NewAstv, plus qu'un médium, un compagnon
New AsTV: Une bonne communication grâce au professionnalisme d'une équipe
New AsTV: Vous y êtes, ne naviguez plus
New AsTV pour mieux communiquer en diplomatie
New AsTV: Savourez votre plaisir à communiquer
New AsTV: Ne vous en laissez pas compter
New AsTV: Vous êtes au cœur de l'événement
New AsTV, et la coopération bilatérale devient facteur de développement des peuples
New AsTV: Notre concept, la communication en partage
New AsTV: Partenaire au développement culturel africain

A la cour du roi Kabila, les barons sont à la fois puissants et révocables


 A la cour du roi Kabila, les barons sont à la fois puissants et révocables
Le président congolais, Joseph Kabila, lors d’un discours à la nation, au palais du Peuple, siège du Parlement, le 5 avril 2017, à Kinshasa. | PHOTO: JUNIOR D. KANNAH / AFP
En RDC, un an après la fin de son mandat, le président se maintient grâce à un système clientéliste construit par vingt années de guerres et d’affaires.
 
« Je mourrai d’une balle dans la tête. » Joseph Kabila aime confier à certains de ses visiteurs qu’il pense sa destinée déjà écrite. A 46 ans, le président de la République démocratique du Congo (RDC) n’aurait rien à perdre car, feint-il de penser, sa fin sera tragique. Comme celle de son père et prédécesseur, Laurent-Désiré Kabila, assassiné en 2001. Pour se détendre, il se plonge dans les jeux vidéo ou enfourche sa moto. Pour se protéger, il porte un gilet pare-balles sous son costume et change d’itinéraire au dernier moment.
 
Situation unique au monde, le président congolais est toujours en poste malgré la fin de son deuxième et dernier mandat, le 19 décembre 2016. Reportée de nombreuses fois, l’élection présidentielle doit se tenir le 23 décembre 2018. Des sanctions économiques des Etats-Unis et de l’Union européenne visent actuellement 17 proches de Joseph Kabila.
 
Lui voyage rarement et on lui prête une fortune dont une partie serait à l’abri en Afrique du Sud ou dans des paradis fiscaux, sous des prête-noms. Pour protéger son pouvoir, Kabila orchestre une cour singulière, composée de personnalités dont la destinée s’est confondue avec la sienne. Et c’est par ce système clientéliste qu’il se maintient aux commandes. « Kabila est un homme seul, entouré de groupes qui se font la guerre plus qu’ils ne convergent vers une seule stratégie, observe un diplomate africain familier du pouvoir congolais. Ils n’essaient pas de le sortir de l’impasse. Ils ont peur et exécutent sa volonté, si tant est qu’il l’exprime. »
 
Le jeune homme inexpérimenté des débuts, moqué pour son français aussi approximatif que son lingala (la langue parlée dans l’ouest de la RDC), ne demande plus les conseils de l’entourage de son père mais donne des ordres à un microcosme de courtisans qui veulent lui plaire. Pour eux, la moindre route, le moindre centre de santé relèvent de « l’initiative personnelle du chef de l’Etat ». Nombreux sont ceux qui ont fait les frais de leurs excès de zèle ou de leur indolence. Jusqu’au-boutiste dans la répression des opposants, l’ancien ministre de l’intérieur, Evariste Boshab, a ainsi fini par être écarté. « Même ses conseillers ont peur de le conseiller », croit savoir un haut cadre des Nations unies.
 
Des conseillers plus puissants que des ministres
 
En cette période d’incertitude politique, le premier homme de cette cour est un austère professeur de droit de 40 ans : Néhémie Wilondja. Directeur de cabinet de Kabila depuis 2015, ce technocrate discret est considéré par ses collègues comme « le vrai premier ministre de la RDC ». « Tout ce que le président doit signer passe par Néhémie », assurent avec une pointe de jalousie des membres de l’entourage présidentiel. « Je sers le chef de l’Etat et la stabilité du pays, menacée par des opposants futiles », confiait l’intéressé, d’une voix assurée, en décembre 2016, alors qu’il feignait de négocier pour mieux manipuler l’opposition. Comme Kabila, Wilondja est un homme de secrets et d’intrigues.
 
A ses autres hommes de main, le chef de l’Etat délègue des missions précises, sans dévoiler l’intégralité de son plan. C’est le cas pour Alexis Thambwe, une ancienne figure du mobutisme muée en chef de rébellion et visée par une plainte pour crimes contre l’humanité déposée en Belgique. Kabila a fait de ce juriste de 74 ans son ministre de la justice. « Thambwe formalise les vagues d’arrestations de manifestants et de militants pour les justifier par le droit », confie l’un de ses proches.
 
Plus discret encore, l’avocat Norbert Nkulu, 71 ans, ambassadeur à Kigali depuis 2009, a été le maître d’œuvre de l’exploitation des failles de la Constitution congolaise pour le maintien au pouvoir. « Certains conseillers de Kabila sont bien plus puissants que des ministres au-dessus d’eux selon l’organigramme, remarque un négociateur. Mais que valent les organigrammes en RDC ? »
 
Aux hommes de main les petits coups bas contre l’opposition et la communauté internationale, au « raïs » les décisions qui portent sur l’avenir immédiat d’un pays grand comme l’Europe de l’Ouest, fragilisé par des conflits internes permanents et convoité pour ses ressources minières. En l’absence d’une alternative politique crédible ou d’un dirigeant plus respecté, ils maintiennent au pouvoir celui qui les a fait vivre.
 
Ce système volontairement déstructuré règle les problèmes au coup par coup. « Ce qu’ils réussissent à faire n’est jamais calculé à l’avance, raconte un diplomate africain. Ils ressemblent à un aveugle qui marche avec sa canne, ne voyant pas le ravin au bout du chemin. » La cour de Kabila fonctionne par cercles concentriques, où la valeur de chacun augmente à mesure de sa proximité momentanée avec le sommet.
 
Rompu aux méthodes clandestines depuis la lutte de son père contre Mobutu Sese Seko et son exil en Tanzanie, le président surveille ses obligés. Leur impopularité est compensée par des avantages financiers et l’assurance d’une protection. Comme n’importe quel habitant de Kinshasa, ils vivent au jour le jour, mais avec une extravagance qui leur fait oublier qu’ils peuvent finir assassinés, lynchés ou jugés.
 
« Ils ne savent pas où ils seront dans cinq ans »
 
New York, le 23 septembre. Les hommes de Kabila, réunis à l’hôtel Intercontinental, préparent le discours présidentiel à l’assemblée générale des Nations unies. Ils multiplient aussi les rencontres informelles avec des diplomates et des lobbyistes grassement payés pour contrer les sanctions occidentales. « Ils ont pris goût au style de vie qu’offre le pouvoir, dit un diplomate européen. Mais ils ne savent pas où ils seront dans cinq ans. » Ce jour-là, Joseph Kabila prononce son discours devant une salle vide. Eux se donnent une image détendue et sereine, comme si leur pouvoir était bien parti pour durer.
 
Ils ont en vu d’autres. La plupart, originaires de l’est de la RDC, se sont connus durant la guerre menée par Laurent-Désiré Kabila contre ses anciens alliés ougandais et rwandais à partir de 1998. Ils y ont aussi croisé Joseph Kabila, nommé chef d’état-major par son père à la place de son mentor rwandais James Kabarebe. Vingt ans plus tard, le président congolais vit toujours dans une atmosphère de paranoïa où, comme pendant la guerre, le pouvoir comme la vie peuvent lui échapper en un instant.
 
Un tel héritage mène à travailler étroitement avec des hommes en armes. Plus que les ministres de l’intérieur et de la défense, le patron de l’Agence nationale de renseignements, Kalev Mutond, peut ainsi « faire et défaire n’importe quelle histoire », reconnaissent des conseillers du président. Loin d’être un personnage de l’ombre, ce natif du Katanga, la province d’origine de la famille Kabila, se révèle omniprésent. Les rencontres et les négociations politiques se déroulent même parfois sous sa houlette.
 
Verrouillée par un système qui réprime la moindre manifestation publique et traque les opposants qu’il n’a pas réussi à « acheter », la scène politique intérieure est un champ de bataille au-dessus duquel plane Joseph Kabila. Une partie du noyautage de l’opposition a pris forme au cours des derniers jours de l’année 2016, dans un appartement luxueux du complexe immobilier Utex-Africa, dans le centre de Kinshasa. Alors que les évêques congolais s’épuisaient à obtenir un accord prévoyant des élections en 2017, le régime et l’opposition discutaient des postes et des contreparties sur la terrasse, sous le regard du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, également secrétaire général de la majorité présidentielle.
 
« Les débauchages de membres de l’opposition se font par l’argent, car beaucoup ne se contentent pas de leur salaire d’élus », précise un député. Les gouverneurs de province, maintenus à leur poste malgré l’expiration de leur mandat – à l’instar des députés et des sénateurs –, sont acquis au régime, tout comme une partie des chefs coutumiers, auprès desquels Kabila dépêche des émissaires. « Tout le monde est achetable », admet l’un des leaders traditionnels du Kasaï (centre).
 
La course à la succession est ouverte
 
A Kinshasa, le swahili est resté la langue des affaires de la cour Kabila depuis l’ère d’Augustin Katumba Mwanke. Banquier en Afrique du Sud, gouverneur du Katanga sous Laurent-Désiré Kabila puis directeur du cabinet de son fils, il fut, jusqu’à sa mort dans un accident d’avion en 2012, le plus influent conseiller de Joseph Kabila et l’homme des contrats miniers. « Dans les années 2000, raconte Barnabé Kikaya, actuel conseiller diplomatique de Joseph Kabila, nous étions un groupe restreint de cinq, six personnes, mené par Katumba Mwanke. Puis il y a eu un renouvellement des conseillers de confiance. On est passé des affaires au droit comme compétence prioritaire du premier cercle du président. »
 
Mais certaines affaires continuent dans la cour et alimentent une diplomatie économique fondée sur des commissions personnelles. « Si Katumba Mwanke a un héritier, c’est bien moi ! », plastronne Moïse Ekanga dans ses bureaux de Kinshasa, au bord du fleuve Congo. Ce pasteur de l’Eglise du Sang précieux est surtout le patron du conglomérat minier Sicomines. En 2008, il a été chargé du partenariat sino-congolais, qui possède le monopole de la construction d’infrastructures. Et ce en harmonie avec l’autre homme fort des affaires de Joseph Kabila, Albert Yuma, patron des patrons congolais, également à la tête de la société minière Gécamines.
 
Kabila l’enfant de la guerre a pris goût à l’argent, qui, avec les armes, le renseignement et la manipulation du droit, renforce un pouvoir qu’il ne voulait pas et qu’il ne semble plus vouloir quitter. En théorie, un an sépare la RDC de l’investiture de son prochain président. Entre-temps, la course à la succession est ouverte au sein de la cour, qui n’a pas fini de s’interroger sur les intentions de son chef. « Quelle est la principale vertu que vous a léguée votre père ? », demandait un journaliste en 2001. Joseph Kabila répondait alors : « La détermination. Savoir ce que l’on veut. S’en donner les moyens. Ne pas dévier. Aller jusqu’au bout. »
 

 Commentaires

LIRE AUSSI...

Renversant Nigeria !

Renversant Nigeria !
Jeu 21 Mar 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

ANALYSE. Beaucoup d'indicateurs laissaient penser que rester à la barre du Nigeria serait mission impossible pour Buhari lors du dernier scrutin présidentiel. Il n'en a rien été.   Étonnant Nigeria. Le moins que l'on puisse dire est que ... Lire la suite >

En Mauritanie, une mission d’Amnesty International refoulée à l’aéroport de Nouackchott

En Mauritanie, une mission d’Amnesty International refoulée à l’aéroport de Nouackchott
Jeu 21 Mar 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

L’ONG venait effectuer une mission de recherche sur les droits humains dans le pays où les « séquelles » de l’esclavage, bien qu’abolit en 1981, perdurent.   La police mauritanienne a refoulé, dimanche, à son arrivée à... Lire la suite >

Au Cameroun, l’inquiétant crépuscule du régime Biya

Au Cameroun, l’inquiétant crépuscule du régime Biya
Dim 17 Mar 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Emprisonnement du principal opposant, conflit armé dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest : le pouvoir multiplie les signes de raidissement.   Passer inaperçu tout en se rendant indispensable. Depuis son accession à la tête du Cameroun... Lire la suite >

Algérie : les 4 pièges à éviter pour la « révolution du sourire »

Algérie : les 4 pièges à éviter pour la « révolution du sourire »
Dim 17 Mar 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

ANALYSE. Alors que de nouvelles manifestations sont prévues ce vendredi, quels sont les pièges qui semblent guetter ce « sursaut populaire » ?   La question s'est beaucoup posée cette semaine. L'important mouvement populaire contre le régime... Lire la suite >

« La proposition de Bouteflika ? Une duperie politique, une imposture juridique ! »

« La proposition de Bouteflika ? Une duperie politique, une imposture juridique ! »
Mer 13 Mar 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

ENTRETIEN. Maître de conférences, la politologue Louisa Dris-Aït Hamadouche évalue la nouvelle donne politique algérienne à l'aune du message du président Bouteflika de ce 11 mars.   Sous la poussée de la rue, le président... Lire la suite >

Ethiopie: La visite de Macron donne de l'espoir pour une église vieille de 9 siècles

Ethiopie: La visite de Macron donne de l'espoir pour une église vieille de 9 siècles
Mer 13 Mar 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Autres Actus

Ce mercredi matin de mars, le prêtre Mekonnen Fatne, debout parmi ses fidèles orthodoxes éthiopiens, observe une église vieille de neuf siècles qu'ils craignent de voir détruite à tout moment.   Au-dessus de l'église s'étend... Lire la suite >

Acquitté par la CPI, le Congolais Bemba demande 68 millions d'euros de dédommagement

Acquitté par la CPI, le Congolais Bemba demande 68 millions d'euros de dédommagement
Mar 12 Mar 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Autres Actus

L'ex vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité après près d'une décennie en détention, demande plus de 68 millions d'euros ... Lire la suite >

Bouteflika : la justice suisse va-t-elle instruire une plainte pour « suspicion d'enlèvement » ?

Bouteflika : la justice suisse va-t-elle instruire une plainte pour « suspicion d'enlèvement » ?
Mar 12 Mar 2019 | dans Autres Actus

La question mérite d'être posée alors que, le 25 février, une Algérienne a déposé une plainte pour « suspicion d'enlèvement d'une personne incapable de discernement ».   Le lendemain de l'arrivée... Lire la suite >

Algérie : Abdelaziz Bouteflika serait « sous menace vitale permanente »

Algérie : Abdelaziz Bouteflika serait « sous menace vitale permanente »
Jeu 07 Mar 2019 | Source : http://afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

Selon « La Tribune de Genève », en raison d'une dégradation de ses fonctions neurologiques, le président algérien risque d'ingérer des aliments ou des liquides dans les poumons.   Sous le titre « Bouteflika nécessite... Lire la suite >

RDC: l'opposant Martin Fayulu renonce

RDC: l'opposant Martin Fayulu renonce
Jeu 07 Mar 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Politique

L'opposant et candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo, Martin Fayulu, a annoncé mercredi à l'AFP qu'il ne siègera pas comme député, se considérant comme "président... Lire la suite >

Election présidentielle au Sénégal : confusion générale à l’heure des premiers résultats

Election présidentielle au Sénégal : confusion générale à l’heure des premiers résultats
Mar 26 Février 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Politique

Le premier ministre a désigné le président sortant Macky Sall vainqueur, sans prendre la peine d’attendre les résultats officiels.   C’était une journée de vote paisible dont rien ne laissait présager l’achèvement... Lire la suite >

Elections au Nigeria : dans l’attente des résultats, les deux clans se disent vainqueurs

Elections au Nigeria : dans l’attente des résultats, les deux clans se disent vainqueurs
Mar 26 Février 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Politique

Outre leur président, les Nigérians étaient appelés samedi à désigner 360 députés et 109 sénateurs.   Le comptage des voix entre les deux favoris de la présidentielle au Nigeria, le chef de l’Etat sortant, Muhammadu... Lire la suite >

Présidentielle du Nigeria : et maintenant, place au décompte des voix !

Présidentielle du Nigeria : et maintenant, place au décompte des voix !
Lun 25 Février 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Politique

C'est dans un calme relatif, malgré seize personnes tuées dans des violences ainsi que des bureaux de vote saccagés dans quelques États, que les membres de la Commission électorale se sont mis au travail pour cette phase décisive de l'élection.   Ce... Lire la suite >

RDC: un mois après, Tshisekedi

RDC: un mois après, Tshisekedi
Lun 25 Février 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Politique

Un mois après son investiture, le nouveau président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi reste à la merci de son prédécesseur Joseph Kabila, maître du jeu politique grâce à ses majorités à ... Lire la suite >

A Tombouctou, les réfugiés maliens qui reviennent croisent ceux qui partent

A Tombouctou, les réfugiés maliens qui reviennent croisent ceux qui partent
Ven 22 Février 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Plus de 2 300 Maliens sont rentrés dans la région en 2018, pendant que d’autres continuent de s’enfuir. Le pays accueille aussi des Burkinabés et des Nigériens.   Assis sur son tapis face à ses rangées de bracelets et colliers en ... Lire la suite >

Camp Boiro : l'Auschwitz des Guinéens

Camp Boiro : l'Auschwitz des Guinéens
Ven 22 Février 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Société

COMPTE RENDU. Ces Mémoires d'une rescapée de la dictature de Sékou Touré relatées par Maïmouna Bâ Maréga révèlent toute la cruauté du premier président de la Guinée ainsi que l'horreur de son système.   «... Lire la suite >

Vidéo à ne pas rater

Election au PDCI-RDA/ L?appel de Dimbokro
Ven 22 Déc 2023 | dans: Objectif Développement

Nos Partenaires

NOUS SUIVRE

Qui Sommes-Nous?

New AsTV Le développement par la coopération   Servir de canal numérique au développement de l'Afrique par la coopération. Telle est la vision de New AsTV. De fait, nous nous sommes laissés guider par les relations que l'Afrique...

Lire plus

Contacts

Newsletter

FLASH INFOS