NewAstv, plus qu'un médium, un compagnon
New AsTV: Une bonne communication grâce au professionnalisme d'une équipe
New AsTV: Vous y êtes, ne naviguez plus
New AsTV pour mieux communiquer en diplomatie
New AsTV: Savourez votre plaisir à communiquer
New AsTV: Ne vous en laissez pas compter
New AsTV: Vous êtes au cœur de l'événement
New AsTV, et la coopération bilatérale devient facteur de développement des peuples
New AsTV: Notre concept, la communication en partage
New AsTV: Partenaire au développement culturel africain

Afrique - Baisse des cours des matières premières : malédiction ou bénédiction ?


Afrique - Baisse des cours des matières premières : malédiction ou bénédiction ?
Lagos, novembre 2011, dans une station d'essence. | PHOTO: AFP/ PIUS UTOMI EKPEI
DÉCRYPTAGE. Être riche en matières premières ne rime pas toujours avec développement économique et social. Des exemples sont là qui pourraient illustrer le contraire et pourtant...
 
Mi-2014. La chute brutale des cours du pétrole crée la surprise. À nouveau. Comme cela avait été le cas en 2008, lorsque le cours du Brent était passé de plus de 140$ le baril à près de 35$ entre juillet et décembre. Il s'était progressivement rétabli en 2009 et 2010, pour repasser les 100$ en 2011. Le scénario semble alors se reproduire : de 115$ le baril en juin 2014, le cours chute à 45$ en janvier 2015, avant de remonter aux environs des 50 $. Cette fois-ci l'amplitude de la baisse a été moindre qu'en 2008, mais les cours pourraient rester bien plus durablement sous la barre des 100$.
 
Un marché transformé
 
En quelques années, le marché s'est en effet profondément transformé : côté demande, une baisse due au ralentissement de la croissance chinoise, à la stagnation européenne, et aux coups de frein subis par les grands pays émergents comme la Turquie (3% de croissance en 2014), le Brésil ou la Russie – attendus en récession en 2015 ; côté offre, une augmentation portée par d'importantes découvertes offshore au Brésil et en Afrique, et surtout par le développement massif du pétrole de schiste américain : la production est passée de près de 7.5 millions de barils par jour (m bbl/j) en 2010 à plus de 11.6m bbl/j en 2014, faisant des Etats Unis un des trois premiers producteurs mondiaux aux côtés de la Russie et de l'Arabie Saoudite. Enfin, la tendance a été accentuée par la position de l'OPEP qui a maintenu ses volumes à un niveau représentant plus de 30% de la production mondiale (elle-même proche de 90m bbl/j). L'impulsion a été donnée par l'Arabie Saoudite, dont les motivations ne semblent pas difficiles à déchiffrer : protéger sa part de marché face à la concurrence américaine (les développements de nouveaux puits peuvent demander des niveaux de 80$-85$ pour être profitables, pendant que l'Arabie saoudite bénéficie de coûts de productions parmi les plus bas au monde), éviter que l'Iran ne bénéficie de prix hauts au moment de la levée des sanctions.
 
Fort impact de la baisse des cours
 
Cette position va en revanche à l'encontre des intérêts d'autres pays membres qui n'ont pas pu ou su se faire entendre, comme le Nigeria et l'Angola, dont les budgets étaient initialement basés sur des cours de respectivement 65$ et 81$. Les conséquences de la faiblesse des cours sur les pays producteurs, particulièrement en Afrique, sont encore à mesurer mais de nombreuses voix s'élèvent pour mettre en garde contre le danger qu'elle représente pour des économies encore fragiles. Le spectre de la malédiction des ressources naturelles planerait-il à nouveau sur le continent ?
 
Malédiction, vous avez dit malédiction ?
 
Revenons un instant sur cette malédiction, née de la constatation du retard pris pendant la période post-coloniale par les pays en développement dotés de ressources naturelles sur ceux qui ne l'étaient pas. La première de ses manifestations est l'apparition de la « maladie hollandaise  », qui provoque une hyperspécialisation de l'économie autour de ses matières premières, exportées et rarement transformées. S'ensuit alors le développement d'économies de rente, dont les effets seront encore plus profonds : en période de cours élevés, l'Etat bénéficie de revenus qui le rendent indépendant de la création de richesses nationales, et donc de l'impôt. Il peut ainsi mettre en place une politique autonome, le fait de ne pas lever d'impôts éliminant le lien de responsabilité entre le gouvernement et le citoyen. C'est le lien aux groupes dont le soutien est nécessaire au maintien au pouvoir (armée, administration, corporations, ethnies, etc.) qui devient primordial. De ce fait, la rente favorise le développement du clientélisme, de la distribution de prébendes et de la corruption. Enfin, elle est utilisée pour subventionner les prix, maintenus artificiellement bas, de produits de consommation tels que l'essence, le diésel ou encore la farine. Un minimum de paix sociale est assuré sans avoir à mettre en place de politique de redistribution cohérente. Le phénomène est d'autant plus amplifié quand il se produit dans un pays où les institutions sont fragiles, comme c'était le cas dans une grande partie de l'Afrique post-coloniale. L'impact de la malédiction peut alors être profond, en dégradant les structures sociales et politiques, et en favorisant l'installation de régimes autoritaires. Son ampleur se révèle souvent lors d'un retournement de marché qui met à genoux une économie peu diversifiée. La malédiction des ressources naturelles a fait partie des explications – justifiées - données aux décennies perdues des années 80-90 traversées par les pays producteurs du continent. Avec le décollage de l'Afrique depuis le début de ce millénaire, on pouvait espérer qu'elle soit reléguée au rang de vieux souvenir. Il ne faut cependant pas sous-estimer l'impact que pourrait avoir une baisse prolongée des cours – que la crise financière chinoise pourrait facilement accentuer.
 
La situation actuelle, une chance à saisir ?
 
Nombre de pays ont entamé des transitions politiques et économiques qui demandent d'importants efforts en termes d'investissements et de réformes, mais les situations demeurent contrastées : succès des dernières élections au Nigeria (qui ont sanctionné la première alternance démocratique), mais dépendance au pétrole des recettes fiscales pour plus de 70% et chaos causé par Boko Haram ; croissance angolaise mais un PIB reposant à 45% sur le secteur pétrolier et un horizon difficile pour les élections à venir; réserves de change algériennes colossales qui s'établissent à près de $160bn, mais après avoir diminué de $20bn au premier trimestre 2015. Il y a donc un véritable risque que le spectre de la malédiction réapparaisse. Mais paradoxalement la situation actuelle pourrait aussi représenter une chance unique : la baisse des cours est suffisante pour que les dangers qu'elle recèle soient visibles et compris des opinions publiques, mais pas encore assez grave pour mettre les économies en danger vital. Voilà qui pourrait représenter une fenêtre d'opportunité pour maintenir et renforcer les efforts initiés dans le développement des infrastructures et les réformes des régimes de subventions - deux domaines essentiels à la consolidation des transitions.
 
Une fenêtre d'opportunités
 
Côté infrastructures, il faut espérer que l'élan insufflé par le secteur des matières premières dans le développement de corridors intégrant rail, routes, ports en eau profonde, ne s'épuise pas. Comme au Mozambique (corridor de Nacala, reliant le bassin charbonnier dans la province de Tete au nord à l'océan Indien) ou au Kenya (projet de corridor à partir du port de Lamu), les matières premières ne deviennent qu'une composante de projets plus vastes qui permettront aux économies de révéler leurs potentiels et de se diversifier. D'autre part, des cours élevés ont finalement permis de retarder des investissements dans le secteur de l'électricité : en plus d'investissements lourds, c'est un secteur qui demande d'importants changements réglementaires - séparation des activités de production – transmission – distribution, définitions de formules de prix, privatisations, etc. Beaucoup de courage politique est dès lors nécessaire, et il peut être tentant de décaler le processus – ce qui est faisable grâce à des revenus pétroliers élevés permettant l'utilisation de solutions inefficientes (centrales au fioul obsolètes, générateurs).  Résultat, par manque de gazoducs et de centrales électriques, quantités de gaz qui pourraient les alimenter continuent d'être torchées dans le Golfe de Guinée, alors que la pénurie devient de plus en plus criante. Outre les dégâts écologiques et la perte financière encourue (la Nigerian National Petroleum Corporation parle d'un montant de près de $870m en 2014), less coupures à répétitions provoquent des goulots d'étranglement qui risquent, comme au Ghana, d'étouffer des potentiels de croissance. Il semblerait aujourd'hui quasi suicidaire de ne pas agir, à un moment où les transitions démocratiques entamées par nombre de ces pays favorisent l'accroissement de leurs populations - et de leurs attentes. grandir.
 
Subventions : des conséquences multiples
 
Les cours élevés ont eu un autre effet pervers en empêchant de s'attaquer au problème des subventions : avec un pétrole au-delà de 100$, leur suppression aurait provoqué une hausse des prix au coût social douloureux - les populations voyant souvent dans ce système le seul avantage à être dans un pays producteur. Les rares tentatives passées ont d'ailleurs donné lieu à de violentes émeutes, notamment au Cameroun ou au Nigeria. La nécessité de le faire reste néanmoins capitale : ces régimes de subventions grèvent les budgets, poussent à la surconsommation, freinent l'amélioration de la productivité d'industries bénéficiant de prix d'électricité particulièrement bas, favorisent le développement de la contrebande et de la corruption, et une partie de la redistribution qui devrait bénéficier aux plus pauvres va aux détenteurs de berlines. La baisse des prix, en diminuant mécaniquement les montants subventionnés (grâce à une réduction de l'écart entre le prix de marché et le prix subventionnée) peut permettre de rouvrir le débat : en 2014, le gouvernement égyptien d'Al-Sissi a mis en place une programme de réduction progressive des subventions (qui ont représenté jusqu'à plus de 20% du budget de l'État, produit agricoles inclus), accompagné de la distribution de "smart cards" pour les ménages les plus vulnérables, donnant droit à des quotas (3). Au Nigeria, après une réduction partielle en 2012 faite par l'administration Jonathan dans des conditions chaotiques, le sujet a ressurgi. De manière notable, le nouveau président Buhari a indiqué que l'urgence était au préalable de s'attaquer à la corruption et à la sous-exploitation des raffineries du pays qui tournent à 30% de leurs capacités depuis des années : il répondait en cela aux souhaits avancés par la société civile, prête à abandonner ses bénéfices en échange d'une amélioration de la gouvernance. Le problème des subventions est donc bien plus qu'économique : en arrière-plan, c'est la reconstitution du lien de responsabilité entre gouvernants et gouvernés qui est en jeu, car ces réformes ne seront acceptées que si elles sont accompagnées de politiques sociales équitables. L'opportunité est donc là pour que la baisse des cours puisse avoir un effet inverse à celui escompté, et que les matières premières soient ce qu'elles auraient toujours du être : une bénédiction. Le marché reste néanmoins volatile, et la fenêtre pourrait progressivement se refermer si les cours se remettaient à baisser, mettant une pression croissante sur les budgets. Maintenir les efforts en termes d'investissements et de réformes deviendrait alors de plus en plus difficile, et les éléments seraient à nouveau réunis pour que la malédiction, loin d'être conjurée, ressurgisse.
 
 
 
* Spécialiste du financement des matières premières dans de grandes banques internationales. Ancien de l'Agence Française de Développement en Afrique du Sud, il a fondé Belvedere Advisory, bureau de conseil en stratégie de financement et développement sur les marchés africains.
 
- Nota : cet texte est adapté et traduit par permission de Foreign Affairs, (14 Septembre 2015). Copyright (2015) by the Council on Foreign Relations, Inc.

 Commentaires

LIRE AUSSI...

Le saxophoniste Manu Dibango est mort des suites du Covid-19, annoncent ses proches

Le saxophoniste Manu Dibango est mort des suites du Covid-19, annoncent ses proches
Mar 24 Mar 2020 | dans Culture

Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus.   Ses fans l’appelaient « Papa Manu », « Le Doyen » ou simplement « Manu ». ... Lire la suite >

RDC: l'ex-ministre de la Santé Oly Ilunga condamné pour détournement de fonds

RDC: l'ex-ministre de la Santé Oly Ilunga condamné pour détournement de fonds
Mar 24 Mar 2020 | Source : rfi.fr ... | dans Autres Actus

En République démocratique du Congo (RDC), l’ancien ministre de la Santé Oly Ilunga Kalenga et son ancien conseiller financier Ezechiel Mbuyi Mwasa ont été condamnés ce lundi 23 mars à cinq ans de travaux forcés pour le détournement... Lire la suite >

Lutte contre le terrorisme en Afrique : « La France et les Etats-Unis sont de moins en moins alignés »

Lutte contre le terrorisme en Afrique : « La France et les Etats-Unis sont de moins en moins alignés »
Mar 04 Février 2020 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Pour Elie Tenenbaum, chercheur à l’IFRI, Washington est moins préoccupé par la menace terroriste que par la présence de la Chine et de la Russie sur le continent.   La ministre française des armées, Florence Parly, a annoncé dimanche... Lire la suite >

Ces millions de dollars que la Libye perd du fait des blocus pétroliers

Ces millions de dollars que la Libye perd du fait des blocus pétroliers
Mar 04 Février 2020 | Source : lepoint.fr ... | dans Economie

PERTE. Fermeture des champs pétrolifères et blocus des ports ont entraîné une perte de plus de 560 millions de dollars, selon la National Oil Corporation.   Au-delà des graves conséquences sur la vie des Libyens, la guerre qui sévit dans... Lire la suite >

L'enlisement français au Sahel questionné

L'enlisement français au Sahel questionné
Ven 24 Jan 2020 | Source : lepoint.fr ... | dans Autres Actus

ANALYSE. Les mesures annoncées lors du sommet de Pau autour du G5 Sahel suffiront-elles à ramener la paix dans la région ? Éléments de réponse.     Lors du sommet qui s'est tenu à Pau le 13 janvier 2020, date du septième... Lire la suite >

« Au Burkina, la chefferie traditionnelle peut restaurer le dialogue et la cohésion sociale »

« Au Burkina, la chefferie traditionnelle peut restaurer le dialogue et la cohésion sociale »
Ven 24 Jan 2020 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Titinga Frédéric Pacéré est l’un des premiers signataires de « l’Appel de Manega » pour « la paix et la réconciliation » d’un pays durement frappé par les violences djihadistes.     Un dicton... Lire la suite >

Cameroun : Paul Biya reprend l'initiative en libérant le chef de l'opposition

Cameroun : Paul Biya reprend l'initiative en libérant le chef de l'opposition
Dim 06 Oct 2019 | Source : lepoint.fr ... | dans Autres Actus

ANALYSE. Après avoir fait preuve d'intransigeance, le chef de l'État, qui vient d'ordonner la libération de son principal opposant Maurice Kamto et de ses partisans, ainsi que celles de détenus liés à la crise anglophone, semble jouer l'apaisement.   En... Lire la suite >

Le Burkina Faso au bord de l’effondrement

Le Burkina Faso au bord de l’effondrement
Dim 06 Oct 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Société

Une grande partie du territoire échappe désormais au contrôle de Ouagadougou qui commence à peine à sortir du déni face à la multiplication des attaques des groupes armés et des milices dites « d’autodéfense ».   Il... Lire la suite >

Au Burkina Faso, des milliers d’écoles privées de rentrée à cause du terrorisme

Au Burkina Faso, des milliers d’écoles privées de rentrée à cause du terrorisme
Dim 15 Sep 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Société

L’Afrique fait sa rentrée (4). Depuis 2014, le pays est touché par des attaques de plus en plus nombreuses et meurtrières qui ont mis au chômage forcé plus de 9 000 professeurs.     Un petit cahier rouge est posé à côté... Lire la suite >

Affaire des 15 millions de dollars en RDC: malaise à la présidence

Affaire des 15 millions de dollars en RDC: malaise à la présidence
Dim 15 Sep 2019 | Source : RFI Afrique ... | dans Economie

C’est un pavé dans la mare de la rentrée politique congolaise. Depuis plusieurs semaines, l’affaire dite des « 15 millions » de dollars présumés disparus des comptes du Trésor défraie la chronique en RDC et éclabousse la présidence... Lire la suite >

Burkina : Diendéré et Bassolé, le sabre et le velours de Compaoré

Burkina : Diendéré et Bassolé, le sabre et le velours de Compaoré
Mar 03 Sep 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Autres Actus

L'un a servi dans les armes, l'autre dans la diplomatie : condamnés respectivement lundi à 20 et 10 ans de prison au terme du procès du putsch raté de 2015 au Burkina Faso, Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, généraux aux personnalités... Lire la suite >

Afrique du Sud: la fièvre xénophobe sème le chaos à Johannesburg

Afrique du Sud: la fièvre xénophobe sème le chaos à Johannesburg
Mar 03 Sep 2019 | Source : RFI Afrique ... | dans Société

En Afrique du Sud, ces dernières heures ont été marquées par la violence contre les ressortissants étrangers (africains). Depuis dimanche 1er septembre, des centaines de magasins ont été vandalisés et on compte trois morts, selon autorités... Lire la suite >

Gabon - Demande d'expertise médicale : un peu d'air pour Ali Bongo

Gabon - Demande d'expertise médicale : un peu d'air pour Ali Bongo
Ven 23 Aoû 2019 | Source : afrique.lepoint.fr ... | dans Autres Actus

La juge chargée d'examiner la demande d'expertise médicale formulée par l'opposition gabonaise pour évaluer la capacité du président Ali Bongo à gouverner après son AVC a été suspendue de ses fonctions.   Paulette... Lire la suite >

Au Burkina Faso, l’armée démunie face au péril djihadiste

Au Burkina Faso, l’armée démunie face au péril djihadiste
Ven 23 Aoû 2019 | Source : lemonde.fr ... | dans Autres Actus

Selon le dernier bilan, 24 militaires ont péri, lundi, dans une attaque perpétrée contre une caserne dans la province du Soum.   L’armée du Burkina Faso a connu, lundi 19 août, sa journée la plus noire depuis que ce pays d’Afrique ... Lire la suite >

Gouvernement nigérian: on prend les mêmes et on recommence

Gouvernement nigérian: on prend les mêmes et on recommence
Lun 05 Aoû 2019 | Source : slateafrique.com ... | dans Autres Actus

Le président nigérian Muhammadu Buhari, élu à 76 ans pour un second mandat en février, n'a toujours pas de gouvernement, mais les noms qu'il a soumis au Parlement pour approbation la semaine dernière suscitent déjà la polémique.   Ainsi... Lire la suite >

Du franc CFA à l'éco: l'avenir incertain de la future monnaie ouest-africaine

Du franc CFA à l'éco: l'avenir incertain de la future monnaie ouest-africaine
Lun 05 Aoû 2019 | dans Economie

En théorie, la nouvelle monnaie de la Cédéao, baptisée éco, doit entrer en circulation en 2020. Mais c’est sans compter les difficultés inhérentes à sa mise en place, et aussi les réticences de certains pays de l’UEMOA à... Lire la suite >

Vidéo à ne pas rater

Election au PDCI-RDA/ L?appel de Dimbokro
Ven 22 Déc 2023 | dans: Objectif Développement

Nos Partenaires

NOUS SUIVRE

Qui Sommes-Nous?

New AsTV Le développement par la coopération   Servir de canal numérique au développement de l'Afrique par la coopération. Telle est la vision de New AsTV. De fait, nous nous sommes laissés guider par les relations que l'Afrique...

Lire plus

Contacts

Newsletter

FLASH INFOS