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Enseignement - Français : comment se réinventer au Sénégal ?


Enseignement - Français : comment se réinventer au Sénégal ?
À M'Bissao, expérimentation du programme Elan. | PHOTO: Martin Dixon
REPORTAGE. Au Sénégal, la question de l'apprentissage de la langue française est plus que jamais posée dans un contexte de cohabitation avec les langues nationales désormais enseignées.
 
Valoriser les langues nationales en enseignant mieux le français ? Au Sénégal, en tout cas, on y croit. À M'Bissao, petit village de la région de Thiès, le choix a été porté vers le programme de la Francophonie, Elan (comme École et langues nationales en Afrique, NDLR) dans deux classes, sur les sept que compte l'école : le CP et le CE2. La première année, l'enseignement se fait exclusivement en une langue nationale. À M'Bissao, le wolof en l'occurrence. Puis en CE1 est introduit le français à l'oral, puis à l'écrit en système dit de « transferts » entre les deux langues.
 
Vu sur une salle de classe à M'Bissao. © Martin Dixon
 
Comment la langue française se relance au Sénégal
 
Pour promouvoir l'usage conjoint des langues africaines et de la langue française dans l'enseignement primaire, le programme francophone se propose donc d'aider les huit ministères de l'Éducation concernés à « conduire les réformes nécessaires à l'usage croissant des langues africaines avec le français dans l'enseignement primaire ». Difficile pour la langue française d'exister dans une mosaïque linguistique sénégalaise où 21 langues nationales codifiées par un décret officiel coexistent, parmi lesquelles : le joola, le mandika, le pulaar, le seereer, le soninke, le wolof.
 
Cours de Français à des adultes à M'Bissao. © Martin Dixon
 
Qu'à cela ne tienne, sur le terrain sénégalais, Elan se déploie depuis 2012, même s'il existe depuis 1972 une expérimentation d'un enseignement bilingue, français, langue nationale. 60 classes dans 30 écoles sénégalaises, pour 851 élèves, sont sous ce dispositif original. À terme, le Sénégal engagera un processus de généralisation avec pour objectif d'ouvrir 2 000 classes bilingues par an, où le français se combine à l'une des 6 langues codifiées, dans un enseignement combiné. Amadou Sy, responsable au ministère de l'Éducation de l'application du programme, explique que l'enfant n'est pas forcément enseigné dans sa langue nationale maternelle, mais dans la langue nationale première, celle qui est la plus en usage dans tel village ou telle région. « La langue nationale n'est pas décidée par le ministère de l'Éducation mais est constatée par une enquête sur le terrain. Si la langue était imposée, cela ne fonctionnerait pas », précise le fonctionnaire.
 
Beaucoup de parents ont pu envisager cet enseignement avec réticence, l'usage d'une langue nationale en première année au lieu du français leur semblait en effet constituer comme un « enseignement au rabais » pour leurs enfants. Des poches de résistance que le directeur de l'école de M'Bissao, Oumar Saw a atténuées par des « réunions et portes ouvertes de sensibilisation. Chaque trimestre, les élèves du programme sont évalués et les résultats sont transmis aux parents. Les résultats sont excellents pour le moment ». Dans cette école rurale qui compte 7 classes et 241 élèves, la réussite ou pas de la méthode Elan sera évaluée concrètement quand se présenteront les premiers CM2 qui auront suivi le cursus bilingue depuis leur CP au certificat de fin d'études élémentaires (CFEE qui marque l'entrée en 6e). Jusque-là, pour les élèves enseignés uniquement en français, « les résultats ont été de 100 % », indique Oumar Saw. Les élèves Elan ne peuvent donc faire moins que ce résultat parfait.
 
Scène d'une salle de classe en plein travail, à M'Bissao. © Martin Dixon
 
Un recul du français au Sénégal est-il avéré ?
 
Si le programme Elan tente d'appliquer une méthode inclusive d'enseignement, qui ne fait plus la part belle, selon la formule de Michaëlle Jean, « aux méthodes conçues ailleurs », il n'en demeure pas moins que ce programme interroge sur le recul du français au Sénégal. Ou du moins de son anticipation par l'OIF.
 
Car Elan annonce clairement son but : « promouvoir les principales langues nationales pour en faire des langues de culture et maintenir le français comme langue officielle et comme langue de communication internationale ». Comme une distribution des rôles linguistiques affleure donc dans ce vade-mecum : au français, la fonction première de langue d'architecture politique et internationale, aux langues nationales le pendant, accessoire ou pas, de « langue de culture ».
 
Le directeur de l'école de M'Bissao enseigne aussi à une classe de primaires. © Martin Dixon
 
Quand les modèles linguistiques s'entrechoquent
 
Si seul Elan travaille en collaboration étroite avec le les pouvoirs publics, d'autres institutions internationales œuvrent pourtant au Sénégal, dans le domaine de l'éducation. Deux ONG locales, ARED et EMiLe portent aussi des programmes bilingues, français-langue nationale, dans d'autres écoles du pays. Mais Elan est surtout concurrencé par les programmes de l'USAID, l'agence des États-Unis pour le développement international. Amadou Sy note ainsi que les programmes américains « couvrent déjà la moitié des classes du pays. À terme, USAID souhaiterait ouvrir 4 200 classes dans un laps de temps de 5 ans. Leur enseignement se fait en français mais aussi dans les 6 langues codifiées ». Une enveloppe de 70 millions de dollars a été débloquée pour ce programme américain. Une machine impressionnante face à la modestie d'Elan. Une mécanique d'influence dont il s'agirait de voir si la démarche n'est pas inverse à Elan. Elan favorise l'approche francophone avec les langues nationales en levier ou accessoires, le français étant considéré comme langue ultime d'apprentissage. Mais qu'en est-il dans les écoles bilingues gérées par USAID ?
 
Le programme de la Francophonie tente sans doute de contrer ou du moins d'atténuer aussi une tendance forte de la société sénégalaise, à savoir le recul général du français ou plutôt l'avancée du wolof comme langue d'échange quotidienne. Même si cela ne vaut pas expérience scientifique, il suffit de se promener dans les rues de Dakar pour entendre fuser cette langue nationale portée par près de 10 millions de locuteurs pour une population de 15 millions d'habitants. « Or, derrière chaque choix de langue, c'est aussi un projet de société qui se structure, des rapports de pouvoirs qui se profilent, une identité qui s'esquisse et un refus d'autres identités qui se dessinent », détaille une fonctionnaire de l'Éducation nationale, qui suit de près le dossier Elan.
 
Ifadem ou comment enseigner aux enseignants...
 
L'Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (Ifadem) a pour objectif « d'améliorer les compétences des instituteurs en poste dans l'enseignement du et en français ». Il est l'un des programmes également portés par l'Institut de la Francophonie pour l'éducation et la formation, récemment inauguré à Dakar.
 
Dans ce programme, le e-éducatif est la priorité. La formation continue qu'offre Ifadem est une revendication ancienne des enseignants du primaire. Le programme offre ainsi une formation diplômante par le net. Les 7 livrets de formation, s'ils existent en format physique, sont disponibles en ligne, le Sénégal ayant opté, contrairement à d'autres pays pilotes du programme, pour la version numérique d'Ifadem. 500 instituteurs ont déjà été formés dans deux académies.
 
Vu sur une salle de classe à M'Bissao. © Martin Dixon
 
Au côté de la formation Ifadem, demeure la formation classique des instituteurs sénégalais, le concours de formation initiale qui, comme pour Ifadem, dure 9 mois. L'innovation est qu'Ifadem offre désormais une formation diplômante, ce qui a constitué une motivation certaine pour certains enseignants. Ils sont environ 20 000 enseignants titulaires du CAP ou certificat d'aptitude pédagogique.
 
L'avantage de cette formation est que justement elle se fait en télétravail, permettant à des enseignants des zones rurales reculées d'être formés et suivis par des tuteurs chevronnés. Une unification des niveaux, notamment en français, est alors possible. Pour gérer les problèmes d'électricité, les livrets sont disponibles aussi en format PDF. Une fois la formation finie, les candidats Ifadem conservent la tablette, laquelle pourra leur servir alors de support pédagogique pour leurs cours.
 
Le défi permanent d'un enseignement de la qualité 
 
Pourquoi Ifadem ? Pour le directeur de la communication et de l'information au ministère de l'Éducation nationale, Mohamed Mustapha Diagne, « jusqu'à il y a peu certains instituteurs sans formation ont été recrutés, car les autorités souhaitaient avant tout pousser le taux de scolarisation. On avait privilégié l'accès à l'école au détriment de la qualité de l'enseignement. Cette politique s'est révélée un désastre. Ifadem traduit cette volonté d'améliorer la qualité de l'enseignement à travers le programme d'amélioration de la qualité, de l'équité et de la transparence (PAQET). Ce PAQET s'inscrit dans le Plan Sénégal Emergent, lancé par Macky Sall, notamment dans le volet du développement du capital humain », résume le fonctionnaire sénégalais.
 
Est apparue alors la nécessité d'agir sur le levier essentiel qu'est l'enseignement d'où l'accent mis sur la formation continue, Ifadem offrant cet outil permettant de cibler les instituteurs adjoints afin de favoriser leurs compétences professionnelles . Seuls les instituteurs déjà en poste, mais non pourvus du diplôme du CAP peuvent bénéficier de la formation.
 
A l'école élémentaire de Fantik, Hortense utilise désormais la tablette numérique du programme IFADEM pour ses propres cours. © Martin Dixon
 
Deux régions sont couvertes par ce dispositif, en phase d'expérimentation. La région de Kaolack et celle de Fatick. 500 enseignants, 250 par région, choisis selon des critères précis, déjà en exercice, et âgés de moins de 45 ans. Ce sont souvent des maîtres assistants mais qui ne disposent pas du CAP. Déjà, une première promotion a été formée en 2016, le dispositif entre ainsi dans sa seconde année. Mais à terme, une généralisation au Sénégal entier est envisagée, après une évaluation du dispositif.
 
730 tablettes ont été commandées, financées par l'OIF, 500 pour les enseignants suivant la formation, le reste pour les tuteurs et encadrants. Le financement de la connexion a été également pensé, puisqu'un forfait mensuel de 2 500 francs CFA est alloué sur le budget de l'Agence universitaire de la Francophonie. De même, les fournisseurs d'internet ont été ciblés en fonction des zones géographiques où ils sont le plus présents.
 
Les e-cours se divisent en deux parties : une « classroom » ou classe virtuelle, où les cours sont donnés. Des exercices réguliers sont proposés également, avec un suivi personnalisé, des corrigés en temps réel ou décalé. La seconde partie, via les outils de communication classiques offerts par internet, tels mails, téléconférence, stockage virtuel de données permet un suivi plus personnalisé entre l'élève-instituteur et le tuteur.
 
Le débat linguistique loin d'être réglé
 
Dans une salle de cette même direction de la formation et de la communication, les tuteurs Ifadem se sont réunis en cette veille de rentrée des classes. « Celui qui cesse d'apprendre cesse d'enseigner », note l'un d'eux. « Ifadem permet d'avoir un meilleur impact sur les élèves et nous souhaitons qu'il soit généralisé à l'ensemble pays. » Un autre, tuteur dans la région de Kaolak détaille la question linguistique qui sous-tend, tout comme pour Elan, le programme Ifadem : « Nous avons constaté des lacunes dans le français de certains enseignants du primaire. Le français est parfois une langue seconde dans certaines familles. Elle est utilisée de façon quotidienne par une infime minorité des familles sénégalaises, généralement les plus aisées qui mettent également leurs enfants dans un milieu scolaire entièrement francophone. Généralement, on parle dans la langue maternelle. Or le français est la langue officielle, langue de l'école et de l'administration. Un enfant sénégalais entre à l'école à l'âge de 7 ans pour apprendre le français, langue qu'il n'entend pas forcément avant son entrée à l'école et qu'il n'entend pas non plus dans l'univers extrascolaire. »
 
Cours de Français à des adultes à M'Bissao. © Martin Dixon
 
La question linguistique semble soudain passionner les tuteurs Ifadem. L'un d'eux fait alors allusion au programme Elan et remarque que « les langues nationales sont envisagées dans ce programme comme venant en partenaire ou levier pour mieux enseigner le français ». Un autre semble regretter qu'on n'enseigne pas aussi les langues nationales jusqu'en terminale tout en citant l'exemple le cas burkinabè qui avait envisagé cet enseignement, essai qui s'était soldé par un échec, selon lui.
 
À Fatick, ville berceau de Macky Sall, le débat linguistique n'a pas encore place dans l'école qui expérimente aussi le programme. Dieng Diouf, directeur de l'école et par ailleurs tuteur Ifadem détaille le fonctionnement : « Chaque semaine, je poste un devoir pour vérifier le niveau des professeurs dans un domaine donné. Nous réunissons aussi les instituteurs qui suivent le programme lors des jours ouvrables. À la fin de la formation, ils passent alors le CAP. Ce diplôme suppose un salaire plus élevé et un prestige lié au diplôme. L'instituteur devient l'égal de ses collègues diplômés du circuit classique. »
 
Deux élèves travaillent dans une salle de classe à M'Bissao. © Martin Dixon
 
Hortense Sarr fait partie de la première promotion et est une toute jeune diplômée CAP. Elle a suivi de novembre 2016 à juillet 2017 une formation à distance dont la tablette, qu'elle manie avec dextérité sous l'œil intéressé de ses élèves, atteste encore. La jeune institutrice de 32 ans fait partie des 75 enseignants en poste non titulaires du CAP de la région qui ont suivi la formation. « La formation Ifadem m'a facilité le travail en français, en mathématique et pour l'éveil. J'ai découvert d'autres démarches, notamment dans la documentation de notion. Par exemple, dans le cadre de la prévention du paludisme, pour expliquer la notion de flaque d'eau aux élèves, j'ai pu rechercher des images sur le Net. Nous sommes dans une région où ils n'avaient pas forcément l'occasion d'en voir beaucoup. Avec ce simple instrument, j'ai pu mieux les éveiller à la prévention du paludisme », note-t-elle simplement.
 
 

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