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Pourquoi l'ANC met l'Afrique du Sud face à son destin


Pourquoi l'ANC met l'Afrique du Sud face à son destin
Le vice-président Cyril Ramaphosa discute avec le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma lors du COnseil général national de l'ANC le 9 octobre 2015 au Gallagher Convention Center à Midrand, en Afrique du Sud. | PHOTO: Gallo images/ Thapelo Maphakela
ANALYSE. La 54e Conférence nationale de l'ANC est capitale aussi bien pour le parti de Jacob Zuma que pour le pays en proie à une crise politique, socio-économique, voire institutionnelle, sans précédent.
 
Avec une croissance économique en berne illustrée par une prévision à 1 % maximum en 2018, une note dégradée à deux reprises par les agences de notation avec le risque d'un troisième coup de semonce en février 2018, l'Afrique du Sud est au plus mal. Son chômage frappe 28 % de la population active et notamment les jeunes qui représentent 52 % de ceux qui sont concernés par ce fléau social et économique. En plus, 30 millions de Sud-Africains, dont une grande partie de la majorité noire et base électorale de l'ANC, vivent en dessous du seuil de pauvreté, selon l'Agence sud-africaine de statistiques. Autant dire donc que la société est au bord de l'explosion.
 
Des défis sur plusieurs fronts 
 
Et les signes de fissure n'ont pas manqué dans ces années 2010 avec notamment une succession de grèves, dont les plus récentes ont vu se propager à travers le pays des mouvements étudiants sous le slogan #feesmustfall (dès 2015) et revendiquant la non-augmentation des inscriptions universitaires, voire la gratuité de l'enseignement supérieur. 
La mauvaise gouvernance, aussi bien au niveau local, pour laquelle l'ANC a largement été sanctionnée lors des dernières élections locales (2016), qu'au niveau national, couplée à une corruption profondément ancrée et impliquant des personnalités politiques ANC au plus haut sommet de l'État, dont le président lui-même, jusqu'à atteindre les entreprises publiques, est devenue la « marque de fabrique » de l'Afrique du Sud.
 
Pour finir, on assiste à un véritable bras de fer entre les institutions judiciaires, « jalouses » de leur indépendance face au pouvoir en place, et le chef de l'État sous le coup de 783 charges de corruption. Ces institutions judiciaires étant l'un des bastions, avec une société civile sud-africaine vibrante, pour garantir la survie et la protection de cette jeune démocratie qu'est l'Afrique du Sud.
 
Le tournant de 2007 avec la 52e Conférence nationale de l'ANC (16-20 décembre)
 
À la veille de la Conférence nationale du Congrès national africain (ANC), l'Afrique du Sud est suspendue aux élections du parti, qui verront émerger le nouveau président – ou la première présidente – qui succédera à 10 ans de pouvoir du sulfureux et controversé Jacob Zuma, également actuel président de l'Afrique du Sud depuis 2009. Or, si comparaison n'est pas raison, il est opportun de remonter à la 52e Conférence nationale du Congrès, dont l'ironie historique se situe au cœur même de la période durant laquelle Jacob Zuma accède pour la première fois à la présidence de l'ANC, battant sans contestation aucune l'ex-président Thabo Mbeki.
 
Candidat malheureux, accusé d'avoir voulu la « mort politique » de Jacob Zuma, en utilisant à ces fins les institutions sécuritaires et gouvernementales, Mbeki avait été contraint par la nouvelle direction du parti de démissionner de la présidence sud-africaine en septembre 2008.
 
Rétrospectivement, le dernier discours de l'évincé Mbeki où il affirmait que seule l'histoire lui donnerait raison semble si proche de la vérité, tant l'Afrique du Sud du président Zuma, en pratiquement dix ans, a perdu son aura de nation arc-en-ciel, miracle du continent africain.
 
Aujourd'hui, le pays est face à un destin incertain. Comme le dit si justement le Dr Jakkie Cilliers, de l'Institute for Security Studies (Johannesburg), « le futur de l'Afrique du Sud sera une douleur à court terme ou un renouveau à long terme », tellement les enjeux pour l'ANC et le pays sont grands.
 
L'Afrique du Sud à la croisée des chemins (16-20 décembre 2017)
 
Si l'enjeu est la confrontation entre deux camps politiques, représentés pour le premier par le vice-président de l'ANC et du pays, Cyril Ramaphosa (#CR17), et le second par la parlementaire et ancienne présidente de la Commission de l'Union africaine – et pas si accessoirement ex-épouse du président Zuma – Nkosazana Dlamini-Zuma (#NDZ), il dépasse de loin une opposition entre deux poids lourds de la politique sud-africaine et de l'ANC et vétérans de la lutte antiapartheid. L'élection de l'un ou de l'autre aura un impact direct sur, tout d'abord, l'état du Congrès et son avenir, sur le contexte politique et socio-économique du pays et, fait particulier, sur l'opposition elle-même qui, contre toute attente, joue également son va-tout politique. On assiste aujourd'hui à un éventuel bouleversement de cette jeune démocratie.
 
En dépit des sondages et des premières nominations – avant le vote à bulletin secret des délégués le 17 décembre – favorables à Cyril Ramaphosa face à Nkosazana Dlamini-Zuma, aucun observateur du contexte politique sud-africain et spécialiste de l'ANC ne peut prédire la réussite d'un camp au détriment de l'autre, tant les scores pourraient être serrés, en plus de rumeurs de corruptions et d'achats de votes ; irrégularités qui pourraient pousser à des remises en cause des résultats devant des cours de justice. En dépit de ces incertitudes, il est toutefois possible de prévoir divers scénarios pour une vision à court et moyen terme.
 
Les trois scénarios possibles
 
Le futur du pays pourrait être impacté négativement en cas de victoire large de Dlamini-Zuma. Même si sa victoire serait historique, car première femme à accéder à la présidence de l'ANC, cela ne suffirait pas à donner une image positive du nouvel ANC. En effet, outre le fait d'être l'ex-épouse, elle est soutenue par un clan « mafieux » lié à la controversée famille indienne Gupta, par qui les scandales arrivent et éclaboussent les plus hautes instances de l'État, tant s'entremêlent corruption, clientélisme, abus de ressources de l'État à des fins privées.
 
Pour celle qui souhaite accéder aux plus hautes marches du pouvoir, il serait impossible de mener une « opération main propre ». Le soutien de Jacob Zuma est aussi un caillou dans la chaussure présidentielle de Dlamini-Zuma. En fin stratège, ne faisant rien pour rien, à part pour lui-même, en flattant l'ambition de son ex-épouse, Jacob Zuma s'assure en fait une survie politique jusqu'en 2019 et une retraite politique paisible en dépit de ses ennuis judiciaires.
 
En résumé, avec un tel scénario, nous aurions un parti et un pays gouvernés par une dynastie kleptomane avec, pour conséquence, une dégradation par les agences de notation de l'Afrique du Sud dès 2018 et un ralentissement de l'économie.
 
L'opposition sud-africaine aurait tout intérêt – bien qu'elle ne l'avouera jamais publiquement – à ce que Nkosazana Dlamini-Zuma gagne. Grâce à une coalition menée par l'Alliance démocratique (DA), l'ANC pourrait chuter à 40-45 % des voix en 2019.
 
L'ANC se verrait ainsi imposer un gouvernement de coalition et briserait par là l'espoir de Dlamini-Zuma d'être un jour la première femme à la présidence du pays. Sur le plan des gouvernements provinciaux, cette coalition pourrait également prendre à l'ANC le Gauteng, l'autre poumon économique du pays sous l'autorité de l'opposition.
 
Enfin, la victoire de Nkosazana Dlamini-Zuma pourrait être aussi l'arrêt définitif de l'unité de façade de l'ANC et son alliance tripartite avec une scission des perdants pour former un autre « ANC » pouvant s'allier avec l'opposition, le retrait total du Cosatu – syndicat majoritaire au côté du Congrès – et le parti communisme sud-africain se présenterait seul aux prochaines élections. Pour paraphraser l'ex-président Kgalema Motlanthe, « l'ANC mériterait de perdre les élections afin de se réformer en profondeur ».
 
Le scénario auquel aspire la majorité des Sud-Africains, et sans doute les observateurs, serait une large victoire du clan Cyril Ramaphosa. Celui-ci, s'il devient président de l'ANC, serait de facto assuré de devenir le prochain président de la République sud-africaine en 2019. Sa victoire pourrait rebooster l'économie, pour laquelle il cible une croissance à 3 %, et non une nouvelle dégradation de la dette locale du pays par les agences de notation. Nul besoin de dire qu'il est le favori de ces dernières. Ce scénario pourrait marquer l'élection dès janvier 2018 d'un nouveau président mais aussi le retour au gouvernement d'anciens ministres comme Pravin Gordhan et Nhlanla Nene. Parallèlement, les récentes déclarations de Ramaphosa à propos de Jacob Zuma et d'un épisode de viol devraient peser et faire craindre le pire à Jacob Zuma à qui, vainement, des appels réguliers à la démission ont été lancés.
 
En 2019, l'ANC pourrait prétendre à une victoire confortable de 59 %, ce qui finalement n'arrangerait sans doute pas les affaires de l'opposition de l'Alliance démocratique. Cependant, Cyril Ramaphosa devrait faire vite en termes de réformes économiques et sociales afin d'éviter une explosion sociale et un nouveau désaveu du Congrès pour les années à venir. Pour finir, la lutte contre la corruption, au cœur de son programme, lui serait difficile, tant certaines habitudes peuvent perdurer.
 
L'incertitude pourrait accoucher d'un statu quo tant le score pourrait être serré avec une victoire d'une courte tête de Cyril Ramaphosa. La question est de savoir si Nkosazana Dlamini-Zuma acceptera de devenir la vice-présidente de Cyril Ramaphosa et comment celui-ci devrait s'accommoder des poids lourds du camp #NDZ, majoritairement impliqués dans des faits de corruption et de clientélisme. L'Afrique du Sud pourrait se retrouver de nouveau dans un contexte d'incertitude – sans doute moindre – avec un parti de gouvernement ayant le cœur à gauche et marchant à droite, ce qui pourrait provoquer une crise idéologique et politique au sein du parti et du pays, et être finalement profitable à l'opposition sud-africaine.

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