NewAstv, plus qu'un médium, un compagnon
New AsTV: Une bonne communication grâce au professionnalisme d'une équipe
New AsTV: Vous y êtes, ne naviguez plus
New AsTV pour mieux communiquer en diplomatie
New AsTV: Savourez votre plaisir à communiquer
New AsTV: Ne vous en laissez pas compter
New AsTV: Vous êtes au cœur de l'événement
New AsTV, et la coopération bilatérale devient facteur de développement des peuples
New AsTV: Notre concept, la communication en partage
New AsTV: Partenaire au développement culturel africain

Patrimoine africain: un pillage inavoué?


Patrimoine africain: un pillage inavoué?
Le roi Behanzin du Bénin pose près d'une statue représentant son ancêtre du début du XIXe siècle, au musée des arts primitifs du quai Branly à Paris le 07 avril 2010. | PHOTO: BORIS HORVAT / AFP
En France, la mission de réflexion sur la restitution du patrimoine africain au continent, confiée à Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, a débuté. Pour faire l’inventaire des biens culturels qui pourraient être concernés par cette procédure, le binôme devra s’intéresser aux conditions d’acquisitions de ces oeuvres, notamment à l’époque coloniale.
 
Les travaux sur la restitution d’oeuvres africaines à l’Afrique sont lancés. Pour mener à bien leur mission, l’historienne d’art Bénédicte Savoy, membre du Collège de France, et l’universitaire sénégalais Felwine Sarr prévoient de rassembler autour d’eux des juristes, des chercheurs, des militants associatifs et des directeurs de musées. Pour l’heure, aucun échéancier précis n’a été déterminé. Les deux experts promettent de travailler vite pour rendre leurs conclusions d’ici à novembre 2018.
 
Le chef de l’Etat français a annoncé leur nomination le 5 mars, à l’occasion de la visite en France de son homologue béninois Patrice Talon. L’initiative de cette mission s’inscrit dans la continuité du discours de Ouagadougou où Emmanuel Macron avait créé la surprise en déclarant vouloir que « d'ici cinq ans les conditions soient réunies pour un retour du patrimoine africain à l’Afrique ». Ces propos ont été particulièrement bien reçus au Bénin, premier pays à avoir adressé, en juillet 2016 à la France, une demande officielle de restitution de son patrimoine.
 
« Personne ne m’a parlé des oeuvres "pillées" par la France pendant la colonisation, avait déclaré Emmanuel Macron le 5 mars lors d'un point presse à l'Elysée en répondant à la question d'un journaliste qui lui demandait si « d’autres pays réclament la restitution des oeuvres pillées par la France pendant la colonisation  ».
 
« Ces oeuvres ont souvent quitté l’Afrique pour plusieurs raisons : d’abord pendant la période de la colonisation, parce qu’elles ont pu être, en effet, à ce moment-là prises, expliquait le président français. Parce que parfois, elles ont été l’objet de trafics qui ont d’ailleurs été accomplis par des Occidentaux comme par des Africains. Ensuite, parce qu’elles ont été le fruit de différents marchands d’art. Et enfin parce qu’elles ont été ramenées en France par des missions anthropologiques pour être protégées ».
 
Afin de faciliter la circulation des oeuvres entre les deux pays, Stéphane Martin, le président du musée du Quai Branly devrait prochainement se rendre au Bénin. Le musée parisien conserve plus de 4 600 objets béninois sur quelque 70 000 oeuvres d’Afrique subsaharienne. Une collection héritée, en grande partie, de celles du Musée de l’Homme et du Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie, essentiellement constituées à l’époque coloniale.
 
Du trophée militaire à l’oeuvre d’art
 
Plusieurs de ces biens ont été offerts à la France par des militaires français comme le général Alfred-Amédée Dodds (1842-1922). C’est le cas des statues royales évoquant les règnes des rois d'Abomey Ghézo (1818-1858), Glélé (1858-1889) et Béhanzin (1890-1894), de trônes, de récades - sceptres royaux - ou encore de nombreuses toiles appliquées, saisis par ses troupes à la fin du XIXe siècle lors de la conquête coloniale de l’ancien royaume du Dahomey, situé dans la partie sud-ouest de l’actuel Bénin.
 
« Nous sommes dans un contexte colonial, impérialiste, à la deuxième moitié du XIXe siècle, explique l'historien béninois Romuald Michozounnou. L’Occident industrialisé avait décidé d’aller à la conquête des terres au-delà de la Méditerranée. Il a été dit à la conférence de Berlin de 1884 que tout pays installé sur les côtes avait la possibilité d’aller à l’intérieur, le plus loin possible, jusqu’à rencontrer un obstacle naturel, l’essentiel étant de le notifier aux autres ».
 
« La France était déjà présente sur les côtes du royaume du Dahomey, dans de petits établissements comme à Cotonou, en accord avec le royaume, poursuit-il. Le Dahomey pensait que la France était toujours en coopération et en location de tout espace. Les rois du Dahomey n’avaient pas compris que le contexte international avait changé et que les pays de l’Occident avaient décidé d’aller à la conquête de leurs terres et d’aller prendre, par la force militaire, les terres de l’intérieur de l’Afrique ».
 
Comme le rappelle l’historien français Francis Simonis, maître de conférence en histoire de l’Afrique, « la colonisation débute généralement par des opérations militaires, au cours desquelles il est de coutume de piller les peuples conquis. Ce droit de prise est d’ailleurs reconnu par le droit de la guerre de l’époque ».
 
Une partie de ces trophées militaires, principalement saisis dans les palais royaux d’Abomey, est envoyée au Musée d’ethnographie du Trocadéro qui devient, en 1937, le Musée de l’Homme. D’autres sont exposés à partir de 1931 au Musée des colonies, futur Musée des arts nationaux d’Afrique et d’Océanie.
 
« Les plus grosses pièces étaient données aux institutions publiques françaises. Mais les plus petites comme les bijoux atterrissaient dans les collections privées, chez des particuliers ou des revendeurs d’art. C’est à ce moment-là qu’un marché de l’art béninois a commencé à se développer », explique Joseph Adandé, spécialiste des Arts africains au Bénin.
 
« Plus nous avançons dans le temps, plus la valeur de ces pièces devient inestimable, estime l'historien béninois Gabin Djimassè. Pour nous, cela fait partie de notre quotidien, de notre vie. Ces objets, on ne les utilise pas seulement pour leur beauté, pour l’aspect esthétique. L’esthétique vient après. C’est d’abord la valeur cultuelle. A Abomey, on continue de faire des cérémonies où on va louer des auteurs portatifs auprès du gestionnaire du site des palais royaux d’Abomey parce que ces autels sont réalisés pour chaque roi, en plusieurs exemplaires, et pour nous, ces autels servent de couverts. C’est sur ces autels qu’on immole les animaux, qu’on sert les repas préparés et nous partageons le repas. C’est des moments très importants de notre vie où nous partageons ce que nous avons avec l’esprit de nos défunts et le reste de nos concitoyens ».
 
Pour beaucoup de ces biens culturels, aujourd’hui érigés en oeuvres d’art, l’aspect esthétique reste secondaire au regard des sociétés qui les produisent. « Ces objets avaient d’abord une valeur cultuelle », souligne l’historien béninois Gabin Djimassé, citant l’exemple d’autels portatifs saisis lors de la conquête du Dahomey.
 
« Certains objets sont liés à l’art divinatoire du Fa. Ils permettaient à nos rois de lire dans l’avenir afin de savoir quelles décisions prendre. Il y a aussi les "bocchios", des fabrications en bois utilisées dans les sacrifices quotidiens », complète Romuald Michozounou, enseignant à la retraite du département d’histoire et d’archéologie de l’université d’Abomey-Calavi au Bénin.
 
Les palais royaux d’Abomey, l’ancienne capitale du royaume, possèdent aujourd’hui plusieurs reproductions de ces biens. Mais les historiens béninois s’accordent sur l’importance de la restitution des originaux qui, au-delà de la visibilité touristique qu’ils offriraient au Bénin, conservent une exceptionnelle valeur patrimoniale et spirituelle.
 
« Dans les années 1990-2000, j’étais en très bonne intelligence avec un certain nombre de fonctionnaires de la France dans mon pays et il m’arrivait de conduire certaines visites du musée d’Abomey, raconte le Béninois Joseph Adandé, historien de l'art. Il y avait un certain nombre de pièces devant lesquelles nous disions à l’époque "L’original se trouve au Musée de l’Homme à Paris", dont par exemple le trône de Béhanzin dont on avait à l’époque qu’une photo, la statue du dieu Gou, un certain nombre de toiles appliquées. Lors d’une des visites, à la fin, les amis m’ont dit : "Mais tous les originaux se trouvent donc au Musée de l’Homme à Paris ?". Moi, je n’avais même pas remarqué combien ce commentaire était frappant. Et pour eux, c’était frappant. C’était choquant que tout le patrimoine artistique d’un pays se retrouve en France. Mais ils n’y pouvaient rien parce qu’à l’époque, il n’était pas question de revendiquer à la France quoi que ce soit, ni de lui demander quoi que ce soit ».
 
Des saisies similaires sont effectuées tout au long de la conquête de l’Afrique par les Français. Pour autant, ces butins de guerres ne constituent qu’une partie des acquisitions de biens culturels africains à l’époque coloniale. Les ethnologues ont, à cet égard, largement contribué à enrichir les collections muséales françaises.
 
Les ethnologues à la conquête de l’Afrique
 
Les années 1930 marquent le début des grandes expéditions ethnographiques à destination de l’Afrique subsaharienne. La mission « Dakar-Djibouti » (1931-1933), dirigée par l'ethnologue français Marcel Griaule, est la plus célèbre. Il s'agit de la seule à avoir été subventionnée par l’Etat français et son lancement coïncide avec celui l’Exposition coloniale internationale qui se tient à Paris.
 
« La mission Dakar-Djibouti réussit à avoir des financements en clamant que c’était une volonté de connaître les pays colonisés par la France, raconte Eric Jolly, chercheur français à l’Institut des mondes africains (IMAF) dépendant du CNRS. Il y avait aussi tout un discours sur le prestige de la France à travers ces grandes expéditions françaises qui étaient d’ailleurs tardives par rapport à d’autres pays colonisateurs comme l’Angleterre ou l’Allemagne. L’Allemagne a, dès le début du siècle, organisé de grandes expéditions à travers l’Afrique. »
 
« Ces arguments pour obtenir de l’argent étaient parfois un peu opportunistes parce qu’il n’y avait pas besoin d’aller en Ethiopie, par exemple, pour y étudier les populations des colonies françaises, poursuit-il. Il y avait une deuxième raison qui était avancée : c’était que l’ethnologie pouvait permettre, à l’époque, de connaître les populations colonisées pour une meilleure administration de ces populations par la France. Dans les faits, contrairement aux Anglais, les ethnologues vont très peu intervenir au niveau de l’administration et ne vont jamais être au service de l’administration coloniale ou quasiment jamais ».
 
Comme son nom l’indique, « Dakar-Djibouti » parcourt le continent africain d’ouest en est, sur quelque 20 000 kilomètres, en passant par le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Niger, le Nigeria, le Congo, le Tchad, le Cameroun, la Centrafrique, le Soudan, l’Erythrée ou encore Djibouti. Sur place, les ethnologues français collectent plus de 3 500 biens : des objets du quotidien, des tissus, des vêtements, des bijoux, des masques, des objets sculptés. « Il y avait cette idée qu’il fallait se dépêcher de collecter le plus d’objets possibles dans des sociétés dites "traditionnelles" qui allaient soi-disant disparaître », explique encore Eric Jolly.
 
« Ce présupposé était fondé sur l’idée qu’on se faisait de ces sociétés, celle de sociétés figées dans le temps depuis des millénaires, incapables de s’adapter aux changements en cours, induits par la colonisation, les nouvelles religions, le contact avec les Blancs. Il était totalement faux mais il était partagé par l’ensemble des ethnologues de l’époque », ajoute-t-il.
 
« Aimer » et piller à la fois
 
Sur le terrain, la collecte prend différentes formes. Les objets sont achetés, réquisitionnés, parfois volés. Des méthodes d’acquisition dont on retrouve la trace dans les écrits de Michel Leiris (1901-1990), secrétaire-archiviste, de la mission « Dakar-Djibouti » : « Les méthodes de collecte des objets sont, neuf fois sur dix, des méthodes d’achat forcé, pour ne pas dire de réquisition. Tout cela jette une certaine ombre sur ma vie et je n’ai la conscience qu’à demi tranquille. Autant des aventures comme celles des enlèvements du kono, tout compte fait, me laissent sans remords, puisqu’il n’y a pas d’autre moyen d’avoir de tels objets et que le sacrilège lui-même est un élément assez grandiose, autant les achats courants me laissent perplexe, car j’ai bien l’impression qu’on tourne dans un cercle vicieux : on pille des Nègres, sous prétexte d’apprendre aux gens à les connaître et les aimer, c’est-à-dire, en fin de compte, à former d’autres ethnographes qui iront eux aussi les "aimer" et les piller ».
 
« Michel Leiris décrit très bien, dans son ouvrage, la manière dont la mission Griaule a passé son temps à piller des oeuvres dans toute l’Afrique, analyse Francis Simonis, maître de conférence en Histoire de l’Afrique. La mission Griaule, c’est une formidable mission de pillage pour constituer des collections pour les musées français ».
 
Comment s’organisaient ces pillages ? « Michel Leiris le dit très bien. On arrivait de nuit, on était dans un village, et puis la nuit on allait subrepticement, quitte à soudoyer quelqu’un, piller ce qui se trouvait dans les cases sacrées. Puis, on choisissait les objets qui nous plaisaient, les plus beaux, on les chargeait dans le camion et on s’en allait. De toute façon, c’était en toute impunité puisqu’on était protégés par l’administration coloniale ».
 
Les réquisitions se déroulent généralement dans les villages où les ethnologues ne sont que de passage. « On oblige les gens à donner leurs objets même s’ils n’en ont pas envie et, en échange, on leur donne une compensation financière », poursuit Eric Jolly de l’Institut des mondes africains (IMAF), précisant que ces méthodes d’acquisitions restent marginales par rapport à l’ensemble des objets collectés.
 
Quelle que soit la méthode d’acquisition de ces biens, ces biens ont été « arrachés », estime Ludovic Obiang, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique du Gabon et ancien directeur du Musée des arts et traditions de Libreville, insistant sur la nécessité de replacer ces prises dans le contexte de l’époque.
 
Samuel Sidibé, l’ancien directeur du Musée national de Bamako, au Mali, partage ce point de vue : « Il faut bien imaginer que les rapports de force entre l’administration coloniale et les populations étaient forcément des rapports de supériorité. Quelle que soit la méthode employée, elle s’inscrit dans une démarche qui n’était pas toujours volontaire ».
 
Les cas de réquisitions les plus documentés concernent le Soudan français, l'actuel Mali, avec notamment les masques et les fétiches Dogon ou Boli. Ces objets à valeur religieuse ou sacrée fascinaient les ethnologues.
 
« Il y avait là deux visions complètement différentes. Il y avait des oeuvres simplement fonctionnelles qui relevaient d’une relation culturelle. Et puis, il y avait le regard esthétique occidental qui reconnaissait en ces oeuvres une beauté qui n’était pas forcément partagée par les Africains », analyse Ludovic Obiang.
 
« Du point de vue du rapport de force, les acquisitions qui ont été faites de biens culturels autochtones, "indigènes" pour reprendre les désignations de l’époque, l’ont toujours été de façon, pour ainsi dire, coercitive, conclut Ludovic Obiang. Mais évidemment, cela pouvait se décliner de plusieurs manières. Il pouvait y avoir des dons. Il pouvait, par exemple, avoir des objets qui étaient sauvés de la déprédation ou de la dégradation. Mais du point de vue du rapport de force qui existait entre les Français, représentants de la puissance coloniale, et les populations indigènes, les objets ont été pour ainsi dire arrachés. Très souvent, les populations, elles-mêmes n’étaient pas conscientes de la beauté qu’on reconnaissait à ces oeuvres. Il y avait là deux visions complètement différentes. Il y avait des oeuvres qui étaient simplement des oeuvres fonctionnelles qui relevaient d’une relation cultuelle. Et puis, il y avait le regard esthétique occidental qui reconnaissait en ces oeuvres, une beauté qui n’était pas forcément partagée par les Africains ».
 
Néanmoins, si la restitution de ces biens culturels annoncée par le chef de l’Etat français se concrétise, elle « contribuerait à la création d’une fierté africaine », estime Samuel Sidibé, l’ancien directeur du Musée national de Bamako au Mali. « Je pense, ajoute-t-il, que si un certain nombre d’objets, partis dans le contexte colonial, reviennent en Afrique, au-delà de la question de la réparation, les Africains pourront les regarder avec une légitime fierté ».

 Commentaires

LIRE AUSSI...

« Au Tchad, le discours sécuritaire réduit au silence toute voix dissidente »

« Au Tchad, le discours sécuritaire réduit au silence toute voix dissidente »
Ven 03 Mai 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Selon Amnesty International, le droit de manifester fait l’objet d’une interdiction totale et systématique au pays d’Idriss Déby.   Tribune. Les Tchadiens arrêtés jeudi 25 avril lors d’une manifestation interdite contre la vie chère... Lire la suite >

Bénin - législatives : « Le chef de l'État en ressortira forcément affaibli »

Bénin - législatives : « Le chef de l'État en ressortira forcément affaibli »
Dim 28 Avr 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

DÉCRYPTAGE. Que se passe-t-il donc au Bénin qui justifie l'absence de l'opposition aux élections législatives de ce dimanche 28 avril  ? Éléments de réponse avec Mathias Hounkpe, de l'Open Society Initiative for West Africa.   Le... Lire la suite >

Le cauchemar de l'inflation hante

Le cauchemar de l'inflation hante
Lun 22 Avr 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Economie

Le cauchemar de l'inflation est de retour au Zimbabwe. Malgré la suppression de la parité fixe entre la pseudo-monnaie locale et le dollar américain, les prix n'en finissent plus de grimper, réduisant à néant les promesses de sortie de crise du gouvernement.   Dans... Lire la suite >

L'ex-président de la Cour suprême du Nigeria fait appel de sa condamnation

L'ex-président de la Cour suprême du Nigeria fait appel de sa condamnation
Lun 22 Avr 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Autres Actus

L'ancien président de la Cour suprême du Nigeria a fait appel de sa condamnation à dix ans de suspension de toute fonction publique pour corruption, ont déclaré vendredi ses avocats.   Walter Onnoghen, qui était le plus haut magistrat du pays,... Lire la suite >

Libye: la communauté internationale divisée, des roquettes sur la capitale

Libye: la communauté internationale divisée, des roquettes sur la capitale
Jeu 18 Avr 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Autres Actus

La communauté internationale reste mercredi divisée sur l'offensive lancée par le maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli, capitale libyenne et siège du gouvernement d'union (GNA) ciblée mardi soir par des tirs de roquettes qui ont fait six nouveaux morts.   Soumis... Lire la suite >

« Le massacre d’Ogossagou est la conséquence de la perte de contrôle de l’Etat malien sur les milices »

« Le massacre d’Ogossagou est la conséquence de la perte de contrôle de l’Etat malien sur les milices »
Jeu 18 Avr 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

L’universitaire Youssouf T. Sangaré analyse la situation sécuritaire du Mali et la montée en puissance d’un islam politique.   Tribune. Le 23 mars, plus de 160 habitants du village d’Ogossagou, essentiellement des Peuls, furent massacrés.... Lire la suite >

Le Nigeria, principale porte d’entrée de faux médicaments sur le continent

Le Nigeria, principale porte d’entrée de faux médicaments sur le continent
Jeu 11 Avr 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Société

« CARNET DE SANTÉ ». En Afrique, ce commerce illicite serait à l’origine de plus 100 000 décès par an, selon l’Organisation mondiale de la santé.   La nuit tombe sur Lagos. C’est l’heure où l’Obalende... Lire la suite >

Libye : derrière la bataille de Tripoli, des influences étrangères ?

Libye : derrière la bataille de Tripoli, des influences étrangères ?
Jeu 11 Avr 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

Alors que l'offensive du maréchal Haftar vers Tripoli se poursuit, plusieurs acteurs de la communauté internationale continuent à avancer leurs pions. Par Patrick Forestier   Le maréchal Khalifa Haftar pourra-t-il gagner la bataille de Tripoli ? Ou bien... Lire la suite >

Les Maliens en colère

Les Maliens en colère
Lun 08 Avr 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

REPORTAGE. Après les habitants du cercle de Bandiagara, plus de 10 000 personnes ont manifesté vendredi leur colère contre « l'effondrement de l'État ».   Ils étaient des milliers, femmes, hommes, enfants, vieillards, des Maliens... Lire la suite >

Guinée : l’opposition coalisée contre un troisième mandat du président Alpha Condé

Guinée : l’opposition coalisée contre un troisième mandat du président Alpha Condé
Lun 08 Avr 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Politique

Le chef de l’Etat, dont le deuxième quinquennat s’achève en 2020, a souvent contesté la pertinence de la limitation du nombre de mandats sur le continent.   Les principaux partis d’opposition de Guinée, des associations de la société... Lire la suite >

Des hôpitaux nigérians emprisonnent les femmes incapables de payer leurs frais de maternité

Des hôpitaux nigérians emprisonnent les femmes incapables de payer leurs frais de maternité
Jeu 04 Avr 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Société

On estime que chaque année, plusieurs milliers de personnes sont ainsi détenues au Nigeria.   En décembre 2014, Folake Oduyoye est morte à l'hôpital universitaire de Lagos, la plus grande ville du Nigeria. Hospitalisée en août pour accoucher... Lire la suite >

Le cas de M. Atangana, détenu pendant dix-sept ans au Cameroun, inspire les députés français

Le cas de M. Atangana, détenu pendant dix-sept ans au Cameroun, inspire les députés français
Jeu 04 Avr 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Une réunion s’est tenue à l’Assemblée pour réfléchir aux moyens d’offrir une meilleure protection aux Français emprisonnés à l’étranger.   C’est le début d’une revanche sur l’histoire... Lire la suite >

« Faire la paix au Mali : les limites de l’acharnement contre-terroriste »

« Faire la paix au Mali : les limites de l’acharnement contre-terroriste »
Sam 30 Mar 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

« Le Monde Afrique » a décidé de publier l’un des articles de la revue « Afrique contemporaine » consacrée au Mali qui ne verra pas le jour. La publication du dossier a été suspendue par l’AFD, son organisme de tutelle.   Sur... Lire la suite >

Algérie : les clés pour comprendre l'intervention du patron de l'armée

Algérie : les clés pour comprendre l'intervention du patron de l'armée
Sam 30 Mar 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

DÉCRYPTAGE. Tout ce qu'il faut saisir du sens de l'appel par le général Gaïd Salah de l'application de l'article 102 de la Constitution, qui prévoit « l'empêchement » du chef de l'État pour « cause de maladie ... Lire la suite >

L’opposition togolaise affaiblie par ses querelles internes

L’opposition togolaise affaiblie par ses querelles internes
Mar 26 Mar 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Après le boycottage des législatives de décembre 2018, sept des quatorze partis de la coalition ont claqué la porte, dont plusieurs poids lourds politiques.   « Nous avons marché durant des mois sous un soleil chaud et parfois sous la pluie, espérant... Lire la suite >

Mali : les écoliers, ces autres victimes de la guerre

Mali : les écoliers, ces autres victimes de la guerre
Mar 26 Mar 2019 | Source : FRED DUFOUR / AFP ... | dans Société

À cause de la situation qui prévaut actuellement au Mali, près de mille écoles sont fermées. De quoi impacter gravement l'éducation de nombreux enfants.   L'engrenage de ce qui ressemble désormais à une guerre civile a coûté... Lire la suite >

Vidéo à ne pas rater

Election au PDCI-RDA/ L?appel de Dimbokro
Ven 22 Déc 2023 | dans: Objectif Développement

Nos Partenaires

NOUS SUIVRE

Qui Sommes-Nous?

New AsTV Le développement par la coopération   Servir de canal numérique au développement de l'Afrique par la coopération. Telle est la vision de New AsTV. De fait, nous nous sommes laissés guider par les relations que l'Afrique...

Lire plus

Contacts

Newsletter

FLASH INFOS