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Dilma Rousseff ne risque pas vraiment la destitution, mais sans doute la paralysie


Dilma Rousseff ne risque pas vraiment la destitution, mais sans doute la paralysie
Le 15 mars 2015 à São Paulo. | PHOTO: REUTERS/Paulo Whitaker
La présidente brésilienne, affaiblie par le scandale Petrobas, concentre la colère de ses concitoyens, d'autant plus que la situation économique n'est pas bonne.
 
Dimanche 15 mars, aux cris de «Dehors Dilma!», un million de Brésiliens ont défilé dans les rues  de São Paulo (500.000 dans les autres grande villes du pays) pour réclamer l'«impeachment» de la présidente Dilma Rousseff, qu’ils ont pourtant réélue (de justesse) en octobre 2014. Beaucoup criaient aussi «Dehors le PT» (Parti des Travailleurs au pouvoir depuis 12 ans) et certains en appelaient même à une intervention militaire.
 
Certes, les nombreuses pages Facebook qui ont relayé cet appel sont parfois alimentées par l’opposition, à l’origine de cette demande de destitution (même si le principal parti, le PSDB, se tient officiellement en retrait). Certes, les manifestations hostiles à la présidente qui se multiplient depuis décembre se produisent surtout dans le sud du pays plus prospère et les «concerts de casseroles», qui se sont déchaînés lors de son discours télévisé du 8 mars, émanaient souvent des balcons des quartiers résidentiels de Rio ou de São Paulo.
 
Mais la cote de popularité de Dilma Rousseff, passée de 42% à 23% en trois mois, s’effondre aussi parmi les classes populaires, y compris dans le Nordeste, bastion du PT.
 
Au cœur de cette tempête, il y a l’énorme scandale de corruption de Petrobras, du nom de la compagnie pétrolière nationale, première entreprise du pays (10% du PIB).
 
Révélée il y a un an, l’affaire pris une ampleur sans précédent depuis le début de cette année. Elle implique la plupart des grandes entreprises de BTP, qui ont surfacturé pendant des années les contrats signés avec Petrobras, permettant le versement de pots de vin à des dizaines d’hommes politiques pour financer leurs campagnes électorales.  Les sommes détournées atteindraient 4 milliards de dollars, sur 10 ans. Il y a une semaine, la Cour suprême a donné son feu vert pour enquêter sur 49 politiciens de très gros calibre (2 gouverneurs, 22 députés et treize sénateurs) issus de 5 partis dont 3 de la coalition gouvernementale, notamment le PT et le centriste PMDB. Le président du Sénat, Renan Calheiros, et celui de la Chambre des députés, Eduardo Cunha font partie de cette liste.
Pour les Brésiliens, il y a deux sortes de politiques: ceux qui volent, et ceux qui volent mais qui font des choses
 
En revanche, le nom de Dilma Rousseff n’y apparaît pas. «Il n’y aucun fait, aucun indice qui puisse être retenu contre elle», a déclaré publiquement le ministre de la Justice. Mais pour l’opinion publique, sa responsabilité dans la dérive de Petrobras reste posée, puisqu’elle a été ministre de l’Energie entre 2003 et 2010 et, à ce titre, présidente du conseil d’administration de Petrobras. Difficile, pour beaucoup, de croire qu’elle ne se doutait de rien.
 
La colère contre Dilma Rousseff serait moins grande si la conjoncture était moins mauvaise. Mais le Brésil a finalement été rattrapé par la crise mondiale, le real a glissé de 20% depuis le début de l’année, l’inflation a franchi la barre des 7% et le pays devrait entrer en récession cette année. Le gouvernement Rousseff s’est donc résolu à engager un plan d’austérité en totale contradiction avec ses promesses électorales. A cela s’ajoute le dramatique manque de charisme de la présidente et une rudesse de caractère qui tend à l’isoler au sein de son propre camp.
 
Pour autant, peut-elle être destituée? «La procédure existe, il y a le précédent Fernando Collor, en 1992», reconnaît François-Michel Le Tourneau, géographe, chercheur au CNRS et spécialiste du Brésil. «Le même lobby conservateur qui avait porté Collor au pouvoir l’a fait tomber pour corruption un an plus tard, mécontent justement de son programme “anticorruption”!» Mais si le prétexte était facile à trouver pour Fernando Collor, politicien notoirement véreux[1], il n’en va pas de même avec Dilma Rousseff, pour l’instant épargnée judiciairement par le scandale Petrobras, et dont le premier mandat a plutôt été marqué par sa volonté d’assainir la vie politique (7 ministres virés sans ménagement).
 
En outre, si la présidente est destituée, la Constitution ne prévoit pas de nouvelle élection: le vice-président gouvernera jusqu’à la fin du mandat, ce qui ne résoudra donc rien, en tout cas pour ceux qui veulent chasser le PT du pouvoir. La plupart des observateurs estiment par ailleurs hautement improbable, en l’état actuel des choses, un vote du Congrès en faveur de l'«impeachment». Même si ce Congrès issu des élections d’octobre 2014 est le plus conservateur depuis 50 ans, même si le PT, déjà très minoritaire, y a sensiblement reculé, ce dernier reste le premier parti à la Chambre des députés et le jeu d’alliances devrait fonctionner. A moins, évidemment, que l’opposition ne réussisse à lui faire endosser un acte de corruption avéré ou à enflammer le pays.
Dilma Rousseff a donc de fortes chances de poursuivre son mandat, la question étant de savoir dans quelles conditions. «Elle a perdu beaucoup de légitimité, la conjoncture va la contraindre à demander de nouveaux efforts aux Brésiliens: elle risque d’en être réduite à l’immobilisme, à gérer les affaires courantes», redoute François-Michel Le Tourneau.
 
Signe de cette impuissance, cette femme aux réelles convictions de gauche a fait entrer dans son gouvernement des personnalités fort éloignées de ses idées, dont le très orthodoxe ministre des Finances Joaquim Levy (certes apte à rassurer les investisseurs) et une ministre de l’Agriculture, Katia Abreu, encartée au PMDB mais marquée à droite, grande propriétaire terrienne et militante acharnée de l’agrobusiness. A la haine qu’elle inspire désormais aux sympathisants de l’opposition, Dilma Rousseff risque donc d’ajouter les accusations de trahison émanant de sa propre famille politique. «De plus, elle est nettement moins fine politique que Lula, elle ne sait pas, comme lui, mettre de l’huile dans les rouages», ironise le géographe.
 
L’huile dans les rouages
 
Cette expression résume à elle seule le fonctionnement du système politique au Brésil et les raisons pour lesquelles le mécanisme se grippe aujourd’hui. 
«L’un des problèmes du Brésil est que la vie politique est perçue comme une carrière dont la réussite s’entend au sens financier du terme, explique-t-il. Les Brésiliens ont coutume de distinguer deux catégories de politiciens: ceux qui volent, et ceux qui volent mais qui font des choses. Sous entendu: s'ils se servent mais sont efficaces, c'est déjà ça.»
Depuis belle lurette, les députés monnayent leurs votes en échange d’avantages divers dont, par exemple, des portefeuilles ministériels ou des nominations à des postes stratégiques, dans le cadre d’un système de financement des partis politiques quasi institutionnalisé, le plus souvent en toute impunité. D’autant que, dans un schéma politique à trois niveaux (municipal, Etat fédéré, Etat fédéral), le coût des campagnes électorales grimpe vite.
 
Le ministère de la Santé, plus gros budget fédéral, est théoriquement le portefeuille le plus prisé, tout comme celui de la Ville ou de l’Energie. Ils peuvent ensuite nommer des proches dans les administrations et entreprises publiques concernées (même si ces derniers n’ont aucune compétence dans le domaine), par exemple au poste crucial de directeur des achats, qui permet de faire appel à des fournisseurs préférentiels. C’est le principe des surfacturations chez Petrobras  (qui ressemble à celui de l’affaire Urba en France sur le financement occulte du PS dans les années 1970).
 
La «banalisation»  du PT
 
Le Parti des Travailleurs fondé par Lula promettait, lui, de mettre un terme à ce système.
«L’arrivée du PT au pouvoir, fin 2002 peut se comparer, toutes proportions gardées, à celle du PS en France en 1981, estime François-Michel Le Tourneau. Il y avait un énorme espoir de changement, d’une éthique nouvelle.»
La colère provoquée par l'affaire Petrobas montre que le degré de tolérance envers ces pratiques a baissé
 
L’atterrissage survient en 2005 avec le «mensalão», considéré comme le plus grand scandale de corruption avant celui de Petrobras, et fondé sur un système de «primes» versées aux députés en échange du vote des lois proposées par le gouvernement. 
«Pour les classes moyennes supérieures qui avaient soutenu le PT, la désillusion a été terrible.»
Des membres du PT sont condamnés, dont le bras droit du président  Lula, José Dirceu, considéré comme l’architecte du système et aujourd’hui en prison.
 
«Lors de son élection en 2002, explique François-Michel Le Tourneau, Lula s’est retrouvé face à ce dilemme: soit il tentait d’appliquer sa politique de gauche en sachant qu’il serait seul contre tous (le Congrès, les investisseurs internationaux…)  et qu’il courait donc à l’échec; soit il tentait d’infléchir la politique libérale vers plus de social. Il a choisi cette ligne pragmatique dont, selon moi, découle le système du mensalão, perçu comme seule solution pour fidéliser le vote des députés et mettre, donc, de l’huile dans les rouages.»
Le système est illégal, mais n’entraîne pas toujours de l’enrichissement personnel, l’objectif premier restant de financer les partis.
Lula, en tout cas, a toujours échappé à toute mise en cause directe. Mais de fait, ses deux mandats ont été particulièrement riches en réformes sociales, qui se sont révélées très efficaces. 
 
La colère provoquée par l’affaire Petrobras montre cependant que le degré de tolérance des Brésiliens envers ces pratiques a baissé. Certes, le fait même que les scandales éclatent constitue un signe encourageant. Selon le chercheur, «les affaires sortent grâce à la police fédérale, corps d’élite plus fiable que les autres, indépendant et décidé à nettoyer les écuries d’Augias». D’où le nom de l’opération, «Lava Jato», qui pourrait se traduire par «opération Kärcher». Le parquet, lui aussi, paraît déterminé. D’autre part, la loi «ficha limpa» (casier propre) péniblement votée en 2010 et partiellement appliquée lors des élections de 2014, est un autre élément positif[2].
 
Mais du coup, dans ce système de coalition opportuniste, l'«huile» se tarit et le gouvernement peine à faire voter ses lois:
«Le bilan du premier mandat de Dilma est médiocre et le début du deuxième catastrophique.»
Consciente de l’impasse dans laquelle elle se trouve, Dilma Rousseff a, lors des émeutes de 2013, promis une réforme politique et tenté de contourner le Congrès en évoquant un référendum. Mais seule une assemblée constituante permettrait de réformer le financement des partis et un mode d’élection des députés (par listes et par quotas) particulièrement pervers. Or, il n’y a aucune raison pour que les parlementaires brésiliens  acceptent de se tirer une balle dans le pied.
Le feuilleton  Petrobras va durer et ses conséquences sur le groupe pétrolier et sur le reste de l’économie risquent d’être lourdes: aujourd’hui, toutes les conditions semblent donc réunies pour que le second mandat de Dilma Rousseff se transforme en chemin de croix.
 

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