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Mgr Jean-Paul Vesco : « On nous ment quand on nous dit que la religion est une frontière »


Mgr Jean-Paul Vesco : « On nous ment quand on nous dit que la religion est une frontière »
Pour Mgr Vesco, « ce qui importe, ce n‘est pas qu’un musulman devienne chrétien, mais qu’une personne fasse une expérience spirituelle ». | PHOTO: Sipa press
ENTRETIEN. Alors que le Vatican souhaite que la cérémonie de béatification des moines de Tibhirine ait lieu en Algérie, les mots de l'évêque d'Oran ont une résonance particulière.
 
Il porte un insigne aux couleurs du drapeau algérien. Discrètement épinglé au revers, juste à côté du fil rouge indiquant la Légion d'honneur : « Je tiens à porter ce signe », précise-t-il rapidement. Ordonné évêque d'Oran en janvier 2013, Mgr Vesco a pris la tête d'un diocèse marqué par l'assassinat, le 1er août 1996, de Pierre Claverie, alors également évêque d'Oran. D'autres morts hantent encore cette Église d'Algérie, dont évidemment les sept moines de Tibhirine.
 
Jean-Paul Vesco est une singularité à lui tout seul. Ancien avocat d'affaires entré dans les ordres, « cela », la vocation, a fait sens pour lui. Pas derrière « le second pilier » de notre-Dame comme pour Paul Claudel, pas lors d'une « nuit de feu » comme pour Pascal, mais à Lisieux, un jour d'Assomption. Rencontre.
 
Le Point Afrique : Comment passe-t-on du droit à l'Église, de la plaidoirie à l'homélie ?
 
Jean-Paul Vesco : J'ai été pendant sept ans avocat des affaires et cette vocation a été la première. Mais cette vocation-là a masqué la suivante. Je gardais, avocat, une insatisfaction profonde sur le sens de ma vie. Si tout allait bien, restait cette impression que je n'étais pas là où je devais être. Cela a mûri lentement jusqu'au 15 août 1994, à Lisieux. J'étais à la messe d'ordination d'un prêtre et durant cette messe, « cela » m'est tombé dessus. Une évidence, de sens et de rencontre. Cette journée a été le point d'orgue d'une lente maturation. Je suis alors entré chez les dominicains à l'âge de 33 ans.
 
Pourquoi dire que votre vocation d'avocat masquait celle d'homme d'Église ? Et pourquoi l'ordre des dominicains ?
 
Je lis beaucoup ma vie en termes d'appel et de vocation. J'avais été conseiller municipal d'une petite ville à côté de Lyon à l'âge de 20 ans. J'ai aussi été engagé dans le syndicalisme étudiant. La politique a été une part de ma vie. Régulièrement, j'ai donc pris des engagements forts qui masquaient de fait cette vocation religieuse. Il a fallu que tout cela décante pour que cet appel puisse être audible. Le choix de l'ordre des dominicains reste un mystère. C'est aussi une rencontre, on choisit et on est choisi. Je voulais entrer dans un ordre qui offre une vie communautaire importante, mais également permette de vivre l'Évangile dans le monde.
 
Vous êtes préposé au diocèse d'Oran. Sur quelle base ou spécificité est construite l'Église d'Algérie ?
 
Je dirige l'un des quatre diocèses du pays. C'est le plus petit, d'ailleurs, d'entre ceux d'Alger, Constantine et l'immense diocèse du Sahara qui fait quatre fois la superficie de la France avec peut-être moins d'une centaine de chrétiens. Cette Église d'Algérie tire un second acte de naissance de l'appel du cardinal Duval en 1962 à des prêtres et religieuses pour rester en Algérie. Il avait l'intuition qu'il y avait place pour une église, même sans chrétiens, dans la construction de cette société algérienne. Depuis 1962, il y a évidemment une activité auprès de chrétiens du pays. Ceux-ci ont été différents au fil du temps : coopérants, chrétiens d'Europe de l'Est et Égyptiens coptes venus travailler dans le pays. Désormais, il s'agit des chrétiens venus de la zone subsaharienne. Beaucoup d'étudiants et des migrants de passage. Au début, beaucoup d'hommes et désormais des femmes et donc des enfants.
 
1164042 © Frdric Soreau Frdric Soreau / Photononstop
 
L'Algérie est-elle désormais concernée par la question migratoire ?
 
Le diocèse est effectivement sur l'une des routes des migrants, via Tamanrasset. Les migrants partaient ensuite vers l'est, la route d'Alger puis ailleurs ; ou vers l'Ouest, par la route du Maroc. Mais nous observons désormais une stabilisation du nombre d'arrivants. Puis pour ceux qui viennent, une forme d'installation. Les raisons en sont multiples : la route de la Libye est désormais largement fermée. La route du Maroc devient aussi difficile. Ces personnes restent, trouvent du travail et envoient l'argent à leurs familles. On observe que la société algérienne gagne en tolérance, les migrants font partie du paysage désormais. L'Algérie se découvre terre d'immigration et plus seulement pays de transit ou pays d'émigration. Cependant, on a encore du mal à faire en sorte que les familles de migrants scolarisent leurs enfants. Sans doute parce que le système scolaire algérien est en arabe et que les parents, s'ils sont dans un projet migratoire où l'Algérie ne serait qu'une étape, ne voient pas l'intérêt à cette scolarisation. Pourtant l'installation en Algérie dure souvent.
 
Qu'observez-vous de récurrent dans le parcours de ces migrants ?
 
Les migrants sont avant tout des êtres humains. C'est là la différence qui fait sens. Ce sont des histoires, des visages, des parcours. Quand ils partent ensuite, on attend des nouvelles, on espère pour eux. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a là un gâchis humain. Je découvre aussi que les raisons de l'émigration sont multiples. Vu d'Afrique, la migration est une question presque insignifiante. Je pense que les causes sont multiples, politiques, citoyennes, sociétales. Le rêve d'une vie meilleure, rêve fantasmé, et surtout mensonges nourris par des filières de passeurs. Car c'est de l'argent, un migrant, cela rapporte. Cela est difficile à supporter. Je porte une attention particulière aux femmes et aux enfants en situation migratoire, car ils sont le plus fragiles. J'avais quitté l'Algérie deux ans, de 2010 à 2013, et j'ai observé à mon retour une situation migratoire qui avait complétement changé. J'observe désormais la présence de nombreuses femmes, dont beaucoup sont enceintes. Comment faire alors ? Surtout on s'est aperçu que ces enfants étaient très souvent imposés aux femmes. En situation de migration, une femme ne peut survivre sans la protection d'un homme. L'enfant une fois né, très souvent, repart au pays. Les femmes quittent leur pays car souvent elles fuient une situation familiale impossible, maltraitance et violence. Je reste persuadé qu'une femme n''est pas faite pour ces situations de migration où l'exploitation féminine reste endémique. On a estimé qu'au moins 70 % des femmes en migration sont en situation de violence affective ou sexuelle, de contrainte. Quoi faire devant cela ? On avait créé un lieu où ces femmes pouvaient prendre soin de leurs enfants, « le Jardin des femmes ». Ce lieu devait permettre à ces femmes de trouver un repos, se poser pour réfléchir, en groupes de paroles.
 
1164039 © Frdric Soreau Frdric Soreau / Photononstop
 
Ces migrants qui repartent et qui restent en contact avec vous, que vous disent-ils ?
 
La question est « et après ? », une fois le passage en Europe fait. Parfois on a de beaux exemples, comme cette jeune Camerounaise, titulaire d'une maîtrise de droit et arrivée en Algérie. À Oran, elle a été un « relais communautaire », c'est-à-dire un lien entre les associations et les migrants. On l'a vue changer en prenant soin des autres, et n'être plus seulement migrante. On a réussi, grâce à une chaîne de solidarité, à ce qu'elle vienne en France pour faire un troisième cycle. Elle vient de le finir et repart au Cameroun pour faire la paix, régler son passé. Mais pour une personne comme cela, combien d'autres souffrances ?
 
L'Église d'Algérie n'est pas prosélyte. Commet définit-elle sa mission ?
 
Les musulmans sont multiples, les chrétiens aussi. À l'intérieur des confessions, les sensibilités sont multiples. Je pense que l'Évangile ne se transmet pas par prosélytisme mais par témoignage de vie, par implication dans la société, par amitié. Cette transmission ne conduit pas forcément à un changement de religion. Il me semble que pour un musulman, changer de religion est aussi changer de culture. C'est complexe. Le propos de l'Église n'est pas d'essayer de convertir les musulmans. Mais nous accueillons les personnes qui le font. Pour les Algériens qui deviennent chrétiens, il arrive qu'ils se sentent alors comme exclus de leur pays, de leur culture, de leur société. Tout notre travail est alors de leur dire qu'ils sont d'autant plus frères, amis, citoyens qu'ils sont devenus chrétiens. Ce qui m'importe, ce n'est pas qu'un musulman devienne chrétien, mais qu'une personne fasse une expérience spirituelle. Je suis en Algérie au nom de ma foi au Christ, mais aussi pour montrer qu'on peut vivre comme frères et sœurs, entre religions différentes. Je considère que l'Église doit être citoyenne.
 
© Notimex/Javier Lira Otero
 
Comment l'Église vit-elle en environnement musulman ?
 
On ne pourrait pas œuvrer en Algérie sans relation de confiance avec les autorités. Mais on est vraiment une Église livrée, c'est-à-dire qu'on est peu de chose. Si on voulait rendre impossible notre vie, ce serait très simple. L'Église est aussi de plus en plus considérée comme une entité étrangère. Pourtant, juste après l'indépendance, le cardinal Duval avait espéré que l'Église soit une composante de l'Algérie, les écoles avaient continué à fonctionner, les effectifs avaient explosé, les classes avaient été doublées pour accueillir les élèves. On avait connu un moment tel que celui-là pendant la décennie noire. Le fait de partager de tels risques avait tissé des liens. Mais aujourd'hui, en Algérie comme en France, les abîmes s'écartent. On est un peu marginalisés désormais. Pour l'immense majorité des Algériens, l'Église est peu visible. En revanche, on fait sens et signes autrement, par le contact et la solidarité. On travaille avec la société civile sur les bibliothèques, migrants, patrimoine. Je revendique le droit d'exercer nos devoirs de citoyen. Il s'agit de témoigner du Bien et du Beau qui se passent en Algérie et faire avancer les choses. En France, les responsables musulmans le font aussi dans le cadre de la laïcité qui est pour moi le cadre politique par excellence, même si la laïcité ne doit pas devenir une religion. Dans ce cadre, chacun peut apporter le meilleur de sa foi pour faire sens. J'observe cela chez les responsables musulmans qui œuvrent ici, de la même manière que j'œuvre en Algérie.
 
Si l'Église catholique ne se veut pas prosélyte, les Églises évangéliques le sont fortement, surtout dans certaines parties de l'Algérie, la Kabylie par exemple…
 
C'est là une grande question. Il y a effectivement l'émergence d'une minorité chrétienne, ce qui est mal accepté par les autorités. II y a évidemment derrière cela la crainte que cette émergence ait une influence aussi sur les désirs d'autonomie politique berbère. Ou plutôt que ce désir d'autonomie trouve dans la religion une autre façon de s'exprimer. Quand il y a aussi un rejet ou une mise à distance de la langue arabe, il est plus simple de rejeter ensuite le Coran. Les Églises évangéliques ont véritablement le projet d'établir une Église évangélique algérienne composée d'Algériens. Plus largement le mouvement évangélique mondial est en train de transformer le visage chrétien mondial, en Asie ou en Afrique. Il y a entre nous des différences de théologie. Il me semble qu'il est plus facile de passer de l'islam à un christianisme évangélique que de passer de l'islam à un christianisme catholique. Dans la théologie évangélique, c'est le baptême qui sauve. Comme pour le musulman, c'est la confession musulmane qui sauve. Je ne peux pas dire cela ; ce qui sauve est l'amour gratuit de Dieu et ce qu'on fait de nos vies. Je ne peux pas dire à quelqu'un « Si tu n'es pas baptisé, tu ne seras pas sauvé. » Cette position enlève du poids à la course à la conversion car ce n'est pas ce que l'Église catholique a à offrir. Puis, je ne veux pas être dans un rapport de prosélytisme à chacun car je pense qu'on a déjà à partager en humanité. J'appelle à la conversion personnelle, une autre forme de conversion, celle des regards et des agir. Il est difficile pour un évêque de dire qu'il n'est pas prosélyte, que la conversion à la confession explicite du Christ n'est pas son obsession. Mais je dis que le fait de partager une expérience de Dieu entre croyants de différentes religions construit aussi un royaume de Dieu. On nous ment quand on nous dit que la religion est une frontière. C'est qu'elle est mal pensée ou vécue alors. La religion n'est pas une frontière, elle est un pont. Ma foi au Christ conditionne ma vie, mais je ne suis pas chrétien avant d'être homme. Mon identité de chrétien n'a de sens que si elle est ouverture.
 
© Notimex/Javier Lira Otero
 
La reconnaissance du martyr des moines de Tibhirine, d'autres religieux et religieuses aussi, et de votre prédécesseur Mgr Claverie est-elle aussi la reconnaissance de cette action de l'Église en Algérie ?
 
Tout à fait. C'est là une forme de témoignage évangélique qui est ainsi mise en avant. Mais aussi une forme de relation entre chrétiens et musulmans. C'est là la grande valeur de ce premier pas vers la béatification, car cela ne va pas de soi, y compris dans l'Église catholique. Mais cette béatification peut comporter autant de sens que de contre-sens. Certains ont de bonnes raisons de rejouer l'Hégire et les Croisades. Ce qui est terrible est que cette position apparaît comme une modernité. Le prosélytisme traverse autant l'islam que le christianisme. Pour moi, la conversion d'une religion à une autre se joue par porosité, pas par prosélytisme. Il ne faut pas avoir peur de cette porosité, dans un sens et dans l'autre. Je suis en Algérie au nom de ma foi, je n'ai pas peur de la confesser. Mais je me réjouis de me nourrir de la foi d'autres. C'est là l'esprit de cette béatification. Je ne vous cache pas qu'il y a des craintes autour de ces béatifications.
 
Lesquelles ?
 
Est-ce que le procès en béatification ne va pas être compris comme la mise en avant de ces 19 morts alors que par ailleurs plus de 100 imams sont morts pendant la décennie noire pour s'être opposés aux terroristes ? Puis cette guerre civile a fait, selon certains chiffres, 200 000 morts. Chacun d'eux est aussi martyr de cette tragédie. Certains pensent que cette béatification risque d'arriver trop tôt. Mais quand sera-ce le bon moment ? D'autres pensent qu'il vaut mieux le faire ailleurs qu'en Algérie. Je crois qu'il faut comprendre cette béatification comme le témoigne d'une Église qui a voulu, au nom de sa foi et de sa solidarité, vivre l'épreuve avec les Algériens. Ce ne sont pas des chrétiens qui ont été tués par des musulmans, mais des chrétiens qui ont été tués avec des musulmans. C'est là le fond de la question. C'est dans cet « avec » qu'il faut avancer. Ces 19 personnes ne sont pas des victimes. C'étaient des vies offertes, un risque assumé. On ne leur a rien pris qu'ils n'avaient offert. Dans mon église, je côtoie tous les jours des personnes qui ont pris ces mêmes risques.
 
En quoi ce message est-il utile aujourd'hui ?
 
Il l'est dans le sens que des deux côtés de la Méditerranée, dans le monde entier, il faut en tirer des leçons, sans attendre demain. Il est certain que cette béatification nous place à la croisée de toutes les blessures entre la France et l'Algérie, entre les chrétiens et les musulmans. Ce qui s'est passé en Algérie il y a vingt ans s'est mondialisé aujourd'hui. Il faudra faire que cette rencontre entre chrétiens et musulmans soit au centre et il faudra que l'Algérie en sorte honorée dans ce qu'elle a vécu. Ceux qui ont mis fin à cette horreur ont été les Algériens. Ces 100 imams tués car il refusait de cautionner la violence, qui le sait en France ? Qui sait que le 8 mai 1994, quand le frère Henri Vergès et la sœur Paul-Hélène Saint-Raymond ont été tués dans leur petite bibliothèque de la Casbah, l'imam du bas de la Casbah a dénoncé ces assassinats et a été tué à son tour ? Qui le sait ? Ces béatifications seront soit l'occasion de se rapprocher ou alors seront considérées comme une offense de plus. Le problème est qu'on ne le saura qu'après. Je me sens une grande responsabilité. Il y aura de part et d'autre volonté d'envenimer les choses, mais j'aimerais que l'Algérie, les Algériens, les chrétiens d'ici et d'ailleurs y voient une façon d'œuvrer ensemble.

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