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RD Congo - Emmanuel Biey : « L'anarchie à tous les niveaux »


RD Congo - Emmanuel Biey : « L'anarchie à tous les niveaux »
Les inondations ne manquent pas en RD Congo. Avant celles meurtrières (48 morts) qui ont frappé Kinshasa au début de l'année 2018, le pays en avait déjà connu en février dernier. Ici, la vue d'une rue du centre de Kinshasa en février 2017. | PHOTO: JUNIOR KANNAH / AFP
ENTRETIEN. Pour cet ex-directeur de la régie d'assainissement de Kinshasa, le changement climatique n'est pour rien dans les inondations meurtrières récemment connues par la capitale congolaise. Explications.
 
Un deuil national de deux jours a été décrété en République démocratique du Congo après la mort de 48 personnes lors d'inondations qui ont dévasté Kinshasa début janvier. Face à cette mégalopole qui accueille une population estimée à 12 millions d'habitants, les autorités ont d'immenses défis environnementaux et urbanistiques à relever dans une capitale où l'insalubrité gagne du terrain. Professeur au département des sciences de l'Environnement de l'université de Kinshasa, Emmanuel Makaly Biey a répondu aux questions du Point Afrique. 
 
Le Point Afrique : Quelles leçons doit-on tirer de ces inondations qui ont fait 48 morts ? 
 
Emmanuel Biey : Il y a un problème de volonté politique. Cette situation devrait amener les autorités à repenser toute la politique d'urbanisation de la ville. Il y a trop d'anarchie à tous les niveaux. La gestion de la ville est devenue quasi impossible.
 
Ces inondations sont-elles partiellement imputables à des problèmes d'assainissement ?
 
Certes, l'assainissement a accentué le problème ; mais il y a d'abord un problème d'aménagement. La ville a initialement été construite pour accueillir environ 500 000 personnes. Aujourd'hui, elle accueille une population estimée à 12 millions de personnes, alors que l'espace n'a pas varié. Sur les quelque 10 000 kilomètres carrés de Kinshasa, 2 500 sont occupés par 12 millions d'habitants. C'est une forte densité. Tout le monde est confiné dans un espace assez réduit. L'absence de normes sur certains aspects de cette urbanisation incite les gens à occuper certains espaces de manière anarchique. Il n'y a aucune loi, aucune règle, aucune réglementation sur ce plan. La manière dont la ville s'est étendue fait que s'il y a un problème, c'est tout le monde qui en souffre. Quasiment toutes les parcelles disposent d'un mur en bloc de ciment dans cette ville. Cela réduit l'espace pour le passage de l'eau. Les eaux de pluie doivent s'infiltrer. Difficile que les eaux de pluie s'infiltrent à Kinshasa où les pavements en ciment dans les parcelles réduisent la surface d'infiltration des eaux. L'infiltration est difficile et les eaux s'écoulent, ruissellent, pour aller au niveau le plus bas qui est le fleuve Congo. L'eau s'écoule en suivant la gravité. Lorsqu'il y a un blocage quelque part, le niveau d'eau augmente vite. Bref, c'est l'inondation. La ville est inondée notamment parce que les nouvelles constructions ne tiennent pas compte de l'impact environnemental. On occupe un espace et on y érige un immeuble sans tenir compte de la composition du sous-sol.
 
Les autorités provinciales imputent les récentes inondations au dérèglement climatique… 
 
Le réchauffement climatique peut accroître le phénomène. Les conditions climatiques sont perturbées à travers la circulation hydro-atmosphérique et la répartition des hautes et basses pressions. Ces modifications pourraient avoir localement d'importants effets amplificateurs qui augmentent à la fois la fréquence et la force des phénomènes inondants à travers les marées, les tempêtes, les pluies, etc. Mais le réchauffement climatique affecte généralement les zones côtières. Les inondations de Kinshasa sont fortement influencées par des facteurs non climatiques : le changement démographique, le changement d'usage des sols ainsi que la transformation des plaines alluviales sur lesquelles la ville est construite. Ces inondations ne sont pas liées au changement climatique.
 
En 1960, lors de l'accession du pays à l'indépendance, il y avait ici et là des zones jugées non constructibles à Kinshasa, qui sont en grande partie occupées actuellement… 
 
Tout était réglementé à l'époque. Mais l'aménagement de la ville n'a pas intégré cet aspect. La loi dit que le sol et le sous-sol appartiennent à l'État. Toutefois, les chefs coutumiers ont encore beaucoup de pouvoir par endroits et distribuent des terrains, avec la bénédiction des services de l'État. Cela traduit une défaillance dans la gestion des espaces. Il n'y a quasiment plus d'espace disponible dans la ville de Kinshasa, alors que les autorisations de construire sont toujours accordées. Cela n'est pas normal.
 
Quelles mesures urgentes doivent être prises pour éviter toute répétition de ce drame à brève échéance ? 
 
Dans un premier temps, il est nécessaire qu'on procède au curage de toutes les rivières. 
Actuellement, le curage des cours d'eau de la ville ne s'effectue qu'au niveau des ouvrages de franchissement, au niveau des ponts, mais pas tout le long des rivières et des ruisseaux. Cela n'est pas une tâche aisée dans une ville où on a construit sur le lit des rivières. Lorsque le curage est effectué mécaniquement, c'est difficile que les machines accèdent aux rivières, à moins d'utiliser des barges. Des tas de déchets bloquent également le passage de l'eau. Le plastique occupe la deuxième place dans la composition des déchets de Kinshasa. Chaque jour, on produit environ 8 000 tonnes de déchets solides dont 65 % sont constitués de déchets organiques, c'est-à-dire la matière qui peut pourrir ; 15 % sont composés de matière plastique. Tant que la matière plastique n'est pas collectée à la base, on aura droit à ce spectacle dans les cours d'eau de la ville après de graves inondations.
 
Comment sont organisés le ramassage, le traitement et éventuellement le recyclage des ordures ménagères ? 
 
La collecte des déchets n'est pas bien organisée à Kinshasa. Aucun service ne fait du porte-à-porte, si on peut dire, pour assurer cette collecte, comme cela se fait dans d'autres villes du monde. L'Union européenne a initié un projet d'assainissement urbain qui ne concernait que 9 des 24 communes de la capitale. Dans les communes ciblées, des stations de transfert ont été bâties. La population pouvait déposer les ordures ménagères dans ces stations. Des camions les prenaient pour aller les jeter dans le centre d'enfouissement technique, construit à Mpasa, à environ 35 kilomètres du centre de Kinshasa. La ville avait « disponibilisé » un espace de 250 hectares pour ce programme de l'Union européenne qui a commencé par en exploiter 30. L'UE, qui dépensait environ 1,5 million d'euros par mois, a cessé de financer ce programme en août 2015. La ville a pris le relais pendant une année. Mais le reste de l'espace a été anarchiquement occupé. Les autorités de la ville-province de Kinshasa étaient obligées de démolir au fur et à mesure les constructions qui sortaient de terre sur ce site. Seulement 20 % des déchets produits sur l'ensemble de la ville pouvaient être traités là-bas, comme le programme ne touchait que 9 communes. Aujourd'hui, ce centre accueille moins de 3 % des déchets générés dans cette immense ville, faute d'infrastructures adéquates pour organiser la collecte des ordures. Résultat : ici et là des immondices s'accumulent. La capitale abriterait environ 18 % de l'ensemble de la population congolaise. Les problèmes de Kinshasa devraient préoccuper non seulement le gouvernement provincial, mais aussi le gouvernement central.
 
Comment réagit le gouverneur de la ville ? 
 
Il y a un manque de moyens financiers. Pour organiser la collecte, le transfert et le traitement des déchets dans cette ville, il faut un budget conséquent. Pour assainir Kinshasa, dans le contexte actuel, on devrait disposer d'un budget annuel d'environ 200 millions de dollars, soit un peu moins de 17 millions de dollars par mois. Je note également qu'on ne parle pas de déchets liquides, les eaux usées par exemple. La ville ne dispose pas d'une station d'épuration des eaux usées. Dans certains secteurs, le système d'évacuation des toilettes n'est pas collectif, mais individuel. Les gens construisent des fosses septiques dans les parcelles qu'ils occupent. À un moment, elles doivent être vidangées. La destination de tout le contenu est un site situé vers l'aéroport de Ndolo, le deuxième aéroport de la ville, à proximité du fleuve. Cette situation dramatique contribue à la pollution de Kinshasa qui est en proie à de graves risques d'épidémies. 
Les autorités provinciales ont instauré une taxe d'assainissement. De même, il a été proposé qu'une partie des taxes que la ville prélève soit affectée au financement des travaux d'assainissement. Une autre idée a également été relancée : l'organisation du ramassage des ordures ménagères de maison en maison, en recourant à des ONG qui feraient un tri sélectif. La matière organique peut être rentabilisée dans la production de compost par exemple. La capitale est bâtie sur du sable. Rien ne pousse sur ce sable, sauf à y ajouter des engrais ou de la matière organique qui ne peut provenir que d'une partie (65 %) des déchets produits par Kinshasa. 
 
L'abattage sauvage de nombreux arbres qui faisaient autrefois partie intégrante du paysage de la ville a également des conséquences néfastes… 
 
Les travaux d'infrastructures qui ont été entrepris ont, en effet, conduit à l'abattage d'arbres le long des principaux axes. Il était toutefois question que les sociétés qui construisaient ou réhabilitaient les routes financent le reboisement plus tard. Il est vrai que sur certains tronçons, le reboisement a été réalisé, mais il reste beaucoup à faire. 
 
Quelle part de responsabilité serait attribuable au comportement de la population ? 
 
Le Kinois (habitant de Kinshasa) s'adapte facilement aux changements. Par exemple, des ordures ménagères étaient jetées sur un site, situé, pour ceux qui connaissent cette ville, entre le boulevard triomphal et l'avenue des huileries ; les ordures ont été enlevées, la pelouse y a été plantée et plus personne n'a plus osé aller jeter ses ordures là-bas. 
 
La RDC peut-elle s'inspirer de ce qui marche dans d'autres grandes villes africaines ? 
 
C'est une question d'organisation ; la ville doit se doter des moyens à la hauteur des défis qu'elle est appelée à relever. Luanda, Johannesburg, Douala ou Yaoundé sont des villes où la municipalité, c'est-à-dire le gouvernement provincial dans la configuration administrative de Kinshasa, contribue, à concurrence de 20 %, au budget de l'assainissement. Les 80 % restants viennent du gouvernement de la République. Dans le cas de Kinshasa, je prône – et cela ne date pas d'aujourd'hui – un appui conséquent du gouvernement central pour que la ville organise efficacement la collecte et le traitement des déchets. Il faut que l'État fasse œuvre de pédagogie en direction de la population qui doit être sensibilisée. Mais peut-on sincèrement demander aux Kinois d'éviter d'avoir les rues jonchées d'immondices, sans mettre en place des mesures d'accompagnement ? L'État doit indiquer à la population où elle peut mettre ses ordures et faire un effort pour éviter tout empilement de saletés sur ce site. On constate la faiblesse de l'État dans ce domaine. Je pense toutefois que la situation n'est pas irrémédiable. Avec une dose de bonne volonté, tout le monde peut changer les choses et redonner à cette mégalopole son lustre d'antan. 
 
Les autorités ont décidé de démolir les constructions hors normes et de délocaliser les riverains, tous ceux qui occupent les lits des rivières. Cependant, l'application de cette mesure de bon sens devrait être précédée par le « recasage » de cette population sur un autre site, sous peine de faire face à la loi de Murphy : on trouve une solution à un problème, mais cette solution crée de nouveaux problèmes qu'on doit régler. 

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