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RD Congo : la fiction du soutien de l'Afrique à Kabila


RD Congo : la fiction du soutien de l'Afrique à Kabila
| PHOTO: Reuters/ Siphiwe Sibeko
ANALYSE. La dénonciation, lors du dernier sommet de l'Union africaine, des sanctions européennes et américaines à l'encontre de certains dignitaires congolais le laisse penser… et pourtant.
 
Pour rompre l'impression d'isolement du régime de Kabila, ses partisans ne laissent passer aucune occasion. C'est dire combien ils ont apprécié la résolution des chefs d'État de l'Union africaine dénonçant les sanctions européennes et américaines à l'encontre de certains dignitaires du régime Kabila. La preuve : sautant sur cette opportunité envoyée d'Addis-Abeba, ils n'ont pas hésité à voir et clamer que celui-ci bénéficie d'un « large soutien de l'Afrique ». Une assertion qu'ils doivent cependant confronter à des faits qui ne leur donnent pas toujours raison.
 
À l'UA, une victoire symbolique...
 
Faire vibrer la corde patriotique, voire nationaliste. Tel a été le credo de Kinshasa à l'occasion du 29e sommet de l'Union africaine qui s'est tenu à Addis-Abeba les 3 et 4 juillet derniers. Le but : obtenir le soutien de ses pairs africains en vue de l'adoption d'une déclaration dénonçant les sanctions « unilatérales et injustes » que l'Europe et les États-Unis ont d'infligées à une vingtaine de personnalités du Congo-Kinshasa. Des sanctions qui comprennent entre autres le gel des avoirs et des interdictions de voyager en Europe et aux États Unis. « Des mesures arbitraires, n'étant fondées sur aucune réalité juridique, ne donnant pas aux personnes accusées la possibilité de se défendre », s'est insurgé Léonard She Okitundu, le ministre des Affaires étrangères congolais. Histoire de mettre toutes les chances de leur côté, les autorités de RDC ont pu compter sur Joseph Kabila en personne pour conduire la délégation. Celui-là même qui n'hésite pas, en temps ordinaire, à sécher pareille grand-messe. Au final, mission accomplie ou presque…
 
Cet épisode en rappelle un autre. Déjà, le 23 juin dernier, devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, sous la pression des pays africains, l'Union européenne avait dû renoncer à l'enquête internationale indépendante qu'elle entendait voir diligentée pour faire la lumière sur les crimes commis aux Kasaï. Bis repetita, serait-on tenté de dire, lors du sommet d'Addis-Abeba.
 
Joseph Kabila lors du dernier sommet de l'Union africaine en juillet 2017. © DR
 
... mais une victoire a minima et à portée limitée
 
Mis bout à bout, ces deux faits peuvent donner l'impression d'un soutien africain total au régime de Kinshasa. Jaloux de leur « indépendance », sourcilleux lorsque l'on touche à leur « souveraineté », les pays du continent verraient-ils en Kinshasa un porte-étendard de la lutte contre le « néo-colonialisme » ?
 
Mais entre le triomphalisme affiché et la réalité, il y a un monde. Tout d'abord, la déclaration obtenue lors de ce 29e sommet de l'UA n'est en réalité qu'un lot de compensation. Au départ, en effet, Kinshasa avait souhaité obtenir non pas une déclaration – maximaliste – dénonçant les sanctions européennes et américaines, mais une résolution exigeant la levée desdites sanctions. Peine perdue. Au final, le texte obtenu est minimaliste et non contraignant. D'autre part, son adoption relève davantage du réflexe pavlovien de défense d'un esprit de corps – celui du club fermé des chefs d'État africains – que de convictions politiques ou idéologiques profondes.
 
Idem, dans une certaine mesure, le 23 juin dernier à Genève devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. « L'attitude des pays africains à cette occasion ne saurait s'analyser comme un soutien direct au gouvernement de Kinshasa, mais davantage comme un réflexe d'autodéfense. Aucun des dirigeants de ces pays ne souhaite qu'il y ait une jurisprudence qui, un jour peut-être, pourrait s'appliquer à eux… », indique, avec lucidité, un diplomate sud-africain.
 
Par ailleurs, le brevet en patriotisme, revendiqué par les autorités RD congolaises, n'est pas toujours mérité. Loin de là. Le clan Kabila est régulièrement soupçonné de brader les bijoux du pays dans son intérêt et celui de ses partenaires… étrangers. Les liens d'affaires et d'amitiés entre le président RD congolais et le sulfureux milliardaire israélien, Dan Gertler, qui s'est taillé la part du lion ces dernières années dans le secteur minier et pétrolier en RDC avant de décider récemment de s'en retirer, ont régulièrement défrayé la chronique.
 
Ensuite, la RDC est dans une situation économique critique. À telle enseigne que deux jours à peine après l'adoption par l'UA de cette résolution dénonçant les sanctions occidentales, le Premier ministre, Bruno Tshibala, dans une note dont le contenu a fuité sur les réseaux sociaux, a appelé à l'aide la communauté internationale – et donc, au premier chef, l'Europe et les États-Unis – « pour lui permettre de faire face aux difficultés économiques actuelles ». Kinshasa compte notamment sur l'aide du FMI, dont la visite au pays est imminente.
 
Or, difficile de convaincre l'institution de Bretton Woods de remettre au pot sans l'appui des Américains et des Européens. D'où l'empressement de Leonard She Okitundu, une fois le sommet d'Addis-Abeba terminé, de se rendre à Strasbourg pour y rencontrer Federica Mogherini, le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Avec le secret espoir d'adoucir la position européenne au sujet des sanctions, mais aussi, ce faisant, de s'aménager toutes les chances de pouvoir bénéficier des mannes du Fonds monétaire international. Une posture, périlleuse, digne d'un équilibriste. « On bombe le torse d'un côté, on tend la sébile de l'autre », fait remarquer, sur un ton narquois, un diplomate européen. Mais peine perdue ici aussi. Au ton acrimonieux du ministre des Affaires étrangères congolais qui a cherché à monopoliser la parole, Federica Mogherini a opposé une extrême fermeté. Si la répression ne cesse pas et si les élections ne sont pas organisées dans les délais, non seulement les sanctions ne seront pas levées, mais elles seront renforcées, a rétorqué – de manière cinglante –, le haut représentant de l'UE.
 
Sur le continent, un soutien en trompe l'œil
 
À y regarder de près, pays par pays, le front africain du soutien à Kinshasa est moins monolithique qu'il n'y paraît. Pire, il tend à s'effriter. Le cas de l'Afrique du Sud est, à cet égard, emblématique. Jusqu'à présent, le pays semblait compter au rang des soutiens les plus fervents à Kinshasa. Mais cela tenait en réalité davantage aux relations personnelles entre les deux présidents. À en croire les révélations faites dans le cadre des Panama Papers, le soutien de Zuma à Kabila serait moins motivé par des raisons d'affinités politiques que par des intérêts économiques d'ordre personnel. Le clan Zuma (notamment Clive Zuma, le neveu du président) aurait largement investi en RDC ces dernières années. Zuma bientôt parti (en 2019), il n'est, du coup, pas certain que Kinshasa puisse continuer à bénéficier du soutien de Prétoria. Dans une déclaration publique, faite le 15 juin dernier, neuf personnalités africaines, dont l'ancien chef de l'État sud-africain Thabo Mbeki, ont appelé Joseph Kabila à quitter le pouvoir au plus vite. Un signe possiblement révélateur de la future ligne de conduite diplomatique de l'Afrique du Sud vis-à-vis de la RDC. Une probabilité d'autant plus forte que le 26 juin dernier, le président sud-africain a opéré un revirement à 180 degré. Profitant de la venue de Joseph Kabila à Prétoria pour la 10e session de la commission nationale mixte entre leurs deux pays, Jacob Zuma en a profité pour conseiller en off à son homologue, loin de la rhétorique diplomatique officielle, de suivre son exemple et de quitter le pouvoir. « Tu ne pourras pas indéfiniment repousser cette échéance. Elle est inéluctable », lui a-t-il indiqué avant de lui suggérer de se trouver un dauphin. Pour Joseph Kabila, c'est la douche froide. Il ne s'attendait pas à pareil discours de la part de l'un de ses soutiens les plus fidèles. Vexé, le président congolais quittera Prétoria le soir même, et non le lendemain comme prévu, boudant la réception organisée en son honneur par le président Zuma.
 
Par ailleurs, en Afrique, tous les gouvernements n'ont pas position alignée sur le dossier RD congolais. « On ne peut mettre dans le même sac les potentats d'Afrique centrale et les régimes plus démocratiques, qui pratiquent volontiers l'alternance au pouvoir, en Afrique de l'Ouest », avertit ce professeur en sciences politiques qui officie au sein d'une grande université américaine. En effet, il n'est pas certain que les présidents du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire ou encore du Sénégal, au-delà des postures officielles et des figures de style imposées, partagent les mêmes vues que Joseph Kabila en matière de gouvernance et de respect minimal de certaines pratiques démocratiques. En particulier sur l'épineuse question du troisième mandat.
 
Par ailleurs, lorsqu'on parle d' « Afrique », il faut distinguer les gouvernements de la société civile, notamment dans sa composante « mouvements citoyens ». Très actives sur les scènes politiques africaines, ces organisations dénoncent régulièrement les abus de pouvoir des gouvernements partout sur le continent. Ainsi, Y'en a marre au Sénégal ou encore le Balai citoyen au Burkina Faso, dont certains des membres ont été refoulés il y a quelques mois à l'aéroport de Kinshasa, sont vent debout contre le régime de Joseph Kabila. Il en est de même pour une partie des médias du continent qui tirent à boulets rouges contre Kinshasa. C'est le cas en particulier de la presse burkinabè, sans doute la plus critique envers Joseph Kabila et qui ne s'embarrasse guère de « pudeurs de gazelle » à son endroit.
 
Le président Kabila en visite en Afrique du Sud en juin 2017. © DR
 
La sous-région, très divisée sur la RDC
 
S'il est loin d'être monolithique sur l'ensemble du continent, le soutien à Kinshasa ne l'est guère plus dans la sous-région. En Afrique centrale, le cas de la RDC divise profondément. Si un pays comme le Burundi, qui s'enfonce dans une crise profonde après que Pierre Nkurunziza a brigué en 2015 un troisième mandat, affiche encore son soutien à Joseph Kabila, les autres voisins du Congo-Kinshasa sont eux plus réservés. Au Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, qui a opéré un changement de Constitution en 2015 pour pouvoir se faire réélire en 2016 et qui, depuis, fait face à des troubles sérieux dans la région du Pool, redoute par-dessus tout une déstabilisation du pays. En privé, le président congolais peste contre son homologue kinois qu'il estime de moins en moins capable de maintenir la stabilité et la sécurité. Des troubles en RDC signifieraient en effet un afflux massif de réfugiés à Brazzaville. Or quelques minutes à peine suffisent pour traverser le fleuve Congo depuis Kinshasa. Et ce ne sont pas les dénégations de Joseph Kabila sur la dégradation de la situation sécuritaire en RDC qui sont de nature à rassurer Denis Sassou Nguesso. Elles ne contribuent en réalité qu'à l'inquiéter davantage.
 
Denis Sassou N’Guesso (droite) et Joseph Kabila Kabange (gauche). © DR
 
Plus surprenant encore, le changement de pied du Rwanda qui, lui aussi, fait désormais partie des pays lassés par l'attitude de Kinshasa. Soutien traditionnel des Kabila, père et fils, Paul Kagamé se montre aujourd'hui très réservé à l'endroit d'un président qui « ne parvient plus à tenir son pays ». Selon cet expert en géopolitique, spécialiste de la région des Grands Lacs, « les risques liés à l'instabilité de la RDC surpassent désormais largement les avantages d'une telle situation pour le Rwanda » (d'après de nombreux rapports, Kigali aurait longtemps profité des troubles dans l'est du Congo pour exploiter illégalement les richesses du sous-sol de l'autre côté de sa frontière). Pour les mêmes raisons, à Kampala en Ouganda, le président, Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, est sur la même ligne. Idem en Zambie. D'une manière générale, tous ces dirigeants se rejoignent sur le fait que le sentiment d'incertitude et d'indécision (renforcé par la non-organisation des élections) qui se dégage de Kinshasa ne fait qu'accentuer l'instabilité dans le pays.
 
L'Angola, une puissance régionale très remontée
 
Si les critiques du Congo-Brazzaville et du Rwanda à l'encontre du régime de Kinshasa se font entendre en privé, celles formulées par l'Angola sont, elles, exprimées en des termes quasi officiels. Le pays, poids lourd militaire dans la sous-région, est directement touché par la crise aux Kasaï. Il fait face à un afflux de réfugiés qui traversent la frontière afin d'échapper aux exactions (entre 25 000 et 30 000 selon les estimations). Du coup, l'Angola a massé des troupes et son artillerie à sa frontière avec le Congo.
 
Luanda, qui, par le passé, a apporté un appui décisif aux Kabila (en 1997, en 2006), semble cette fois avoir irrémédiablement lâché Kinshasa. Pour s'en convaincre, il n'est qu'à lire les tweets incendiaires de Sindika Dokolo. Le mari d'Isabelle Dos Santos et gendre du président angolais Edouardo Dos Santos est issu d'une grande famille congolaise. Depuis plusieurs semaines, celui qui jusqu'alors s'était astreint à une forme de droit de réserve s'exprime avec grand fracas sur la situation dans son pays. De longue date, l'homme est un intime de Moïse Katumbi. Plus récemment, il s'est rapproché du Rassemblement de l'opposition et des mouvements citoyens en RDC. « Sindika dit tout haut ce que Luanda pense tout bas », commente, sibyllin, l'un de ses amis.
 
En RDC, le pouvoir de plus en plus isolé
 
Enfin, il reste la RDC elle-même. La situation s'y est considérablement dégradée tant sur le plan politique et économique que sécuritaire. Résultat : le pouvoir y est très largement impopulaire, jusqu'au Katanga d'où est pourtant originaire le président. À tel point que Joseph Kabila se méfie désormais de ce peuple dont il redoute le caractère éruptif. Ses déplacements dans le pays se font désormais en catimini et sont annoncés à la dernière minute avec des changements intempestifs de programme pour brouiller les pistes. La société civile, quant à elle, se tient l'arme au pied. En attendant, les mouvements citoyens, tels que Lucha ou Filimbi, composés de jeunes RD congolais dans leur majorité, multiplient les opérations d'harcèlement contre le pouvoir. Souvent médiatisées, elles minent la crédibilité du régime tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Autre acteur majeur, l'Église catholique a récemment tapé du poing sur la table et sonné le tocsin. Après avoir brossé un tableau apocalyptique de l'état actuel de la RDC, elle a appelé la population congolaise à se mobiliser à partir du 30 juin pour faire pression en vue d'obtenir l'organisation rapide des élections. Enfin, il y a l'armée avec laquelle Joseph Kabila entretient des relations de plus en plus compliquées. « La confiance est rompue, jusque dans les rangs de la garde républicaine, c'est dire ! » fait observer un spécialiste des questions de défense en RDC. Plus que tout, Joseph Kabila craint en effet que les militaires ne retournent leurs armes contre son régime.
 
Au final, le soutien « africain » à Joseph Kabila relève davantage du village Potemkine. Un décor d'apparat certes, mais un décor en trompe l'œil qui masque une réalité bien différente... 
 
 

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