Le président américain Barack Obama pourrait régulariser par décrets jusqu'à cinq millions d'étrangers en situation irrégulière, selon le New York Times, mais la Maison Blanche indique que rien n'a encore été tranché. Au risque d'un affrontement majeur avec les républicains du Congrès, le président a annoncé la semaine dernière qu'il signerait d'ici la fin de l'année une série de décrets pour donner une solution aux millions de sans-papiers, en majorité mexicains, qui vivent aux Etats-Unis, un plan qui pourrait s'inspirer du programme créé en 2012 pour les clandestins arrivés enfants sur le territoire américain.
Selon des responsables américains cités anonymement par le quotidien, les parents d'enfants ayant la citoyenneté américaine ou un permis de séjour permanent (carte verte) pourraient se voir offrir, pour une durée déterminée, des papiers leur permettant de travailler légalement et d'être protégés d'une expulsion. Le nombre de personnes concernées dépendra des critères qui seront choisis au final par le président, notamment le nombre d'années de présence aux Etats-Unis. Au total, environ 11,7 millions de sans-papiers vivent aux Etats-Unis, selon le Migration Policy Institute, sur une population d'environ 319 millions d'habitants.
Barack Obama rentrera samedi à Washington d'une tournée asiatique, et aucune annonce officielle ne devrait avoir lieu avant son retour. "Le président est proche d'une décision finale", a dit jeudi son porte-parole, Josh Earnest. "Je pense que le président recevra une recommandation finale assez rapidement, mais certainement pas avant la fin de son voyage".
D'autres mesures du plan, qui comporte 10 points selon Fox News, concerneraient notamment la sécurité à la frontière, la rémunération des policiers à la frontière avec le Mexique, et les visas pour les étrangers hautement qualifiés. Quels qu'ils soient, les décrets présidentiels devraient faire l'effet d'une bombe au Congrès, et être qualifiés d'"amnistie" par les républicains.
Les adversaires du président jugent que seul le Congrès a le pouvoir d'agir pour régulariser des clandestins, mais Barack Obama a déclaré que sa patience était à bout, face au blocage de toute réforme au Congrès. Un projet ambitieux avait été adopté en 2013 par le Sénat, dominé par les démocrates, mais sous pression de l'aile conservatrice du parti républicain, les dirigeants de la Chambre avaient préféré botter en touche.
"Ses actes vont déclencher une nouvelle marée d'immigration clandestine", a prévenu mardi le sénateur républicain Jeff Sessions. Avec d'autres collègues conservateurs, il a annoncé qu'il tenterait d'utiliser le vote de la prochaine loi de finances comme moyen de pression pour couper les fonds à l'administration fédérale qui sera chargée de mettre en place les régularisations.
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