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Angola - Isaïas Samakuva : "Dos Santos ne part pas"


Angola - Isaïas Samakuva :
Isaïas Samakuva au cours de l'interview, le 2 septembre 2017 à Luanda. | PHOTO: Muriel Devey Malu-Malu
ENTRETIEN. À 71 ans, le président de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita) s'est confié au Point Afrique sur cette dernière joute électorale.
 
Nouvelles élections, nouvelle défaite de l'Unita. Le scénario se répète depuis la fin de la guerre en Angola en 2002. Une fois de plus, l'ancien mouvement rebelle, qui s'est mué en parti politique, conteste les résultats publiés par la Commission électorale. Isaïas Samakuva, le numéro un de l'Unita, qualifie de « négatif » le bilan de José Eduardo Dos Santos qui, après 38 ans de « règne », confiera les clés de la présidence angolaise à l'actuel ministre de la Défense, João Lourenço, issu des rangs du MPLA. Isaïas Samakuva, pour sa part, ne se montre pas optimiste quant à cette succession et estime que José Eduardo dos Santos, qui reste aux commandes du MPLA, part sans partir. Âgé de 71 ans, le chef de l'UNITA compte prendre sa retraite et céder la direction du parti à l'issue d'un congrès qui sera organisé dans quelques mois. Avant il s'est confié au Point Afrique.
 
Le Point Afrique : Quelle est votre réaction après la publication des résultats provisoires des élections qui donnent le MPLA nettement en tête ?
 
Isaïas Samakuva : Nous ne reconnaissons pas les résultats qui ont été publiés. La loi dit une chose et les résultats ont été publiés suivant une procédure qui n'est pas conforme à la loi.
 
Ces résultats sont venus d'ailleurs. On ne sait pas d'où ils sortent. Ce ne sont pas des résultats légaux, des résultats qu'on peut accepter. Nous avons demandé à la Commission électorale de nous dire d'où viennent ces résultats. Jusque-là il n'y a pas de réponse. Ces résultats ne sont pas valables.
 
Jugez-vous les élections globalement crédibles ?
 
Non. Les élections n'ont pas été libres, justes et transparentes. Nos délégués n'ont pas tous été autorisés à suivre les opérations électorales partout.
 
Quelles sont les relations que l'Unita entretient avec la Casa-CE, constituée par des dissidents de votre parti et qui attire une partie de l'électorat de l'Unita ?
 
Je ne sais pas s'ils ont attiré une partie des électeurs de l'Unita. La Casa-CE a fait de bons scores surtout dans les bastions traditionnels du MPLA. Quand la situation l'exige, nous nous concertons avec la Casa-CE, pour prendre une position commune. C'est ce que nous faisons maintenant.
 
Le départ de ceux qui ont constitué la Casa-CE n'a-t-il pas affaibli l'Unita ?
 
Si nous nous en tenons aux chiffres, leur départ ne nous a pas affectés. Mais nous avons été privés de quelques membres. Moins un fait toujours moins un, pas plus un. Un départ est un départ, et non une arrivée.
 
Pourquoi l'Unita ne profite-t-elle pas de la baisse continue des scores électoraux du MPLA depuis 2008 ?
 
En Angola, les élections ne sont pas transparentes et justes. Les résultats des élections ne sont pas le reflet de la volonté exprimée dans les urnes par le peuple. Nous ne pouvons pas dire que l'Unita n'a pas profité de cette situation. La situation politique et sociale est très mauvaise. L'Unita cherche depuis 2008 à donner priorité à la consolidation de la paix et à la stabilité du pays. Nous payons un prix très élevé pour maintenir la paix.
 
L'Unita a du mal à se défaire de son image peu reluisante d'un mouvement qui a fait la guerre…
 
L'Unita a fait des efforts pour « détruire » ce qui se racontait sur elle, comme quoi elle a fait la guerre, que le mouvement n'est pas un « bon garçon »… Bref, des clichés très négatifs. En réalité, l'Unita était loin de certaines zones du pays et aujourd'hui, certains de ceux qui propageaient ces choses négatives ont des voisins issus des rangs de l'Unita. Il se racontait que lUnita, c'étaient des gens violents, qui ne sont ni éduqués, ni instruits, etc. Aujourd'hui, les Angolais voient que l'Unita est constituée de gens instruits, de professeurs d'université, qui travaillent beaucoup et qui sont solidaires avec les autres. Cette image-là est démodée. La perception a changé. Peut-être que notre manière d'être a profondément contribué à changer cette image. La société angolaise n'accepte plus la guerre. L'idée que c'est l'Unita qui, seule, a fait la guerre, n'est plus accréditée. La majorité des électeurs sont jeunes… Certains ne connaissent pas vraiment l'histoire de cette guerre.
 
Quel bilan faites-vous de la présidence de José Eduardo Dos Santos qui quitte le pouvoir après 38 ans de « règne » ?
 
Le bilan, c'est la crise. Le pays connaît une crise très profonde qui n'est pas qu'économique. C'est une crise des principes, des valeurs, des traditions… Une crise multiforme. Les Angolais sont un peuple solidaire qui travaille pour des causes spécifiques. Il aurait fallu faire en sorte que les Angolais aient une certaine dose de volontarisme pour faire certaines choses ensemble. Le bilan de José Eduardo Dos Santos est négatif.
 
Il y a quand même eu des choses positives… Le pays s'est doté d'infrastructures modernes après la guerre…
 
C'est le devoir des gouvernants. Ils sont payés pour cela. Ce n'est pas une faveur qu'ils ont accordée aux Angolais. C'est le rôle d'un président… Au-delà de cela, je dois souligner qu'il y a eu beaucoup d'argent dans les caisses de l'État. Des bâtiments, des logements ont été construits. Ces constructions ont été réalisées avec des fonds publics et il est normal que le fruit de leur vente se reflète dans le budget de l'État. Mais personne ne sait où se trouve cet argent.
 
 
En conférence de presse, Isaïas Samakuva, le président de l'UNITA a réclamé que soit publiés tous les chiffres des élections. © Muriel Devey Malu-Malu
 
Qu'aurait fait l'Unita de différent pour que le pays aille mieux, si elle avait été aux affaires ?
 
Beaucoup de choses. Notre programme électoral indique ce que l'Unita peut faire. Nous avons besoin d'un changement profond en Angola. Les dirigeants d'aujourd'hui pensent qu'ils sont des chefs, des patrons qui doivent donner des ordres et commander. Ils ne se comportent pas comme nous pensons qu'ils auraient dû se comporter. Nous pensons que le rôle de celui qui est au pouvoir est de servir les citoyens, le peuple. Ils pensent tout le contraire, en se disant que le peuple doit les servir. Nous voulons un changement d'attitude, un changement de mentalité.
 
Je constate également que le MPLA remporte des élections dans l'opacité. Mais ce parti pense malgré tout qu'il devrait gouverner pour ses militants, et pas pour tous les Angolais. Si vous n'êtes pas du MPLA, vous aurez beaucoup de difficultés pour avoir un emploi, un crédit bancaire ou des fertilisants – pour ceux qui vivent à la campagne –, pour faire l'agriculture. Si vous n'êtes pas du MPLA, vous êtes marginalisé. Il faut que cela change. Nous pensons que le secteur privé est le moteur de l'économie, pas le secteur public. Ils disent qu'ils ont adopté l'économie de marché, mais en réalité, ils continuent dans une économie centralisée. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons changer.
 
Quelles sont vos relations personnelles avec le président Dos Santos ?
 
Je suis personnellement membre du Conseil d'État. Au cours des trois dernières années, nous avons tenu une réunion. Nos relations sont institutionnelles.
 
Dos Santos s'en va, qu'est-ce qui va changer sous la présidence de João Lourenço ?
 
À mon avis, Dos Santos ne part pas. Il reste le président du MPLA et c'est le président du MPLA qui dira ce que le pays doit faire. C'est le bureau politique et le comité central du MPLA qui organisent le fonctionnement des choses. Et le président exprimera ses préférences. Dos Santos sera toujours au volant de la voiture et João Lourenço sera assis sur la banquette arrière. Il sera nécessaire qu'il ait du courage… Je pense même que cela peut donner lieu à des conflits, si João Lourenço décide d'être lui-même. Nous risquons d'assister à beaucoup de problèmes. Mais Dos Santos a validé la désignation de João Lourenço comme successeur. Je pense que rien ne va changer. Sauf si, pour d'autres raisons, Dos Santos décide de lâcher la présidence du parti.
 
João Lourenço a promis de s'attaquer à la corruption qui affecte le pays… En sera-t-il capable ?
 
Non ! Il y a des intérêts fortement installés dans le pays. João Lourenço parle de s'attaquer à la corruption, mais en même temps, pendant la campagne électorale qu'il a menée sur le thème de la lutte contre la corruption, il posait, à la fin de ses discours, des actes de corruption. João Lourenço distribuait des frigos, des voitures et d'autres biens à des chefs coutumiers. C'est une forme de corruption.
 
L'Unita serait-elle disposée à participer à un éventuel gouvernement d'union nationale, si le président Lourenço vous en faisait la proposition ?
 
Il faudrait d'abord que nous comprenions ce qu'il entendrait par une telle initiative. Nous analyserions la situation. Dans notre programme, nous parlons d'un gouvernement inclusif, participatif… Si quelqu'un lance des idées similaires et en même temps, nous comprenons ce qu'il veut réellement faire, nous étudierons la question. Nous pensons que l'Angola a besoin d'unité. Il faut vraiment en finir avec les divisions. Les Angolais sont complètement divisés. Il faut installer une autre mentalité, une autre culture, un autre climat. S'il formule une telle proposition, nous l'examinerons profondément.
 
Vous avez plus de 71 ans et vous dirigez un parti qui perd les élections… Comptez-vous vous effacer pour laisser la place à des jeunes ?
 
J'ai fait venir beaucoup de jeunes au sein des structures centrales de l'Unita. Il s'agit, pour moi, de mettre en place une transition. Je l'ai déjà dit et le parti a déjà pris connaissance du fait qu'après les élections, je vais créer les conditions pour la tenue d'un congrès, d'une convention… Dans 5 ou 6 mois nous irons vers cette transition.
 
Je vais consacrer le reste de ma vie à beaucoup de choses. D'abord, je reste député à l'Assemblée nationale. Je dois par exemple écrire mes mémoires. Je suis aux affaires publiques depuis 42 ans. Cela suffit. Il faut maintenant que je réserve un peu plus de temps à ma famille et à mes petits-enfants. La politique prend du temps. C'est très absorbant.

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