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Union africaine cherche second souffle


Union africaine cherche second souffle
Le 27e sommet de l’Union africaine (UA) s’est ouvert dimanche 10 juillet à Kigali au Rwanda et se tient jusqu’au 18 juillet. | PHOTO: UA
REVUE DE PRESSE. Un bilan mitigé pour Dlamini-Zuma, une élection incertaine, un débat mouvementé autour d'un départ de la CPI. Le menu est chargé au sommet de l'UA.
 
Le 27e sommet de l'Union africaine (UA) s'est ouvert dimanche 10 juillet à Kigali au Rwanda et se tient jusqu'au 18 juillet. Huit jours au cours desquels des chefs d'État et de gouvernement mais aussi des ministres des Affaires étrangères des 54 pays du continent sont amenés à se confronter à des dossiers brûlants : la crise au Burundi, le terrorisme transnational, le positionnement de l'institution africaine vis-à-vis de la Cour pénale internationale (CPI)… À l'ordre du jour, également, l'élection du nouveau président de la Commission de l'UA. Le mandat de Nkosazana Dlamini-Zuma arrive à son terme en ce mois de juillet et la Sud-Africaine a décidé de ne pas rempiler. À l'heure de la succession, le bilan s'impose donc, et s'effectue d'entrée de jeu à l'aune d'un autre événement préoccupant : la recrudescence de violences meurtrières au Soudan du Sud.
 
Un sommet dominé par la situation dans le Soudan du Sud
 
Lors du coup d'envoi du sommet de l'UA, le 10 juillet, Juba était, pour le troisième jour d'affilée, le théâtre d'affrontements entre les forces fidèles au président Salva Kiir et les ex-rebelles aux ordres du vice-président Riek Machar. Environ 300 personnes ont péri dans ces violences, tandis que quelque 36 000 habitants de la capitale sud-soudanaise ont dû fuir, selon l'ONU. Un coup de canif dans la paix qui semblait se dessiner deux mois plus tôt dans le plus jeune État du continent - devenu indépendant le 9 juillet 2011. Fin avril, les deux ennemis s'engageaient alors sur la voie de la transition politiqueen acceptant de se partager le pouvoir et de préparer des élections ; ils s'excusaient même pour la guerre civile survenue en décembre 2013, qui a provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes. Aussitôt qualifiée de « totalement inacceptable » par la présidente de la Commission de l'UA, cette dégradation de la situation au Soudan du Sud a fait l'objet d'une réunion d'urgence du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA à Kigali le 11 juillet. L'envoi d'une force armée neutre, en vue de « séparer les deux groupes de combattants, protéger les civils non armés et faire respecter l'accord de paix signé en août 2015 », a été étudié, nous ditThe East African. « La détermination est là », assure dans les colonnes du quotidien kenyan Smail Chergui, commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA. Et d'abonder sur la « frustration » des membres du CPS, qui ont « déployé des efforts considérables pour voir Riek Machar revenir à Juba ». Cette mobilisation d'une brigade africaine, sous l'égide de l'organisation est-africaine IGAD, doit permettre de renforcer la Minus (force de maintien de la paix de l'ONU composée actuellement de 12 000 hommes).
 
Le bilan de Dlamini-Zuma à la tête de l'UA décrié…
 
L'Union africaine peut-elle véritablement contribuer à la transition politique au Soudan du Sud ? Chidi Anselm Odinkalu en doute. Dans une tribune au vitriol sur le bilan du mandat de Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de l'UA, l'ancien président de la Commission nationale des droits de l'homme au Nigeria considère qu'elle a « brillé par son inaction ». Pis. Durant les quatre années de son mandat, estime-t-il, la plus jeune nation du continent a basculé dans une guerre fratricide. « Sous son leadership, l'UA a pourtant initié une commission d'enquête, [...] qui préconisait un ensemble de mesures, incluant la responsabilité judiciaire. Mais ce rapport est resté lettre morte », peut-on lire dans un billet publié par le quotidien nigérian The Daily Trust et au titre sans équivoque : « Bon débarras, Dr Dlamini-Zuma ». Pour l'auteur, le mandat de la Sud-Africaine rime avec la dégradation de la relation avec la CPI, un manque de contributions financières de la part des États africains qui a accentué la dépendance de l'UA vis-à-vis de gouvernements étrangers ou de bailleurs de fonds, ou encore le retour du « président-dieu », formule qui fait référence aux modifications dans la Constitution opérées au Congo-Brazzaville, au Tchad, au Rwanda ou en Ouganda, par des dirigeants soucieux de se maintenir au pouvoir. La déception est de mise, également, pour Fasozine. « Si l'élection, en 2012, de Nkosazana Dlamini-Zuma avait suscité fierté et espoir, laissant entrevoir une nouvelle ère pour l'institution panafricaine, le désenchantement est quasi unanime quatre ans après. La première femme à diriger l'auguste Commission de l'Union africaine n'a pas réussi à emballer les Africains, ni même à redonner visibilité et lisibilité à ses actions », nous dit le site d'info burkinabé. « L'Union africaine est apparue, ces quatre dernières années, bien fébrile, en panne d'inspiration et parfois complètement aphone, inexistante », face à des défis qui appelaient pourtant « à une urgente thérapie de choc », ajoute-t-il.
 
… ou salué
 
En 2014, pourtant, lorsqu'il s'est agi de lever des financements pour lutter contre l'épidémie de virus Ebola, Nkosazana Dlamini-Zuma n'a pas ménagé ses efforts, rappelle Ndumiso Ntshinga, ambassadrice d'Afrique du Sud à l'Union africaine. « C'est elle qui a mobilisé les ressources du continent et joué un rôle de leader dans la lutte contre la maladie », plaide-t-elle dans The Independent Online, rappelant sa capacité à convaincre le secteur privé de mettre la main à la poche. La diplomate ne tarit pas d'éloges sur sa compatriote, cette « championne de l'égalité des genres », grâce à qui, pour « la première fois », « l'UA a une vision ». Une allusion à l'agenda 2063. La priorité de Dlamini-Zuma, mais aussi son héritage. La date marque le centième anniversaire de l'Organisation de l'unité africaine, l'ancêtre de l'UA, et consacre des objectifs de paix et de prospérité économique. Pour l'ambassadrice sud-africaine, aucun doute : la présidente sortante de la Commission de l'UA a placé « la barre haut » pour son successeur. « Elle a aussi démontré que des femmes pouvaient diriger le continent », estime quant à elle Maite Nkoana-Mashabane, ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, sur le site d'info sud-africain Eye Witness News. Message reçu pour la Botswanienne Pelonomi Venson-Moitoi et l'Ougandaise Specioza Naigaga Wandira Kazibwe, deux candidates en lice pour succéder à Dlamini-Zuma à la tête de la commission de l'UA.
 
La bataille de la succession à la tête de l'UA
 
Avec l'Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, elles forment le trio des candidats officiels, déclarés avant la date limite du 31 mars. Des candidats qui toutefois, manqueraient d'envergure pour nombre de chefs d'État africains. C'est ainsi qu'on a vu le Sénégal présenter un candidat « non officiel » : Abdoulaye Bathily, représentant spécial de Ban Ki-moon pour l'Afrique centrale. L'idée a été glissée au président nigérian Buhari par Macky Sall, en mai, lors du Sommet d'Abuja sur la sécurité, nous apprend The Daily Maverick. Le choix de ce diplomate francophone a ensuite été adoubé début juin par la Cedeao (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest). Le problème, c'est que ce « prétendant de la dernière heure » a fait des émules, raconte Enquête Plus. « Les choses se compliquent pour le Pr Bathily », titre le site sénégalais. Et d'expliquer que certains pays s'activent désormais pour placer un candidat. « Ce dimanche, dans les coulisses de cette grand-messe africaine, les noms de Ramtane Lamamra, l'actuel ministre des Affaires étrangères de l'Algérie, et de Jakaya Mrisho Kikwete, l'ancien président de Tanzanie, ont été avancés. » Et si le Tanzanien n'a pas encore reçu le soutien de l'actuel président, rien n'est joué pour autant. D'autant que l'Afrique du Sud, et derrière elle les pays d'Afrique australe, ne semble pas prompte à voir un francophone occuper le siège du président de la Commission. « Jacob Zuma, qui soutient le candidat du Botswana,  ne cache pas son sentiment anti-francophone puisque, selon lui, les francophones sont des marionnettes de la France. Une étiquette qu'il avait collée, en son temps, à Jean Ping », précise Enquête Plus. Les tractations se poursuivent, et la désignation du nouveau chef – charismatique – pourrait bien être reportée à janvier 2017.
 
Vers un retrait de la CPI ?
 
Autre enjeu sur lequel vont devoir se positionner les dirigeants africains lors de ce 27e sommet de l'UA : un éventuel retrait de la CPI. Taxée d'impérialiste ou de promouvoir une justice de « deux poids, deux mesures » qui incriminerait surtout des Africains, cette instance judiciaire internationale est particulièrement décriée par le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda. Ces deux derniers pays ont fait bloc derrière Nairobi à l'automne 2013, dans le contexte des poursuites contre le président Uhuru Kenyatta. En janvier, l'UA a franchi un nouveau pas en adoptant un plan de sortie des États africains du Statut de Rome. Et pour entrer dans le vif du sujet, Kigali annonce qu'Omar el-Béchir ne sera pas inquiété au Rwanda, rapporte le quotidien anglophone Sudan Tribune. « Nous ne répondrons pas aux appels de la CPI à arrêter Omar el-Béchir », a affirmé le président rwandais Paul Kagamé. Après l'Afrique du Sud, l'Ouganda et Djibouti, le président soudanais, soupçonné de crimes contre l'humanité, crime de guerre et génocide lors du conflit au Darfour, pourra donc circuler librement à Kigali, où, selon Paul Kagamé, « il est le bienvenu », « à tout moment ». Des déclarations en forme de pied de nez à la justice pénale internationale. Les 34 États africains ayant ratifié le Statut de Rome souhaiteront-ils cependant afficher la même défiance à l'égard de la CPI ? Le succès du procès d'Hissène Habré conduit par les Chambres africaines extraordinaires, juridictions africaines ad hoc, pourrait constituer un argument, avance le site d'info Bénin Monde Infos : « Fort de cette prouesse, les dirigeants africains pourraient accélérer le processus devant aboutir à la création d'une cour africaine de justice. »

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