre le trafic d'œuvres d'art et d'une aide financière aux grands chantiers. Les biens ne bougeront pas, conformément au droit français, mais rien n'empêchera de les prêter à nouveau. Pour Agbénonci, l'histoire ne s'arrête pas là : « Nous sommes teigneux, on reste, on reste et on reste. Il y a une manière de faire, dans l'intérêt des deux peuples. » Affaire à suivre.

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