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C comme Compaoré: abécédaire d'un président contesté


C comme Compaoré: abécédaire d'un président contesté
La nouvelle photo officielle du président burkinabè Blaise Compaoré. | PHOTO: www.lefaso.net

Le président burkinabè Blaise Compaoré est sous les feux de l’actualité. Sa tentative de révision de la Constitution lui permettant de briguer un cinquième mandat ne passe pas. Les Burkinabè protestent, font grève, manifestent dans la rue de la capitale dénonçant le projet de loi supprimant l'article problématique que l'Assemblée nationale doit examiner jeudi 30 octobre. Arrivé au pouvoir en 1987, suite à l’assassinat de Thomas Sankara, Compaoré s’est imposé comme un élément majeur du puzzle Françafrique. L’homme inquiète et rassure à la fois, tout comme le régime qu’il a mis en place où la vie politique est verrouillée derrière sa façade démocratique. Parcours en A...B...C... de l'homme fort assiégé du palais de Kosyam.

« O » comme Origines

Le Burkina Faso s’appelait encore la Haute-Volta et était une colonie française lorsque naquit Blaise Compaoré en 1951, à Ziniaré, dans une ville au nord de Ouagadougou. Fils d’un ancien tirailleur, il s'engage dans l'armée de son pays, après être passé par des écoles militaires au Cameroun, au Maroc et à l’école d’infanterie de Montpellier. Sous-lieutenant, puis capitaine, le « Beau Blaise » - comme on l’appelait déjà en raison de son physique avantageux - est affecté en 1981 à la tête du Centre national d’entraînement commando (CNEC) où il remplace un certain Thomas Sankara. Celui-ci est son aîné de deux ans. Les deux hommes s’étaient liés d’amitié lors d’un stage d’instructeur parachutiste à Rabat en 1978. Au sein de l’armée voltaïque, le duo fonde avec d’autres camarades de promotion le Mouvement des jeunes officiers radicaux.

La Haute-Volta est en proie à des coups d'Etat militaires à répétition depuis son accession à l'indépendance le 5 août 1960. Cette instabilité chronique profite aux courants gauchistes et radicaux. Leurs idéologies influencent les militaires, notamment la génération montante d’officiers subalternes à laquelle appartiennent les capitaines Thomas Sankara et Blaise Compaoré, principaux acteurs de la révolution de 1983.

« S » comme Sankara

Dans la nuit du 4 août 1983, le capitaine Thomas Sankara s’empare du pouvoir, appuyé par Blaise Compaoré et les hommes du CNEC. Ce putsch était, selon les mots de Sankara, une réaction à « 23 années de néocolonisation » et il avait pour objectif « l’édification de l’Etat de démocratie populaire ». Cette édification commence par le changement de nom du pays. La Haute-Volta devient le Burkina Faso, qui signifie « la patrie des hommes intègres ». Le pays est désormais dirigé par le Conseil national de la Révolution, avec à sa tête Thomas Sankara. Blaise Compaoré est ministre dans ce gouvernement révolutionnaire qui entend privilégier les éléments les plus fragiles de la société, notamment les femmes et la jeunesse.

La révolution est d’abord accueillie avec enthousiasme par la population, mais elle s’essouffle rapidement. Compaoré, qui s’opposait à Sankara à propos de la direction à donner à la révolution, renverse le régime et prend le pouvoir le 15 octobre 1987. Sankara est tué avec 13 autres personnes. Accusé d’être le cerveau derrière la disparition tragique de son « ami » et « prédécesseur », Blaise Compaoré a toujours nié son implication dans ce meurtre. Il s’agirait pour lui d’un « accident ». Les accusations font aussi état d’une intervention étrangère et désignent les Libériens Charles Taylor et Prince Johnson, voire même le président ivoirien de l’époque Félix Houphouët-Boigny. Vingt-sept années après, le mystère sur l’assassinat de Thomas Sankara reste entier. Le Comité des droits de l’homme des Nations unies a condamné le Burkina pour « refus d’enquêter sur les circonstances de la mort de l’ancien chef de l’Etat ».

« R » comme Rectification

Accédant au pouvoir en 1987, l'une des premières mesures que prend Blaise Compaoré est la dissolution du Conseil national de la Révolution qu’avait créé Sankara. Le nouveau régime dénommé Front populaire entend opérer une « rectification » du processus révolutionnaire. Cela se traduit dans les faits par la répression des éléments sankaristes jusqu’au sein de l’armée d’une part et, d’autre part, par la droitisation de la politique économique et sociale. Le nouveau gouvernement renoue avec la chefferie coutumière dont Sankara avait aboli les privilèges. Il donne aussi des gages aux hommes d’affaires qui seront les principaux bénéficiaires de la politique de privatisation des entreprises d’Etat que le gouvernement lance au début des années 1990; suite aux discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.

« L » comme La Baule

« Il n’y a pas de développement sans démocratie et il n’y a pas de démocratie sans développement », déclarait le président François Mitterrand dans son célèbre « discours de la Baule  », prononcé dans le cadre du seizième sommet France-Afrique en juin 1990. Désormais, l’aide de la France à ses partenaires africains sera conditionnée par l’engagement pris par les dirigeants de démocratiser leurs

François Mitterrand.Getty Images

régimes. Tout comme ses autres homologues du Continent noir, Blaise Compaoré, dont le pays dépend de l’aide française, est bien obligé d’obtempérer. Il entreprend de démocratiser son régime issu du coup d’Etat de 1987. Le Front populaire cède la place à la Quatrième République régie par une nouvelle Constitution adoptée en juin 1991. Elle instaure le multipartisme et prévoit l’élection du président au suffrage universel. Blaise Compaoré est candidat unique à la présidentielle de décembre 1991. Il est élu pour sept ans. Mais le taux de participation était de 25% seulement en raison du boycott de la présidentielle par les partis de l’opposition. Ceux-ci protestaient contre le refus du pouvoir d’organiser une conférence nationale souveraine. Cela n'empêchera pas Compaoré de se faire élire régulièrement avec des suffrages quasi soviétiques. Il achèvera l'an prochain son deuxième quinquennat (2005-2015), après avoir effectué deux septennats (1991-2005).

« C » comme CDP

Créé en 1996, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) est un parti présidentiel issu d’une alliance entre l’ancien parti au pouvoir (l'Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du Travail) et une myriade de petites et moyennes formations. Son objectif est de contrôler la vie politique du pays en neutralisant l’opposition. Mission largement accomplie avec le CDP aujourd’hui majoritaire au Parlement et contrôlant la majorité absolue des communes et la totalité des conseils régionaux de territoire. L’hégémonie du parti présidentiel s’explique aussi par la fragmentation de l’opposition atomisée en plus de 70 partis. Face à cette dispersion, comment s’étonner que Blaise Compaoré ait remporté depuis 1991 quatre scrutins présidentiels avec plus de 80% des suffrages à chaque fois ? « L’hégémonie du CDP est telle qu’il a fini par prendre la forme d’un parti unique dans un système qui autorise le multipartisme », explique un rapport de l’International Crisis Group sur le Burkina Faso (Rapport Afrique n°205, 22 juillet 2013).

Le régime Compaoré s'appuie en outre sur l'armée et la chefferie traditionnelle pour maintenir son emprise sur la société. Cela donne un pays certes stable, mais libre et ouvert en apparence seulement, car la vie politique est tenue en laisse par des relais autoritaires du pouvoir.

« Z » comme Norbert Zongo

 

Manifestation pour le dixième anniversaire de l'Affaire Norbert Zongo.AFP/Ahmed Ouoba

 

Si le régime Compaoré a débuté par un assassinat politique fondateur, il a failli être emporté par un autre assassinat. Celui du journaliste Norbert Zongo, dont le cadavre calciné, avec ceux de ses trois compagnons, a été découvert le 13 décembre 1998 dans leur véhicule à une centaine de kilomètres de la capitale burkinabè. Directeur de l’hebdomadaireL’Indépendant, ce journaliste connu, 49 ans, enquêtait sur un meurtre politique impliquant le frère du président. Le journaliste avait reçu des menaces de mort. Son assassinat maquillé en accident, perpétré vraisemblablement par les membres de l’appareil de sécurité de la présidence, jeta un éclairage cru sur les pratiques violentes des forces de l’ordre et provoqua une ambiance quasi insurrectionnelle à travers le pays.

Afin de ramener le calme, le président qui venait d’être réélu, dut accepter la formation d’une Commission d’enquête indépendante dont le rapport fut accablant pour le régime. La suite judiciaire ne sera pas à la mesure des attentes de la population, mais le pouvoir dut lâcher du lest sur le plan des libertés de la presse. Blaise Compaoré, pour sa part, est sorti passablement décrédibilisé de cette confrontation avec la société civile.

« M » comme Médiateur

« Blaise Compaoré, ex-putschiste devenu artisan de la stabilité en Afrique de l’Ouest », ainsi titrait Le Monde le 25 novembre 2010 son article consacré à la présidentielle gagnée par Blaise Compaoré avec presque 81% des suffrages. Ancien putschiste, ce dernier était aussi l'ami des ex-dictateurs le Libyen Mouammar Kadhafi et le Libérien Charles Taylor. Enfin, il a bénéficié des trafics d'armes et de diamants avec les insurrections angolaises et sierra-léonaises, comme cela a été pointé du doigt par l'ONU. Comment cet homme a pu s’imposer comme un médiateur crédible et incontournable dans des crises politiques qui ont secoué la sous-région au cours des dernières décennies ? Telle est la question que se posent les observateurs de l’Afrique occidentale.

S'appuyant sur un corps diplomatique de qualité, Blaise Compaoré a en effet réussi à s'imposer comme un acteur indispensable de la stabilité régionale, notamment aux yeux des Occidentaux. «Le Burkina Faso est un partenaire important pour la France et joue un rôle essentiel dans la stabilité de la région et la résolution des crises », a rappelé récemment le Quai d'Orsay par la voix de son porte-parole. Les Américains ne disent pas autre chose et reconnaissent volontiers l'investissement personnel du président burkinabè dans la gestion des dossiers brûlants du continent. Son départ prochain du pouvoir est perçu avec appréhension par la France en raison notamment du rôle de médiateur que joue le président Compaoré entre le pouvoir et les Touaregs au Mali où l'ex-puissance coloniale est engagée dans un conflit compliqué et aux conséquences imprévisibles.

Depuis 1990, le Burkina Faso a été directement impliqué dans sept crises ouest-africaines : au Liberia, en Sierra Leone, au Niger, au Togo, en Côte d'Ivoire et au Mali. Avec plus ou moins de réussite, comme on a pu le voir dans le dossier ivoirien hier et le dossier malien aujourd'hui. En 2002 déjà, Laurent Gbagbo accusait les Burkinabè d'avoir accueilli les rebelles de Guillaume Soro, avant de les inviter à participer aux négociations. De même, au Mali, la presse a régulièrement pointé du doigt le rôle trouble du Burkina Faso dans la crise qui oppose Bamako aux Touaregs. Alors, Blaise Compaoré, médiateur ou déstabilisateur ?   

« A » comme Article 37

Après 27 années de pouvoir, la question de la succession de Blaise Compaoré à la tête

Des manifestants opposés à la modification de la Constitution, sur la place de la Nation, à Ouagadougou, le mardi 28 octobre 2014.REUTERS/Joe Penney

du Burkina Faso se pose. Agé de 63 ans, l’homme n’a pas de successeur désigné, même si le nom de son frère cadet est parfois cité dans la presse comme un remplaçant potentiel. Mais dans l’imaginaire collectif, le nom de François Compaoré demeure associé à l’affaire Norbert Zongo qui a profondément traumatisé l’opinion burkinabè. Le président en exercice estime qu’il a besoin de temps pour organiser sa succession et a décidé de briguer un troisième mandat.

Comme la Constitution stipule clairement que le président ne peut pas faire plus de deux mandats, le gouvernement burkinabè a déposé au Parlement un projet de loi pour réviser la Constitution, plus particulièrement son fameux article 37. Cet article, qui régit les modalités de l’élection présidentielle et limite le nombre de mandats du président, a déjà été amendé à deux reprises à la demande du président Compaoré. Une première fois en 1997 et une seconde fois en 2000 lorsque, sous la pression de la société civile encore sous le choc des révélations de l’affaire Norbert Zongo, le septennat a été transformé en quinquennat, renouvelable une fois.

Le nouveau projet de révision constitutionnelle mobilise fortement le Burkina Faso. L’opposition craint que cette modification de l’article 37 ne soit un subterfuge de Compaoré pour s’accrocher au pouvoir. A l’approche de la date fatidique de ce jeudi 30 octobre, date prévue pour l’examen de son projet de loi à l’Assemblée nationale, les manifestations des opposants se sont multipliées dans les rues de la capitale burkinabè réclamant l’alternance à cor et à cri. Plusieurs centaines de milliers de personnes ont battu le pavé à Ouagadougou ce mardi pour demander au gouvernement de retirer son projet de loi pour éviter au Burkina de « flamber ».

« P » comme Propos épars

Thomas Sankara, ancien chef de l’Etat burkinabè : « Blaise Compaoré ? C’est un homme très intelligent et très délicat. Le jour où vous apprendrez que Blaise prépare un coup d’Etat contre moi, ce ne sera pas la peine de chercher à vous opposer ou même à me prévenir. Cela voudra dire qu’il est trop tard. » (date précise inconnue)

Louise Arbour, ancienne procureure générale des Tribunaux pénaux internationaux (TPI) : « M. Compaoré qui a été militaire, meneur d’un coup d’Etat et parrain politique de Charles Taylor n’est pas l’homme le plus fiable pour prêcher la démocratie et (favoriser) le pouvoir civil. » (International Herald Tribune 27/11/2009)

 

Blaise Compaoré, au pouvoir au Burkina Faso depuis 1987. (Photo: Blaise Compaoré en 2010).Damien Halleux Radermecker / Wikimedia Commons

 

Blaise Compaoré sur RFI : « Je pense que ce qui se passe aujourd’hui au Burkina, c’est vraiment un processus politique qui relève de la démocratie. (…) Ce dont il faut se féliciter, c’est de voir que nous avons des milliers d’hommes, de femmes, dans un stade, qui demandent un référendum. Il y a ceux qui sont contre, mais il n’y a pas de violence. Ce sont des débats politiques tels qu’on en voit un peu partout à travers le monde. Donc, notre rôle c’est de trouver solution à cela. Et, bien sûr, nous n’avons pas exclu le référendum, qui est aussi un instrument pour départager les citoyens. » (7/8/2014)

 

Slogans entendus lors des récentes manifestations à Ouagadougou : « Non au référendum ». « On ne veut plus de ce président ! » (octobre 2014)


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