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Lassy King Massassy : « Le Mali, une démocratie qui marche à cloche-pied »


Lassy King Massassy : « Le Mali, une démocratie qui marche à cloche-pied »
© Agnès Faivre | PHOTO: Slammeur, chanteur, comédien, Lassy King Massassy est un des pionniers du mouvement hip-hop au Mali.
ENTRETIEN. Comptant parmi les artistes les plus prolifiques de la scène malienne, Lassy King Massassy, musicien et photographe, a partagé avec Le Point Afrique son regard sur son pays.
 
Choisir comme nom d'artiste Lassy King Massassy, c'est déjà rappeler d'où l'on vient, et ouvrir une page d'histoire précoloniale de l'actuel Mali. Les Massassi sont issus du royaume bambara du Kaarta. Moins connu que le royaume bambara de Ségou, son grand rival, lui aussi se développe au XVIIe siècle et voit une dynastie de Coulibaly régner sur son territoire. Lassine Coulibaly (son nom à la ville) est donc un bambara pur jus – tout comme une majorité de Maliens. Sauf que cette appartenance prend chez lui une tout autre dimension quand il insiste sur la signification de « bambara ». Cela veut dire : « celui qui n'appartient à personne », souligne-t-il. Une formule qui semble lui coller à la peau.
 
Autodidacte, inclassable, Lassine Coulibaly n'est jamais là où on l'attend. Au début des années 1990, il figurait parmi les pionniers du rap malien. Ses textes mordants contre les esclavages arabo-musulmans et Européens, le système patriarcal ou la dépigmentation le propulsaient avec son groupe Sofa sur les scènes africaines, européennes et américaines. 10 ans plus tard, on l'a retrouvé comédien. Aujourd'hui, à 47 ans, il s'impose comme photographe. Rebaptisé Fotolala King Massassy, il était le seul Malien à exposer aux 11e Rencontres de Bamako, la biennale africaine de la photographie, en décembre et janvier derniers. Intitulée « Anarchie productive », sa série de clichés rendait hommage à ces anonymes héros du quotidien « qui s'en sortent sans rien demander à personne », transportant le spectateur – option minibus collectif plutôt que 4/4 – dans l'incroyable dynamique de la capitale malienne.
 
Paix intérieure brute. © Fotolala King Massassy 2017
 
Touche-à-tout et tout terrain, Lassine Coulibaly a appris la photo comme le reste. En faisant. Il marche des heures dans les rues, appareil en main. « Il réunit la spontanéité de scènes vivantes à Bamako (vendeurs au marché, baignades, pêcheurs, etc.), et une composition de l'image rigoureuse et étonnante. Il me semblait faire le lien entre la photographie malienne des années 1970 (Malick Sidibé, Seydou Keita, etc.) et la toute nouvelle génération (Omar Victor Diop au Sénégal par exemple), qui parfois a tendance à trop privilégier la mise en scène et le côté mode des modèles. Or, chez lui, même le modèle s'intègre à une scène de la vie quotidienne, ce qui est rare », dit de lui Olivier Sultan, directeur de la Galerie Art-Z, qui l'exposera pour la deuxième fois à partir du 27 septembre 2018.
 
C'est précisément dans cette galerie du cosmopolite 11e arrondissement de Paris que Le Point Afrique a retrouvé Lassy King Massassy. Il est en transit, car c'est plutôt à Angers, ville jumelée avec Bamako, qu'il aime « prendre le large ». Cascade de dreadlocks nouées en arrière, chemise rouge et noir à motifs géométriques, le chantre du hip-hop engagé se raconte à la manière d'un sage. Pondéré, affable, jamais avare de proverbes. L'occasion, à quelques jours de la présidentielle, d'échanger sur le Mali tel qu'il le voit aujourd'hui, et sur son parcours.
 
Le Point Afrique : Comment va le Mali depuis la crise politico-sécuritaire de 2012 ?
 
Lassy King Massassy : Parfois, je me dis que vu le contexte, le Mali va merveilleusement bien. Depuis 2012, j'ai l'impression de voir de plus en plus une société à deux vitesses. D'un côté, il y a ceux qui se plaignent et attendent qu'on les aide. De l'autre, il y a ceux qui n'attendent pas. Ils ont compris que rien ne va tomber du ciel et ils se prennent en main. Ils bossent, ils avancent. C'est le petit paysan avec sa daba qui parvient à scolariser ses enfants. C'est le jeune étudiant diplômé qui retourne au village, demande de la terre, cultive, et qui finit par être riche et acheter une villa à Bamako. Et pendant que les Bamakois louent sa maison, il retourne dans sa plantation. Ce sont ces Maliens qui arrivent à construire des écoles dans les villages, ou bien ces associations féminines dans les villages qui transforment l'économie avec les foyers améliorés, des fours en terre qui permettent d'économiser le charbon de bois. Il y a aussi les artisanes qui travaillent le pagne, le bogolan…
 
Ces initiatives individuelles, et d'une façon générale les « petits métiers » sont très valorisés dans votre travail de photographe…
 
Oui, j'ai d'ailleurs fait une série qui s'appelle « Pieds d'acier ». Ce sont des personnes qui marchent tous les jours, durant des heures, pour gagner leur vie. On y voit de nombreux commerçants ambulants. Ils transportent des quantités incroyables de marchandises, à vélo ou à pied. Il y a par exemple (il montre une photo sur son téléphone) cette femme qui porte une grande bassine sur la tête : elle fait du porte-à-porte pour récupérer les vêtements, qu'elle lave et ramène à domicile. Elle propose un service. Toutes ces personnes n'ont pas la sécurité sociale, contrairement aux fonctionnaires qui profitent de l'argent de l'État. Ils ne s'en sortent pas forcément bien, mais ils se battent chaque jour.
 
N'y a-t-il pas des fonctionnaires qui se battent, eux aussi, pour faire avancer le Mali ?
 
Si, bien sûr, il y en a. Beaucoup y croient. Mais comme on dit en bamanan (traduit en français par « bambara », la langue nationale malienne, NDLR), « Sandji koro wochi ». Tu peux transpirer sous la pluie, on ne verra pas ta sueur. Ils ont beau ne pas lâcher l'affaire, on ne voit pas leurs efforts, car on ne voit pas de résultats.
 
© Fotolala King Massassy 2017
 
Des soldats maliens et étrangers sont en guerre dans le nord du Mali, et les violences se sont déplacées dans le centre du pays. Est-ce que cela se sent à Bamako, à l'autre bout du pays ?
 
On est éloignés du conflit. On est éloignés géographiquement, mais pas seulement. Je ne peux parler qu'en mon nom, mais j'ai le sentiment qu'au fil des années, on a tous appris l'art de déplacer le problème au lieu de l'affronter. Et c'est cet art qui a fait du Malien une personne méconnaissable. On est de moins en moins Maliens, au sens de cette expression qui dit que « celui qui vient chez toi vaut mieux que toi ». Cela signifie que cette personne nous apporte des choses qu'on ne connaît pas. Le Malien devrait savoir qu'il ne vient pas d'un pays mais d'un empire où les frontières n'existaient pas. Aujourd'hui, on fait le tour du monde sans chercher à se connaître soi-même. Si on se connaissait mieux, si on connaissait mieux notre histoire, on serait plus respectueux, et on apprendrait à ne pas faire aux autres ce qu'on n'aimerait pas qu'on nous fasse.
 
Ces dernières semaines, on a vu de nombreux artistes maliens rallier les camps des deux principaux candidats, le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta et son principal adversaire Soumaïla Cissé. Ce n'est pas votre cas ?
 
Non. Beaucoup d'artistes ont été achetés. Il est arrivé qu'on me propose de l'argent et même des armes pour soutenir un homme politique ! Cette fois, on ne m'a pas appelé. Je pense qu'ils connaissent déjà mon avis. Je dis tout haut que je ne rejoindrai jamais un parti et qu'il vaut mieux ne même pas essayer de m'appâter. Tout ce que je fais est politique. Mais j'ai toujours été frileux à l'idée de rallier un parti. J'ai choisi de m'exprimer dans l'art, où je suis beaucoup plus libre.
 
Vous êtes actuellement en France, et vous n'allez donc pas voter au premier tour de la présidentielle. C'est un choix de vous abstenir ?
 
Non, je ne suis pas abstentionniste par choix. C'est un concours de circonstances. Et puis, je n'ai pas réussi à obtenir ma carte d'électeur. Cela fait six mois que je galère pour récupérer ma carte Nina (numéro d'identification nationale). Elle n'est pas prête, et je n'ai pas pu retirer du coup ma carte d'électeur. L'État fait tout ce qu'il peut. Je ne veux pas lui jeter la pierre. On voit bien qu'il y a un effort fourni par les autorités. Mais c'est très compliqué à organiser. Certaines personnes analphabètes pensent même qu'il faut payer pour avoir sa carte d'électeur. J'ai vu un maire qui se baladait de village en village pour livrer lui-même les cartes d'électeur, car les gens ne venaient pas les retirer.
 
Plus jeune, en tant que syndicaliste, vous avez participé au soulèvement qui a renversé l'autocrate Moussa Traoré en 1991. Qu'est-ce que cela représentait pour vous ?
 
En 1991, j'étais en effet secrétaire général du comité de l'Association des élèves étudiants du Mali (AEEM) de Kati. À l'époque, Oumar Mariko (militant révolutionnaire devenu un opposant incontournable dans la sphère politique malienne, et candidat à la présidentielle du 29 juillet, NDLR) dirigeait le syndicat au niveau national. J'étais très impliqué dans le soulèvement. J'ai moi-même ramassé des cadavres à l'époque. La répression était très forte. On revendiquait la liberté de s'emparer du pouvoir, et surtout, on voulait partager ce pouvoir avec des sages, parce qu'on était des gamins. Mais les sages ont été écartés par les politiciens, et la démocratie malienne est devenue ce qu'elle est aujourd'hui. Une démocratie qui marche à cloche-pied.
 
Durant les années 1990, vous avez continué de vous exprimer avec le hip-hop, naissant au Mali. Qu'est-ce que le rap vous a apporté ?
 
Le rap m'a permis de rencontrer beaucoup de gens, beaucoup d'artistes, et de lancer ma carrière en 1989. À l'époque, la plupart de ceux qui faisaient du rap au Mali étaient issus de familles aisées. Moi, j'étais un de ceux qui se réveillaient le ventre vide. En Côte d'Ivoire, où j'ai grandi nous étions 13 à la maison. Ma mère se débrouillait avec ce qu'elle trouvait après la fin du marché, mon père travaillait sur les chantiers jusqu'à ce que son patron – un Français – disparaisse dans la nature avec la paie de tous les ouvriers. Il y avait aussi beaucoup de violence. C'était l'apparence avant tout, et les jeunes pouvaient braquer pour s'acheter des chaussures de marque ou des jeans Levi Strauss. J'ai perdu des amis d'enfance dans la délinquance. Le Premier ministre de l'époque, Alassane Ouattara, venait aussi d'instaurer la carte de séjour pour les étrangers. Vers l'âge de 16 ans, j'ai décidé d'aller vivre dans le pays de mes parents, au Mali. Je me suis installé à Kati, la ville-garnison à une quinzaine de kilomètres de Bamako. J'ai repris les études en travaillant comme jardinier. Je ne suis pas allé loin. J'ai un CAP en bâtiment. Mais pour me cultiver, j'ai développé une boulimie de la lecture. J'aimais aussi l'écriture. Et avec l'argent que je commençais à gagner dans des petits concerts, je m'achetais des romans. La lecture m'a beaucoup apporté.
 
Avec la radio, votre musique et vos messages ont été très populaires au Mali. Est-ce que vous en vous sentez pas plus limité avec la photographie ?
 
Les Maliens sont très sensibles à la photo. Quand tu vas chez les gens, il y a toujours des photos accrochées au mur. Ce sont des photos de famille, de différentes générations.
 
Mais je ne visais pas une carrière de photographe quand j'ai commencé. C'est venu au départ parce que j'aimais photographier les flamboyants de Bamako pendant l'hivernage. J'adore les couleurs. Puis, mon appareil s'est cassé, et je me suis rendu compte que ça m'avait rendu très triste. C'est plusieurs années après, grâce au théâtre qui m'a permis d'avoir des sous, que j'ai acheté un nouvel appareil. Donc ça fait vraiment trois ans que je suis photographe. Et dans les photos j'essaie de musicaliser les images. Bien sûr, il n'y a pas de son, mais quand on observe une photo, elle n'est pas muette, elle a une âme. Et dans son âme, il y a tout ce qui nous fait, nous, au Mali.
 
Pieds d’acier. © Fotolala King Massassy 2017
 
Quelles sont les figures artistiques ou politiques qui vous inspirent aujourd'hui ?
 
Chez les artistes, il y a le comédien malien Habib Dembelé. On l'appelle « Guimba », c'est un peu notre Coluche national. Il m'inspire humainement, par son courage et son dévouement pour le pays. Il y a aussi la musicienne Rokya Traoré. C'est une femme hyper engagée sur des bases claires, et très posée. J'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour elle. Sur le plan politique, c'est Paul Kagamé, le président rwandais, pour sa réussite dans la gestion publique de son pays. Il mise sur le travail, l'éducation, il ne jette pas la pierre aux autres quand ça ne va pas. Il se concentre et il bosse. Je n'ai pas les mots pour parler de ce qu'il a fait. Il y a aussi une femme qui a beaucoup compté dans mon parcours, c'est Rosa Parks (refusant de céder sa place à un Blanc dans un bus en 1955, cette Afro-américaine est devenue une figure emblématique de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, NDLR). Avec le groupe Sofa, on a eu la chance de faire une tournée aux États-Unis grâce à une dame malienne qui voulait nous aider. On a joué dans des États du Sud : le Mississippi, la Louisiane, le Tennessee, l'Alabama… J'ai fait la connaissance de Rosa Parks à Montgomery, dans une église où s'étaient rencontrés Malcolm X et Martin Luther King. Là encore, c'est son engagement et sa volonté qui m'ont marqué.

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