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RDC : l’ONU travaille à « convaincre Kinshasa qu’il n’est pas en guerre avec son peuple »


RDC : l’ONU travaille à « convaincre Kinshasa qu’il n’est pas en guerre avec son peuple »
Leila Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en République démocratique du Congo, dans son bureau de Kinshasa, samedi 7 avril 2018. | PHOTO: THOMAS NICOLON
Leila Zerrougui, nouvelle cheffe de la Monusco, insiste sur l’importance de la tenue d’élections « crédibles » en République démocratique du Congo le 23 décembre.
 
La République démocratique du Congo (RDC) traverse une profonde crise politique provoquée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le dernier mandat a expiré le 19 décembre 2016. Ce qui se traduit aussi par l’intensification des violences dans les campagnes du centre et de l’est du pays délaissées par les autorités de Kinshasa. Certaines milices se sont réactivées, d’autres se sont formées.
 
La population, elle, subit. Il y a aujourd’hui 4,5 millions de déplacés dans le pays selon les Nations unies et les ONG, seulement 230 000 selon le gouvernement congolais, qui a décidé de ne pas participer à la conférence internationale des donateurs prévue le 13 avril à Genève.
 
La relation entre le pouvoir congolais et les Nations unies s’est détériorée. Le mandat de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), la plus importante et la plus coûteuse force de maintien de la paix déployée par l’organisation, a été renouvelé fin mars par le Conseil de sécurité. Il donne la priorité au processus électoral en vue de la tenue, le 23 décembre, de scrutins présidentiel, législatif et locaux censés mettre un terme à cette longue crise politique et permettre la première alternance pacifique de l’histoire du pays.
 
Ce mandat, c’est « l’avant-dernier », a déclaré le ministre congolais des affaires étrangères, Leonard She Okitundu, qui exige un « retrait définitif de la force [en 2020,] après vingt ans de présence ».
 
C’est dans ce contexte de tensions que la nouvelle représentante spéciale en RDC du secrétaire général des Nations unies et cheffe de la Monusco, Leila Zerrougui, a pris ses fonctions le 12 février. Ancienne magistrate et professeure de droit dans son pays, l’Algérie, elle ne découvre pas la mission onusienne, dont elle fut la représentante adjointe de 2008 à 2012. Cette fois, elle revient comme facilitatrice dans une crise politique censée prendre fin avec ces élections, encore incertaines, du 23 décembre.
 
Le président Joseph Kabila puis son chef de la diplomatie ont vivement critiqué la Monusco, souhaitant son retrait définitif dans deux ans. Comment réagissez-vous ?
 
Leila Zerrougui La Monusco n’a pas à son mot à dire et n’a pas vocation à rester éternellement en RDC. Elle exécute la volonté du Conseil de sécurité des Nations unies, avec lequel le gouvernement congolais peut discuter s’il le souhaite. La relation avec les autorités est parfois difficile. Mais je préfère des tensions, qui me semblent normales dans un contexte politique préélectoral, à une absence de réaction du pouvoir. Cela démontre à mon sens que le gouvernement veut prendre sa place, est déterminé à agir sans la Monusco, ce qui peut être une bonne chose.
 
Vous devez donc faciliter la première alternance démocratique de l’histoire du pays et amorcer un éventuel retrait de cette mission ?
 
J’espère que dans deux ans nous aurons une situation stable en RDC. La protection des civils et l’appui au processus électoral restent nos priorités. La tenue d’élections inclusives et crédibles le 23 décembre peut permettre de tourner la page d’une crise politique.
 
Si ces scrutins ne sont pas satisfaisants et qu’ils sont contestés, ils risquent d’aboutir à une nouvelle ère d’instabilité. Il nous faut éviter la catastrophe. Ma mission est d’appuyer le processus et d’apporter un soutien logistique à la Commission électorale [nationale indépendante (CENI)]. Je n’ai pas de mandat exécutif et ce n’est pas la Monusco qui organise ces élections. Pour le moment, nous considérons qu’elles se tiendront le 23 décembre.
 
Quels sont vos critères pour considérer ces élections comme « crédibles » ?
 
D’abord la participation de toutes les parties qui le souhaitent, et il n’est pas là question d’une personne. C’est le premier défi : l’adhésion de l’opposition, dans sa diversité, à ce processus électoral. A mes interlocuteurs de la majorité présidentielle, je dis clairement qu’ils peuvent organiser des élections seuls, mais je demande : à quoi bon ? En quoi cela arrangerait-il la situation et servirait-il leurs intérêts ? Ils ont besoin de crédibilité, d’inclusivité. Donc ils doivent laisser la population manifester et l’opposition jouer son rôle.
 
Je ne cesse de répéter aux leaders de l’opposition comme du pouvoir : « Parlez-vous. » Ils me disent que c’est le cas et, en tant que facilitatrice, je fais tout pour que ces contacts se poursuivent en vue de parvenir à un consensus. Malgré ses doutes et sa méfiance, l’opposition se prépare désormais à cette échéance du 23 décembre et il est important d’avoir une adhésion des deux camps.
 
Le dispositif de vote par écran tactile est contesté par l’opposition et désavoué par les autorités de Corée du Sud, pays d’origine de la société choisie par la CENI. Ne craignez-vous pas que le processus électoral soit entaché de fraudes ?
 
Il est impératif pour les autorités de s’assurer que ces machines fonctionnent et de prévoir d’autres options en cas de défaillance technique. Mais si volonté de tricher il y a, les machines ne sont pas nécessaires. La question centrale reste le rétablissement de la confiance entre les acteurs politiques. Nous y travaillons. Il est dans l’intérêt du pouvoir comme de l’opposition d’avoir des élections crédibles. Et je leur dis : « Nous sommes tous dans le même bateau. Votre succès est notre succès. Votre échec sera aussi le nôtre. »
 
N’avez-vous pas l’impression que le pouvoir s’est efforcé de faire obstacle à la tenue des élections qui devaient avoir lieu en décembre 2017, selon l’accord politique signé un an plus tôt sous l’égide de l’Eglise catholique ?
 
Je n’ai pas à juger un partenaire. L’ONU n’est pas garante de cet accord et ne l’a pas signé. Je ne suis pas là pour défier les autorités mais pour maintenir le contact avec tous les acteurs, sans être complice d’aucun, afin de pouvoir les influencer positivement. Si ma neutralité est mise en doute, c’est terminé. Si un facilitateur n’est plus accepté, il ne sert plus à rien.
 
Quand vous êtes-vous entretenue avec le chef de l’Etat ?
 
J’ai rencontré le président à mon arrivée, puis le 6 avril avec le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Nous avons eu des discussions franches sur la situation sécuritaire, sur la tenue des élections, sur le rôle de la mission. Ce n’est pas mon style de dissimuler la vérité ou de dire ce que le pouvoir veut entendre. Je passe les messages.
 
Comment vous assurez-vous que des casques bleus ne mènent pas d’opérations conjointes avec des militaires congolais figurant sur la « liste rouge » de l’ONU pour des crimes commis dans l’exercice de leurs fonctions ?
 
Je n’ai pas connaissance d’opérations menées avec des soldats congolais inscrits sur notre liste rouge. Notre procédure de vérification préalable est rigoureuse et vise à lutter contre l’impunité. Notre appui militaire à l’armée congolaise est dans l’intérêt de la population civile. Je veillerai à cela.
 
Un rapport d’enquête réalisé par les autorités congolaises daté du 10 mars pointe des actes de « torture » commis par les forces de sécurité lors des dernières manifestations à Kinshasa. De graves violations des droits humains par l’armée ont été documentées dans l’est et le centre… Comment gérez-vous cet aspect délicat du « partenariat » avec le pouvoir congolais ?
 
C’est un équilibre qui n’est pas toujours facile. En amont, nous faisons un important travail de formation pour convaincre le gouvernement qu’il n’est pas en guerre avec son peuple, qu’il ne doit pas tirer sur des civils, que changer de posture est dans son intérêt.
 
La ministre des droits humains, Marie-Ange Mushobekwa, nous accompagne à Genève avec ce rapport officiel faisant état de violations des droits de l’homme par la police et l’armée et appelant à la levée de l’interdiction de manifester. C’est un vrai pas en avant. Si on arrive à ce que ces élections se tiennent, que la mentalité des forces de sécurité change et que les manifestations pacifiques se déroulent, ce n’est pas rien.
 
Que comptez-vous faire pour empêcher que ne se reproduisent des massacres à quelques centaines de mètres des bases de la Monusco, comme ce fut le cas en mai 2016 dans la zone de Beni (Nord-Kivu) ou en septembre 2017 dans celle de Kamanyola (Sud-Kivu), sans que les casques bleus n’interviennent ?
 
Il y a eu des situations où nous n’avons pas été en mesure de protéger des civils. Nous travaillons à la formation de véritables forces mobiles. Il nous faut aussi du matériel léger, des moyens d’agir de nuit, des capacités de renseignement et un armement suffisant pour répondre aux menaces de groupes qui opèrent parfois comme des armées traditionnelles. C’est normal que nous soyons critiqués. Mais, quand je me regarde dans un miroir, je ne veux pas me dire qu’on a échoué et qu’on aurait pu faire mieux.
 
Comment expliquez-vous que, malgré la présence de 16 000 casques bleus, il y ait aujourd’hui plus d’une centaine de groupes armés et de nombreux foyers de violence en RDC ?
 
Si on demandait aux forces de maintien de la paix de sécuriser tout ce pays immense et dépourvu d’infrastructures, ce chiffre de 16 000 hommes serait une plaisanterie. Mais la sécurité relève de la responsabilité du gouvernement congolais. Nous sommes en période électorale. Et, tout comme en 2011, certains tentent de se positionner. Il y a dans ce pays une tradition d’usage de la force, de recours à la violence pour faire de la politique.
 
Je ne pense pas que la situation soit plus grave qu’auparavant. Les groupes armés ne « tiennent » plus de zones comme ce fut le cas par le passé. L’Etat exerce désormais un contrôle sur son territoire, même si des groupes armés continuent d’opérer dans certains secteurs. Je ne minimise pas leur présence, ni les menaces graves pesant sur les populations, qui paient un prix élevé. Mais sur le plan politique je considère que la situation s’améliore. Le pays n’est plus divisé ni occupé. La présence de l’Etat se renforce. Mais beaucoup de choses restent encore à faire.
 

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