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Un an après le discours de Macron à Ouagadougou, la politique africaine de la France a-t-elle changé ?


Un an après le discours de Macron à Ouagadougou, la politique africaine de la France a-t-elle changé ?
Le président français, Emmanuel Macron, au côté de son homologue burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré (à droite), à l’université de Ouagadougou, le 28 novembre 2017. | PHOTO: LUDOVIC MARIN / AFP
Sécurité, aide, migrations, réconciliation des mémoires… passage en revue des mesures prises par le président après ses promesses du 28 novembre 2017.
 
Ce fut une séquence risquée, dans « un amphithéâtre marxiste et panafricain » qui ne lui était pas naturellement acquis. Il y a un an, le 28 novembre 2017, devant 800 étudiants réunis à l’université de Ouagadougou, Emmanuel Macron sut déployer tous ses talents d’orateur pour présenter les axes de la relation qu’il souhaite entretenir avec « un continent où se joue une partie de notre avenir commun », tout en assurant « qu’il n’y a plus de politique africaine de la France ».
 
Des promesses de rupture avec le passé, tous les présidents de la Ve République ayant suivi le général de Gaulle en ont fait durant les premiers mois de leur mandat. Autant dire qu’elles ne sont plus réellement entendues sur la rive sud de la Méditerranée et au-delà du Sahara. La chance d’Emmanuel Macron tient notamment à sa personne – il n’avait pas encore 40 ans lors de ce discours sur un continent où la moyenne d’âge est de 19 ans –, dont il sut jouer afin d’établir une connivence avec son auditoire. « Je suis d’une génération de Français pour qui l’Afrique n’est ni un encombrant passé ni un voisin parmi d’autres », répétait-il lors de ce discours de plus d’une heure trente, suivi d’une heure de débat souvent houleux.
 
La stratégie du président français à l’égard de ce continent « où se jouera une partie du basculement du monde » pourrait se résumer ainsi : établir un nouveau récit des relations franco-africaines, dont l’image demeure imprégnée par des décennies d’affairisme et d’ingérence. Depuis un an, il s’y emploie par des actes, des gestes symboliques, des vecteurs jusque-là peu employés, comme le sport. Reste que le lien repose aussi sur des fondamentaux qui ne semblent pas près d’évoluer.
 
- Au-delà des symboles, des actes pour la réconciliation des mémoires
 
Emmanuel Macron avait surpris en souhaitant que « d’ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ». A peine remis le rapport de l’historienne Bénédicte Savoy et de l’économiste Felwine Sarr chargé d’éclairer le gouvernement sur le sujet, la décision de rendre aux autorités du Bénin 26 œuvres dérobées au roi Béhanzin pendant la conquête coloniale montre qu’il ne s’agissait pas de vains mots.
 
Ce geste plus que symbolique participe de la volonté du chef de l’Etat de réconcilier les mémoires en assumant les faces sombres de la colonisation. « Je suis d’une génération de Français pour qui les crimes de la colonisation européenne sont incontestables et font partie de notre histoire », avait déclaré le président à Ouagadougou. La reconnaissance, le 13 septembre, de la responsabilité de l’Etat français dans la disparition du mathématicien Maurice Audin en pleine guerre d’Algérie a marqué un pas important sur cette voie.
 
Les collectifs qui se sont constitués pour que lumière soit faite sur l’attitude de l’armée française pendant le génocide rwandais, sur les conditions de la disparition de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka ou du président burkinabé Thomas Sankara attendent cependant davantage. Sur la mort toujours controversée de ce dernier en octobre 1987, Emmanuel Macron avait promis lors de cette étape à Ouagadougou la déclassification « dans leur totalité » des archives françaises encore classées secret-défense. Un an plus tard, l’un des avocats de la famille du défunt, Bénéwendé Sankara, relate que « Paris aurait envoyé récemment un ensemble de documents par la valise diplomatique », mais que ceux-ci n’ont pas encore été étudiés avec le magistrat chargé de l’instruction.
 
- De l’argent pour le développement
 
L’augmentation de l’aide publique au développement (APD) fait partie des rares engagements chiffrés présents dans le discours de Ouagadougou. Elle correspond à une promesse de campagne du candidat Macron de porter cette aide à 0,55 % du revenu national brut d’ici à la fin du quinquennat. Un an après, cela se matérialise dans le projet de loi de finances 2019 par une hausse de 1 milliard d’euros des autorisations de crédits pour l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique).
 
Après une baisse continue de l’aide publique au développement pendant le quinquennat de François Hollande, ce tournant a été salué par les organisations non gouvernementales, qui depuis des années dénonçaient le désengagement de la France. L’Afrique devrait en être la principale bénéficiaire. Ces nouveaux financements accordés sous forme de dons doivent permettre de réinvestir dans des secteurs délaissés, comme l’éducation. Il s’agit aussi d’être en mesure d’accompagner les missions de sécurisation dans le Sahel d’un volet développement.
 
Mais, comme le souligne Hubert Julien-Laferrière, rapporteur du budget de l’APD à l’Assemblée nationale, la loi d’orientation et de programmation attendue au début de 2019 sera le véritable test de la volonté du gouvernement « en fixant les prochaines étapes de la remise sur pied de l’APD ». Pour tenir la promesse du chef de l’Etat, cet effort devra être constant tout au long du quinquennat.
 
- L’éducation, une priorité de circonstance ?
 
« L’éducation sera la priorité absolue du nouveau partenariat que je vous propose », assurait il y a un an le président Macron. Une priorité qui passait pour lui par une présence accrue des formations universitaires françaises en Afrique de l’Ouest, afin de limiter le nombre de venues dans l’Hexagone. Le chef de l’Etat n’avait pas précisé au moment où il prononçait son discours que ce souhait s’accompagnerait d’une augmentation des droits d’inscription dans les universités françaises pour les étudiants étrangers extraeuropéens… C’est pourtant ce qu’a annoncé son premier ministre, Edouard Philippe, le 19 novembre en proposant une multiplication par seize des frais en licence.
 
En contrepartie, pour rendre acceptable le maintien en Afrique des étudiants du continent, le président a proposé de délivrer « des visas de circulation de plus longue durée » à ceux qui ont obtenu un master en France. Une mesure qui ne devrait pas être effective avant mars 2019 et qui risque fort de se heurter au classique barrage des consulats. A l’heure actuelle, le principal frein à la venue en France des étudiants étrangers reste la difficulté d’obtenir un visa, même lorsqu’ils sont inscrits dans des formations de haut niveau.
 
- Le Sahel, au centre des préoccupations
 
Il suffit d’observer l’agenda présidentiel pour mieux mesurer les priorités diplomatiques d’Emmanuel Macron. Le 19 mai 2017, cinq jours après son investiture, il consacre son premier voyage à l’étranger aux forces françaises déployées à Gao, dans le nord du Mali. Là où s’organise une partie de la guerre contre les groupes djihadistes actifs au Sahel et au Sahara.
 
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Emmanuel Macron pendant sa visite aux troupes française de l’opération « Barkhane » dans la région de Gao, au Mali, le 19 mai 2017. CHRISTOPHE PETIT TESSON / AFP
 
Son prédécesseur, François Hollande, s’était mué, de manière inattendue, en chef de guerre avec le déclenchement en urgence de l’opération « Serval » en janvier 2013. Emmanuel Macron s’est, lui, glissé sans attendre dans l’uniforme de commandant en chef des armées. « Il a assuré une bonne continuité dans la gestion des affaires du Sahel. On peut même dire qu’il y a plus d’engagement et moins d’hésitations », analyse un ministre nigérien.
 
Pour maintenir ce prisme sécuritaire et sahélien, Jean-Yves Le Drian, le ministre le plus impliqué dans les affaires africaines sous François Hollande, est passé du portefeuille de la défense à celui des affaires étrangères. La stratégie militaire qui consiste à « tondre le gazon » en éliminant les chefs djihadistes et leurs troupes – comme ce fut encore le cas avec l’opération qui a « probablement » causé la mort du prédicateur malien Amadou Koufa dans la nuit du 22 au 23 novembre – reste en vigueur même si ses résultats sont régulièrement remis en cause, l’herbe finissant toujours par repousser.
 
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Plus de cinq ans après l’intervention au Mali, la menace djihadiste s’est faite plus diffuse, débordant au Niger et au Burkina Faso. La volonté française de déléguer la charge sécuritaire aux armées de la région, à travers la force du G5 Sahel, trouve ses limites. Selon le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, « jusqu’à présent nous n’avons pas obtenu 40 % » des 520 millions d’euros demandés pour l’équipement des cinq armées et le fonctionnement de la force.
 
- Une politique migratoire en question
 
Le corollaire de cette priorité donnée au Sahel est la volonté de limiter les flux migratoires à destination de l’Europe, de fermer ce que le chef de l’Etat appelle « les routes de la nécessité » qui passent par cette région, la Libye et la Méditerranée. Au moment de son discours de Ouagadougou, les opinions, notamment africaines, étaient encore sous le choc des révélations faites par CNN sur la mise en esclavage de migrants subsahariens en Libye. « Un crime contre l’humanité », dénonçait alors le président français, tout en proposant de mettre en œuvre « une initiative euro-africaine » pour frapper les réseaux de passeurs et « un soutien massif à l’évacuation des personnes en danger » en Libye. Un an après ces engagements pris entre Ouagadougou et Abidjan, où se tint le 29 novembre 2017 un sommet Afrique-Europe, des milliers de migrants subsahariens coincés en Libye ont été rapatriés vers leurs pays d’origine.
 
Au-delà du cas libyen, l’Europe, sous la poussée de mouvements populistes, ne cesse de durcir sa politique migratoire. Selon les chiffres fournis par Frontex, l’agence européenne de garde-côtes et garde-frontières, les traversées illégales de frontières sont en baisse constante depuis 2015, année où, dans le sillage du conflit syrien, 1,2 million d’entrées irrégulières dans l’Union européenne (UE) avaient été comptabilisées. A la fin de juillet 2018, celles-ci s’établissaient à 75 000.
 
« Le problème d’Emmanuel Macron est qu’il est triplement tétanisé, analyse François Gemenne, professeur à Sciences Po et spécialiste des questions migratoires. Par le Brexit et la peur de voir d’autres Etats européens quitter l’UE en cas d’application d’une politique migratoire européenne. Par l’extrême droite, qui a imposé son agenda et son vocabulaire sur ce sujet. Et enfin par la faiblesse du couple franco-allemand sur ce dossier. A Paris, la poussée relative de l’AfD [Alternative pour l’Allemagne, parti d’extrême droite] est vue comme un désaveu de la politique d’ouverture d’Angela Merkel. » Résultat, si le président français se présente comme le chef de file des progressistes européens face à un Matteo Salvini ou un Viktor Orban, les frontières de l’Hexagone ne sont guère plus ouvertes que celles de nations affichant ostensiblement une politique de fermeture à l’égard des migrants.
 
- Une politique qui n’est pas encore passée au révélateur
 
Un an après le discours de Ouagadougou, Emmanuel Macron peut se targuer de quelques coups d’éclat diplomatiques. Le plus évident, mais aussi le plus controversé, fut l’élection en octobre de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie, avec un très fort soutien de Paris. L’ambition étant pour lui, près de vingt-cinq ans après la fin du génocide, d’apaiser les relations avec le président Paul Kagame, aujourd’hui l’un des dirigeants les plus influents du continent.
 
Reste que, depuis son élection, le président français n’est pas encore passé au révélateur d’une crise d’envergure en Afrique. L’Elysée n’a eu à gérer jusque-là ni coup d’Etat, ni élection truquée de manière flagrante, ni mort d’un potentat allié, des situations qui pourraient permettre de juger réellement les évolutions de sa politique à l’égard de ce continent. A leur entrée en fonctions, Nicolas Sarkozy et François Hollande n’imaginaient sûrement pas envoyer les soldats français dans les rues d’Abidjan pour permettre l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara ou dans les sables du Mali pour faire barrage à une offensive djihadiste.

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